JUDAS PRIEST | biographie / discographie / line up

Judas Priest ou l'un des plus anciens groupes de Heavy.
Le combo se crée à Birmingham - Angleterre - au début des années 1970, sous l'impulsion du guitariste K.K. Downing et du bassiste Ian Hill, amis d'enfance.
Bientôt rejoins par Rob Halford (chant), Glenn Tipton (guitare) et Scott Travis (batterie), les compères choisissent leur nom de scène en référence à une chanson de Bob Dylan : The Ballad of Frankie Lee and Judas Priest.
Après plusieurs changements de line-up, le groupé enregistre ses premiers albums. Le moins qu'on puisse dire c'est que ces débuts sont assez chaotiques... Les opus Rocka Rolla (1974) et Sad Wings of Destiny (1976) passent globalement inaperçus bien qu'ils annoncent déjà les prémices du Hard avec leurs guitares puissantes, une rythmique martiale et des thèmes violents ou sexuels.
Le jeu de scène de Judas Priest reste quant à lui assez mythique avec des tenues en cuir clouté, un spectacle scénique machiste (fouet et groupies en cuissardes et képi) et la fameuse entrée sur scène en Harley.
Il faudra attendre la fin des années 1970 et les sorties de Sin After Sin, Stained Class, Killing Machine et le live Unleashed In The East pour que le groupe explose en notoriété.
Le succès est donc au rendez-vous et Judas Priest pose ici les jalons de ce qu'on allait bientôt appeler la « New wave of British Heavy metal ».
Avec des morceaux de la trempe de Livin’ after midnight et Breaking the law, les anglais atteignent le rang de groupe culte et influence par la même occasion bon nombre de grand du milieu (Anthrax, Metallica, Slayer ou Venom).
Point Of Entry en 1981 et le célèbre Screaming For Vengeance sorti l'année suivante, viennent confirmer le statut du groupe.
Mais ce succès les rattrape et Judas Priest se retrouve devant la justice américaine après qu'un fan suicidaire demande la mort suite à des prétendus messages subliminaux sur le disque Stained Class... Bien que traînés devant les tribunaux du puritanisme paranoïaque d'outre atlantique, le groupe n'écopera d'aucune condamnation.
La fin des années 1980 aura la peau du Judas Priest. La concurrence est rude dans ces années et le médiocre Priest... Live! n'arrangea rien.
Pourtant en 1990, Judas Priest signe l'excellent album Painkiller, dernier du chanteur Rob Halford qui quitte le groupe la même année.
La pause s'impose comme on dit et Judas Priest mettra 6 ans a recruter Tim « Ripper » Owens (un fan pur souche du groupe) pour remplacer Rob.
Sort alors Jugulator en 1997, et Demolition en 2001. Mais le public ne suit pas et Judas Priest ne trouve pas son second souffle.
En 2003, Halford ré-intègre la formation. Les anglais signe Angel Of Retribution en 2005 et Nostradamus en 2008.

Pour info, Halford s'est lancé dans 2 projets : l’anecdotique groupe Fight et l'atypique Two (groupe electro-indus) en compagnie de Trent Reznor (NIN).

En 2011, le guitariste d'origine du groupe, K.K. Downing, quitte Judas Priest et se fait remplacer par Richie Faulkner pour la grande tournée Epitaph World Tour.