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Walls Of Jericho | chronique
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01- Starlight
02- Murderer
03- Warrior
04- Victim Of Fate
05- Cry For Freedom
06- Walls Of Jericho
07- Ride The Sky
08- Reptile
09- Guardians
10- Phantoms Of Death
11- Metal Invaders
12- Gorgar
13- Heavy Metal (Is The Law)
14- How Many Tears
15- Judas
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15- Judas
Et une citrouille fit s'écrouler un mur... par Schakal
Écrit dans la foulée du mini album, Walls Of Jericho vient titiller les oreilles des metalleux en cette féconde année 1985 (le nombre de sorties majeures cette année là en fait un must). La pochette annonce clairement la couleur : Fangface détruisant une muraille sans plus se soucier des défenseurs de la ville que ça, comme le symbole d'un disque direct et "in your face".
Après une courte introduction reprenant le célèbre thème du "happy Halloween" ayant déjà ouvert le mini LP, on arrive aux choses sérieuses avec Ride The Sky, un monumental morceau d'accroche, rapide, au refrain simple et concis, ponctué par un long solo à la Judas Priest où les deux guitaristes, Kai Hansen et Michael Weikath se succèdent avant de se livrer à des joutes endiablées mais qui renient pas la mélodie. Et on se rend bien vite compte que finalement, rien n'a vraiment changé par rapport au mini éponyme : c'est rapide, la section rythmique en impose et Hansen n'a pas progressé au chant, toujours à la limite de la rupture.
Mais est-il possible de refaire passer la pilule sur neuf titres en ayant toujours le pied collé à l'accélérateur ? Les musiciens se sont peut-être posés la question vu qu'ils varient leur propos. Plutôt que de jouer sur la vitesse d'exécution, ils se risquent avec plus ou moins de bonheur aux mid tempos (entre le bon Gorgar et le très moyen Reptile, le fossé semble énorme). Le résultat n'en est que plus présent. Helloween ne joue pas de façon rectiligne, il donne du relief à son œuvre, parfois en usant de stratagèmes comme l'ambiance live de Heavy Metal (Is The Law) qui colle parfaitement à l'idée que veut dégager le groupe : le heavy se doit d'être une fête.
Car Helloween évolue également dans ses paroles. Si l'on retrouve comme sur le mini LP des textes qui, sans être noirs, ne sont pas forcément gais, on se voit également confronté à quelques déconnades qui peuvent laisser pantois, comme pour Gorgar qui parle de la dépendance néfaste pour le porte-monnaie des hommes face aux flippers (de nos jours, ce serait "WoW will eat you" dans le texte...).
Sans évoluer, Helloween s'est affiné et propose un album entier et bien plus léché que ce que l'on peut penser aux premiers abords, comme en atteste How Many Tears, véritable point d'orgue du disque, qui offre un final éblouissant avec son break d'un calme sulfureux, annonciateur d'une tempête, d'un orage fracassant.
Juste un petit mot sur Judas qui ne figure pas sur le pressage original (comme le mini album d'ailleurs, mais les versions actuelles ne sont en fait qu'un package comprenant l'EP, l'album et le single), mais qui montre que Hansen commençait à s'améliorer au chant, de façon certes relative, mais intéressante. De l'aveu du personnage, à cette époque, jouer de la guitare et chanter en même temps lui posait de sérieux problèmes sur scène et c'est pour cela qu'ils allaient prendre un chanteur pour l'album suivant.
Walls Of Jericho affirme Helloween comme un groupe en devenir. Les erreurs de jeunesses sont encore là, certains morceaux sont plus faibles que d'autres, mais la volonté est présente ainsi que, n'ayons pas peur des mots, le talent. Il est juste dommage de constater, en se projetant un peu dans le futur, que ce talent se trouvera souvent bien mal exploité.
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Écrit dans la foulée du mini album, Walls Of Jericho vient titiller les oreilles des metalleux en cette féconde année 1985 (le nombre de sorties majeures cette année là en fait un must). La pochette annonce clairement la couleur : Fangface détruisant une muraille sans plus se soucier des défenseurs de la ville que ça, comme le symbole d'un disque direct et "in your face".
Après une courte introduction reprenant le célèbre thème du "happy Halloween" ayant déjà ouvert le mini LP, on arrive aux choses sérieuses avec Ride The Sky, un monumental morceau d'accroche, rapide, au refrain simple et concis, ponctué par un long solo à la Judas Priest où les deux guitaristes, Kai Hansen et Michael Weikath se succèdent avant de se livrer à des joutes endiablées mais qui renient pas la mélodie. Et on se rend bien vite compte que finalement, rien n'a vraiment changé par rapport au mini éponyme : c'est rapide, la section rythmique en impose et Hansen n'a pas progressé au chant, toujours à la limite de la rupture.
Mais est-il possible de refaire passer la pilule sur neuf titres en ayant toujours le pied collé à l'accélérateur ? Les musiciens se sont peut-être posés la question vu qu'ils varient leur propos. Plutôt que de jouer sur la vitesse d'exécution, ils se risquent avec plus ou moins de bonheur aux mid tempos (entre le bon Gorgar et le très moyen Reptile, le fossé semble énorme). Le résultat n'en est que plus présent. Helloween ne joue pas de façon rectiligne, il donne du relief à son œuvre, parfois en usant de stratagèmes comme l'ambiance live de Heavy Metal (Is The Law) qui colle parfaitement à l'idée que veut dégager le groupe : le heavy se doit d'être une fête.
Car Helloween évolue également dans ses paroles. Si l'on retrouve comme sur le mini LP des textes qui, sans être noirs, ne sont pas forcément gais, on se voit également confronté à quelques déconnades qui peuvent laisser pantois, comme pour Gorgar qui parle de la dépendance néfaste pour le porte-monnaie des hommes face aux flippers (de nos jours, ce serait "WoW will eat you" dans le texte...).
Sans évoluer, Helloween s'est affiné et propose un album entier et bien plus léché que ce que l'on peut penser aux premiers abords, comme en atteste How Many Tears, véritable point d'orgue du disque, qui offre un final éblouissant avec son break d'un calme sulfureux, annonciateur d'une tempête, d'un orage fracassant.
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