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Tales From The Dead | chronique
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01- Monolithe Woman
02- Spider's Waltz
03- Megashit in the Woods
04- Save the Dolphins
05- Demon Club 666
06- Your Highness
07- Evil
08- Young but Dead
09- Great Satanic Revival
10- I'm Fine
11- Lord Gomez's Diner
12- Merci
13- Shot with his own Gun
14- Merci aussi
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03- Megashit in the Woods
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05- Demon Club 666
06- Your Highness
07- Evil
08- Young but Dead
09- Great Satanic Revival
10- I'm Fine
11- Lord Gomez's Diner
12- Merci
13- Shot with his own Gun
14- Merci aussi
Always look on the bright side of life par Doc
On avait adoré leur premier album et on attendait impatiemment leur deuxième disque, et c’est chose faite. Tales from the dead vient de sortir.
The Big Royal Kunamaka Orchestra, le nom complet du groupe, nous sert donc un nouveau cd qui assied un peu plus encore le band dans la scène française.
Double tranchant, surprise, revers, retournement, l’artwork donne déjà le ton avec les deux côtés de la mouche. D’un côté une mouche organique, à peu près normale, de l’autre la même mais faîte toute en armes, canons et cartouches. L’intérieur est plus inquiétant, squelettes fantomatiques au menu, avec un aspect fantôme de l’opéra, ou du Kunamaka Orchestra, en l’occurrence.
Comment décrire la musique ? Progressive, c’est certain. D’un point de vue technique, aucune raison que les musiciens aient régressés depuis leur premier disque, donc pratique instrumentale parfaite. Ruptures de rythmes, tempos dingues, musique déglinguée, et comme toute vraie musique déglinguée, cela demande une maîtrise des instruments impressionnante. Alternance de passages calmes et excités, de beauté calme et de rage furieuse. Globalement le disque est plus sombre que le premier qui comprenait plus de moments gais. Nombre de pistes se rapprochent de certains groupes de metal dépressif type Anathema ou Porcupine Tree, sauf qu’ici les structures musicales sont beaucoup plus décalées et surprenantes. Et surtout là où les groupes sus nommés restent dans un certains genre musical très particulier, Kunamaka explore tous les registres, tous les rythmes, tous les types de mélodies, toutes les ambiances.
En même temps il y a une distance critique avec ces ambiances. Il y a un côté « je m’amuse de moi-même », qui montre que le groupe ne s’enferme pas dans le dépressif. C’est comme un jeu. Je joue du dépressif en souriant, c’est tout l’état d’esprit, me semble t-il, de Kunamaka. Vous verrez, en entendant les remerciements sur la musique « Always Look On The Bright Side Of Life» des Monty Pythons… Tout est permis, rien n’est vrai, tout est illusion. C'est là dessus que le groupe s'est forgé un veritable univers, déjanté, qui aspire l'auditeur.
Mention à Dead Club 666 qui poutre sévèrement, et qui a un côté tellement prog que j’adore. Le grand fan de rock prog que je suis a été plus que comblé par ce disque génial, ceux qui ont aimé le premier disque ne seront pas déçu, les amateurs de bizarreries en tout genre qui ne passent pas sur les bandes FM devraient se l’arracher. J’ai même rien de négatif à relever, et pourtant j’aime bien l’exercice du démontage.
Pas prise de tête, assez arrogant pour être rock, assez complexe pour ne pas être oublié…
Vive eux.
A part si King Crimson se reforme dans l’année et sort un disque, pour moi Tales From The Dead est déjà l’album de l’année 2008.
Courrez vous le procurer.
+ r�agir [ 5 commentaires ]
On avait adoré leur premier album et on attendait impatiemment leur deuxième disque, et c’est chose faite. Tales from the dead vient de sortir.
The Big Royal Kunamaka Orchestra, le nom complet du groupe, nous sert donc un nouveau cd qui assied un peu plus encore le band dans la scène française.
Double tranchant, surprise, revers, retournement, l’artwork donne déjà le ton avec les deux côtés de la mouche. D’un côté une mouche organique, à peu près normale, de l’autre la même mais faîte toute en armes, canons et cartouches. L’intérieur est plus inquiétant, squelettes fantomatiques au menu, avec un aspect fantôme de l’opéra, ou du Kunamaka Orchestra, en l’occurrence.
Comment décrire la musique ? Progressive, c’est certain. D’un point de vue technique, aucune raison que les musiciens aient régressés depuis leur premier disque, donc pratique instrumentale parfaite. Ruptures de rythmes, tempos dingues, musique déglinguée, et comme toute vraie musique déglinguée, cela demande une maîtrise des instruments impressionnante. Alternance de passages calmes et excités, de beauté calme et de rage furieuse. Globalement le disque est plus sombre que le premier qui comprenait plus de moments gais. Nombre de pistes se rapprochent de certains groupes de metal dépressif type Anathema ou Porcupine Tree, sauf qu’ici les structures musicales sont beaucoup plus décalées et surprenantes. Et surtout là où les groupes sus nommés restent dans un certains genre musical très particulier, Kunamaka explore tous les registres, tous les rythmes, tous les types de mélodies, toutes les ambiances.
En même temps il y a une distance critique avec ces ambiances. Il y a un côté « je m’amuse de moi-même », qui montre que le groupe ne s’enferme pas dans le dépressif. C’est comme un jeu. Je joue du dépressif en souriant, c’est tout l’état d’esprit, me semble t-il, de Kunamaka. Vous verrez, en entendant les remerciements sur la musique « Always Look On The Bright Side Of Life» des Monty Pythons… Tout est permis, rien n’est vrai, tout est illusion. C'est là dessus que le groupe s'est forgé un veritable univers, déjanté, qui aspire l'auditeur.
Mention à Dead Club 666 qui poutre sévèrement, et qui a un côté tellement prog que j’adore. Le grand fan de rock prog que je suis a été plus que comblé par ce disque génial, ceux qui ont aimé le premier disque ne seront pas déçu, les amateurs de bizarreries en tout genre qui ne passent pas sur les bandes FM devraient se l’arracher. J’ai même rien de négatif à relever, et pourtant j’aime bien l’exercice du démontage.
Pas prise de tête, assez arrogant pour être rock, assez complexe pour ne pas être oublié…
Vive eux.
A part si King Crimson se reforme dans l’année et sort un disque, pour moi Tales From The Dead est déjà l’album de l’année 2008.
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