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Deadwing | chronique
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01- Deadwing
02- Shallow
03- Lazarus
04- Halo
05- Arriving Somewhere But Not Here
06- Mellotron Scratch
07- Open Car
08- The Start Of Something Beautiful
09- Glass Arm Shattering
02- Shallow
03- Lazarus
04- Halo
05- Arriving Somewhere But Not Here
06- Mellotron Scratch
07- Open Car
08- The Start Of Something Beautiful
09- Glass Arm Shattering
Secouez l'arbre à porcs-épics... par Doc
Deadwing veut dire « du côté de la mort » ou quelque chose dans le style (le mot n'existe pas véritablement). A titre de comparaison, leftwing veut dire « gauchiste », « de gauche », je vous laisse mieux traduire le titre du disque.
Deadwing est sans doute l’album de Porcupine Tree qui a reçu l’accueil le plus glacial, autant de la part du public à tendance métalleux que de celui à tendance progressif. Non pas que l’album soit une pure bouse, mais il fut une énorme déception pour beaucoup. On attendait mieux. Et il faut bien dire qu’il y a pléthore de morceaux parfaitement dispensables, au premier rang desquels : Shallow, Open Car ou Halo. Je passe donc sur ces pistes, je n’aime pas critiquer Porcupine Tree. Mais c’est un silence qui en dit long.
L’album est globalement, comme In Absentia, dominé par les grosses rythmiques bien comme il faut. La première piste, Deadwing, embraye directement sur un gros riff, assez jouissif. Le morceau est assez répétitif mais en même temps assez mélodique pour qu’on ne s’ennuie pas. La fin (le dernier quart) est un peu décevant, on pouvait s’attendre à plus de violence ou plus de bizzarerie. Deadwing reste somme toute quelque chose d’assez classique.
J’ai un faible par contre pour Lazarus, piste très courte, musique pop et atmosphère nostalgique. Sans être absolument merveilleux, c’est assez beau, dans la plus pure tradition de la pop britannique.
Mais le gros morceau du disque, la perle rutilante, c’est évidemment Arriving Somewhere But Not Here, morceau progressif de 12 minutes comme on les aime. Le chant de Steve Wilson est absolument superbe, ça donne des frissons partout, bref, bref. La première partie du morceau est très calme, tout en arpège, assez psychédélique (avec notamment ce solo de guitare à tomber raide). Les guitares saturées se ramènent à l’exacte moitié de la musique. La musique me fait penser à tellement de choses, à Opeth bien sûr, mais aussi à Pink Floyd ou à Spock’s Beard.
Mellotron Scratch rend hommage au mellotron, l’instrument bizzaroïde caractéristique du rock progressif, tous les plus grands, King Crimson, Genesis, Yes, etc., en ont usé et abusé. Le morceau est sympathique, sans être une composition incroyable. L’intérêt principal repose dans la montée du milieu et les canons à la fin (à la manière de Spock’s Beard, j’aime beaucoup ça).
The Start of Something Beautiful est dans la lignée de Arriving Somewhere, il est plus violent, plus puissant, mais aussi moins percutant, un peu moins beau. Certains passages sont même un peu lassant. Glass Arm Shattering, qui cloture le disque, et à l’inverse très calme, très mélodique et apaisée. La musique est bien construite, on se laisse facilement porter.
Au niveau des musiciens, le nouveau batteur, Gavin Harrison s’intègre parfaitement et son jeu est irréprochable. Rien à dire, ni du côté des claviers, ni de la basse, ni de la guitare. Tout est impeccable, et la production énormissime, comme d’habitude. A noter, deux invités de marque, deux chanteurs-guitaristes : Adrian Belew (de King Crimson) qui réalise le solo de guitare très crimsonien de Deadwing, et Mikael Akerfeldt (d’Opeth) qui officie lui sur Arriving Somewhere But Not Here.
Donc c’est un album qui a son intérêt si on fait abstraction d’un quart des morceaux. Il reste alors des petits îlots de toute beauté qui valent amplement le détour, et puis, bien sûr cet iceberg superbe qu’est Arriving Somewhere. Mais même sur cette musique que j’adore, je trouve qu’ils auraient pu aller plus loin, être plus ambitieux, se faire encore plus provocateurs. J’applique cela à tout l’album. Steve Wilson est un génie, qui n’a rien perdu de son génie. Gageons qu’il s’agit d’une mauvaise passe. Rien ne permet de descendre Porcupine Tree aux enfers comme l’ont fait beaucoup de critiques.
+ r�agir [ 8 commentaires ]
Deadwing veut dire « du côté de la mort » ou quelque chose dans le style (le mot n'existe pas véritablement). A titre de comparaison, leftwing veut dire « gauchiste », « de gauche », je vous laisse mieux traduire le titre du disque.
Deadwing est sans doute l’album de Porcupine Tree qui a reçu l’accueil le plus glacial, autant de la part du public à tendance métalleux que de celui à tendance progressif. Non pas que l’album soit une pure bouse, mais il fut une énorme déception pour beaucoup. On attendait mieux. Et il faut bien dire qu’il y a pléthore de morceaux parfaitement dispensables, au premier rang desquels : Shallow, Open Car ou Halo. Je passe donc sur ces pistes, je n’aime pas critiquer Porcupine Tree. Mais c’est un silence qui en dit long.
L’album est globalement, comme In Absentia, dominé par les grosses rythmiques bien comme il faut. La première piste, Deadwing, embraye directement sur un gros riff, assez jouissif. Le morceau est assez répétitif mais en même temps assez mélodique pour qu’on ne s’ennuie pas. La fin (le dernier quart) est un peu décevant, on pouvait s’attendre à plus de violence ou plus de bizzarerie. Deadwing reste somme toute quelque chose d’assez classique.
J’ai un faible par contre pour Lazarus, piste très courte, musique pop et atmosphère nostalgique. Sans être absolument merveilleux, c’est assez beau, dans la plus pure tradition de la pop britannique.
Mais le gros morceau du disque, la perle rutilante, c’est évidemment Arriving Somewhere But Not Here, morceau progressif de 12 minutes comme on les aime. Le chant de Steve Wilson est absolument superbe, ça donne des frissons partout, bref, bref. La première partie du morceau est très calme, tout en arpège, assez psychédélique (avec notamment ce solo de guitare à tomber raide). Les guitares saturées se ramènent à l’exacte moitié de la musique. La musique me fait penser à tellement de choses, à Opeth bien sûr, mais aussi à Pink Floyd ou à Spock’s Beard.
Mellotron Scratch rend hommage au mellotron, l’instrument bizzaroïde caractéristique du rock progressif, tous les plus grands, King Crimson, Genesis, Yes, etc., en ont usé et abusé. Le morceau est sympathique, sans être une composition incroyable. L’intérêt principal repose dans la montée du milieu et les canons à la fin (à la manière de Spock’s Beard, j’aime beaucoup ça).
The Start of Something Beautiful est dans la lignée de Arriving Somewhere, il est plus violent, plus puissant, mais aussi moins percutant, un peu moins beau. Certains passages sont même un peu lassant. Glass Arm Shattering, qui cloture le disque, et à l’inverse très calme, très mélodique et apaisée. La musique est bien construite, on se laisse facilement porter.
Au niveau des musiciens, le nouveau batteur, Gavin Harrison s’intègre parfaitement et son jeu est irréprochable. Rien à dire, ni du côté des claviers, ni de la basse, ni de la guitare. Tout est impeccable, et la production énormissime, comme d’habitude. A noter, deux invités de marque, deux chanteurs-guitaristes : Adrian Belew (de King Crimson) qui réalise le solo de guitare très crimsonien de Deadwing, et Mikael Akerfeldt (d’Opeth) qui officie lui sur Arriving Somewhere But Not Here.
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