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Ecliptica | chronique
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01- Blank File
02- My Land
03- 8th Commandment
04- Replica
05- Kingdom For A Heart
06- Fullmoon
07- Letter To Dana
08- Unopened
09- Picturing The Past
10- Destruction Preventer
11- Mary-Lou [bonus]
12- Letter To Dana (Returned To Sender)
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10- Destruction Preventer
11- Mary-Lou [bonus]
12- Letter To Dana (Returned To Sender)
Coup de génie par Schakal
L'an 2000 et son bug qui finalement n'aura pas eu lieu. on nous promettait des voitures qui flotteraient (nous flottons tous en baaaaaaaas) à quelques centimètres au-dessus du sol, sans le contact des pneus sur l'asphalte et non, le caoutchouc brûle toujours sur le macadam. Et pire, d'un point de vue musical, dans le domaine du metal, on avait le regard tourné avec nostalgie en arrière, vers les années 80, vers ce que le grunge avait mis quelques mois à démonter au début des années 90 : le heavy des familles. En plein revival heavy metal et plus spécifiquement "true metal", avec une flopée de groupes ayant grandis sous les assauts de Pretty maids et les twins guitars de Helloween, chacun cherchant à pondre son Keeper Of The Seven Keys Part III (rien que ça, même les Citrouilles ne s'y sont pas risquées !). En France, la maison de disque NTS s'était spécialisée dans le genre, signant tout ce qu'y rapprochait de près ou de loin, alternant le bon et le moins bon.
Sonata Arctica faisait alors clairement partie de cette première distinction. Groupe prodige, ou groupe phénomène en Finlande, qui marchait clairement dans les pas d'un Stratovarius à la fois vieillissant et s'apprêtant à partir complètement en sucette. On retrouve donc cette opposition/émulation entre la guitare et le clavier pouvant parfois prendre des allures de clavecin comme sur le single UnOpened que l'on retrouve en bonne place sur cet opus et qui fut le début du succès. Beaucoup dans la musique de Sonata Arctica repose sur cette composante, avec cette batterie qui martèle incessamment et souvent de façon un brin fatigante (le grand défaut de bon nombre de combos jouant dans la même cours qui placent la double grosse caisse en avant au détriment de breaks bien pensés). Cependant, la jeune formation (18 ans environ de moyenne d'âge), arrive à se défaire de cette marque de fabrique "made in Finlande" en jouant dans diverses écoles, allant s'approcher parfois du terrain de chasse des Suédois d'Europe. Ainsi, Fullmoon et son côté vieille école font merveille, avec un refrain facile, presque trop, légèrement sucré, mais qui explose littéralement et qui donne envie de taper du pied et/ou de chanter en cœur tant c'est entraînant, combinant les recettes du hard FM et la vélocité du heavy metal.
Outre une batterie parfois désobligeante, le groupe ne laisse pas apparaître de carences particulières. Les titres sont relativement courts, les chœurs soignés, Tony Kakko officie principalement dans un registre aigu mais comprend qu'une tonalité plus grave est plus agréable sur les ballades, au nombre de deux ici, qui vagabondent entre power balad et quelque chose de plus complexe dans l'agencement. Et Destruction Preventer, qui conclut l'opus, permet déjà de noter une maîtrise assez satisfaisante des titres plus longs, plus ambitieux.
Sonata Arctica réalise un coup de génie avec un album plutôt téléphoné, qui sens la bouse de renne à plein nez, la croix bleue sur fond blanc, le vomi dans les rues d'Helsinki un dimanche matin à la sortie des boîtes. Presque tout est indispensable, le déchet est faible et se ressent à peine dans le manque de maturité de quelques titres, assez rares au demeurant. Mais la formation va se retrouver avec une pression monstrueuse sur les épaules et ne saura pas travailler sereinement pour donner un successeur digne de ce nom à cet Ecliptica. Un miracle ne se reproduit jamais deux fois.
Note indicative : 9/10
+ r�agir [ 1 commentaire ]
L'an 2000 et son bug qui finalement n'aura pas eu lieu. on nous promettait des voitures qui flotteraient (nous flottons tous en baaaaaaaas) à quelques centimètres au-dessus du sol, sans le contact des pneus sur l'asphalte et non, le caoutchouc brûle toujours sur le macadam. Et pire, d'un point de vue musical, dans le domaine du metal, on avait le regard tourné avec nostalgie en arrière, vers les années 80, vers ce que le grunge avait mis quelques mois à démonter au début des années 90 : le heavy des familles. En plein revival heavy metal et plus spécifiquement "true metal", avec une flopée de groupes ayant grandis sous les assauts de Pretty maids et les twins guitars de Helloween, chacun cherchant à pondre son Keeper Of The Seven Keys Part III (rien que ça, même les Citrouilles ne s'y sont pas risquées !). En France, la maison de disque NTS s'était spécialisée dans le genre, signant tout ce qu'y rapprochait de près ou de loin, alternant le bon et le moins bon.
Sonata Arctica faisait alors clairement partie de cette première distinction. Groupe prodige, ou groupe phénomène en Finlande, qui marchait clairement dans les pas d'un Stratovarius à la fois vieillissant et s'apprêtant à partir complètement en sucette. On retrouve donc cette opposition/émulation entre la guitare et le clavier pouvant parfois prendre des allures de clavecin comme sur le single UnOpened que l'on retrouve en bonne place sur cet opus et qui fut le début du succès. Beaucoup dans la musique de Sonata Arctica repose sur cette composante, avec cette batterie qui martèle incessamment et souvent de façon un brin fatigante (le grand défaut de bon nombre de combos jouant dans la même cours qui placent la double grosse caisse en avant au détriment de breaks bien pensés). Cependant, la jeune formation (18 ans environ de moyenne d'âge), arrive à se défaire de cette marque de fabrique "made in Finlande" en jouant dans diverses écoles, allant s'approcher parfois du terrain de chasse des Suédois d'Europe. Ainsi, Fullmoon et son côté vieille école font merveille, avec un refrain facile, presque trop, légèrement sucré, mais qui explose littéralement et qui donne envie de taper du pied et/ou de chanter en cœur tant c'est entraînant, combinant les recettes du hard FM et la vélocité du heavy metal.
Outre une batterie parfois désobligeante, le groupe ne laisse pas apparaître de carences particulières. Les titres sont relativement courts, les chœurs soignés, Tony Kakko officie principalement dans un registre aigu mais comprend qu'une tonalité plus grave est plus agréable sur les ballades, au nombre de deux ici, qui vagabondent entre power balad et quelque chose de plus complexe dans l'agencement. Et Destruction Preventer, qui conclut l'opus, permet déjà de noter une maîtrise assez satisfaisante des titres plus longs, plus ambitieux.
Sonata Arctica réalise un coup de génie avec un album plutôt téléphoné, qui sens la bouse de renne à plein nez, la croix bleue sur fond blanc, le vomi dans les rues d'Helsinki un dimanche matin à la sortie des boîtes. Presque tout est indispensable, le déchet est faible et se ressent à peine dans le manque de maturité de quelques titres, assez rares au demeurant. Mais la formation va se retrouver avec une pression monstrueuse sur les épaules et ne saura pas travailler sereinement pour donner un successeur digne de ce nom à cet Ecliptica. Un miracle ne se reproduit jamais deux fois.
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