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The Dreamer's Hideaway | chronique
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01- Rocket Smoke
02- The Dreamer's Hideaway
03- Into The Void
04- Siren's Song
05- Corridors
06- Rising
07- Stratum
08- Walking On Clouds
09- The Worst Is Over
10- A Finger Snaps [feat. Doug de King's X]
11- At The End Of The Bridge
02- The Dreamer's Hideaway
03- Into The Void
04- Siren's Song
05- Corridors
06- Rising
07- Stratum
08- Walking On Clouds
09- The Worst Is Over
10- A Finger Snaps [feat. Doug de King's X]
11- At The End Of The Bridge
Catégorie « grosse claque » par PoC
Avec cinq albums au compteur, Klone n'en est pas à son coup d'essai. Dix années d'existence à propager du bon (gros) son dans l'Hexagone et malgré tout, la formation de Poitiers reste méconnue du « grand » public... Et pourtant, Klone mériterait sans conteste de voguer aux côtés d'un Gojira et de porter fièrement les couleurs de la french touch au delà de nos frontières. Car du talent, il y en a à la pelle chez ces six gars !
Du talent mais pas que ; impliqué, Klone ne pense pas qu'à sa pomme et — sous l'impulsion de son guitariste Guillaume Bernard — crée en 2001 le "Kollectif" (regroupant Klone, Hacride et Trepalium) qui deviendra le label promotionnel « Klonosphere », toujours prêt à soutenir de jeunes groupes prometteurs.
Sous le feu des projecteurs ou pas, Klone n'en reste pas moins un pilier bien ancré de notre scène Metal française. La critique ne s'y est d'ailleurs jamais trompée, ovationnant quasiment l'ensemble de leur discographie, de Duplicate (2003) au tournant All Seeing Eye (2008), jusqu'à l'excellent Black Days (2010). Alors qu'en est-il de The Dreamer's Hideaway ?
Qu'on se le dise tout de suite, cet opus rentre dans la catégorie « grosse claque » !
D'album de la maturité il n'est pas question — Klone s'étant trouvé depuis belle lurette —, parlons plutôt d'homogénéité. Car ce qui marque illico et ce, dès la première écoute, c'est que The Dreamer's Hideaway ne fait qu'un bloc. Compact sans étouffer par sa densité, les onze pistes sont d'une cohérence totale. Et à ce titre, seul un groupe talentueux (certes) mais surtout d'expérience peut accoucher d'un disque de cette trempe.
Souvent taxé de « groupe éponge » ne sachant recracher qu'un son fortement influencé (par Tool notamment), Klone prouve ici qu'il sait exister par lui-même avec une musique d'ambiance, très typée, véritable marque de fabrique.
Signe extrêmement positif, Klone reste en mouvement. Le son du combo ne cesse d'évoluer sans se renier. Profond, très ambiant, le groupe a choisi sur ce disque de mettre en avant les mélodies et la voix de son chanteur Yann Ligner. La prod joue alors un rôle capital. Exit le mur de son façon testostérone powa, place à des sonnorités progressives avec des guitares certes toujours incisives et foutrement inspirées, mais volontairement en retrait.
Progressif mais pas contemplatif. Klone ne s'écoute pas jouer, défaut qu'on pouvait parfois lui attribuer sur ses précédents disques, avec des morceaux qui tiraient sur la corde pour grappiller quelques secondes ; comme si durée était gage de qualité. Ici rien de tout ça, on tourne dans les cinq minutes en moyenne sur des compositions ficelées et efficaces.
Et c'est d'ailleurs une nouveauté car l'efficacité à proprement parler n'était pas le point fort du groupe : Klone s'apprivoisait sur la longueur... Or sur The Dreamer's Hideaway, avec des pistes telles que Rocket Smoke, The Dreamer's Hideaway, Rising ou Finger Snaps (feat. Doug de King's X), le groupe fait mouche sans se perdre en atermoiements.
Klone n'en a pas pour autant bridé sa créativité ou taillé dans le vif de ses riffs et ambiances alambiquées. Le combo continue d'injecter ses samples, claviers et autres instrus envoutants (à noter le superbe passage de saxophone sur la piste éponyme !). Chaque morceau est fourni et bâtit sur les fondements du groupe.
Et parmi eux, que dire de la performance de Yann Ligner ? Depuis toujours l'un des atouts de Klone, le frontman démontre une nouvelle fois toute l'étendu de son talent à travers un opus plus mélodique (Siren's Song, Into The Void). Très présente, la voix puissante de Yann rythme le disque dans les parties pêchues et accentue les ambiances omniprésentes de The Dreamer's Hideaway.
Car Klone fait partie de ces groupes qui vous transportent dans leur univers. Celui-ci est certes sombre, quelque peu angoissant mais jamais glauque. Le son est tellement travaillé qu'une certaine chaleur s'en dégage ! Klone s'ouvre même à de nouveaux horizons avec des passages très progressifs. On pense à Opeth sur le break acoustique de la piste éponyme ou sur le passage voix/basse en avant de The Worst Is Over. Un angle prometteur qu'il faudra continuer d'explorer !
D'une homogénéité complète, composé de morceaux fournis mais pragmatiques, The Dreamer's Hideaway est un album qui fera date dans l'histoire de Klone. Sûrement plus accessible que ses prédécesseurs, il devrait permettre à un nouveau public de s’immiscer dans l'univers d'un groupe talentueux, qui mérite clairement qu'on s'y attarde. Quant aux fans de la première heure, ils y trouveront plus que leur compte !
Avec tout ça, « what else ? » j'ai envie de dire.
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Avec cinq albums au compteur, Klone n'en est pas à son coup d'essai. Dix années d'existence à propager du bon (gros) son dans l'Hexagone et malgré tout, la formation de Poitiers reste méconnue du « grand » public... Et pourtant, Klone mériterait sans conteste de voguer aux côtés d'un Gojira et de porter fièrement les couleurs de la french touch au delà de nos frontières. Car du talent, il y en a à la pelle chez ces six gars !
Du talent mais pas que ; impliqué, Klone ne pense pas qu'à sa pomme et — sous l'impulsion de son guitariste Guillaume Bernard — crée en 2001 le "Kollectif" (regroupant Klone, Hacride et Trepalium) qui deviendra le label promotionnel « Klonosphere », toujours prêt à soutenir de jeunes groupes prometteurs.
Sous le feu des projecteurs ou pas, Klone n'en reste pas moins un pilier bien ancré de notre scène Metal française. La critique ne s'y est d'ailleurs jamais trompée, ovationnant quasiment l'ensemble de leur discographie, de Duplicate (2003) au tournant All Seeing Eye (2008), jusqu'à l'excellent Black Days (2010). Alors qu'en est-il de The Dreamer's Hideaway ?
Qu'on se le dise tout de suite, cet opus rentre dans la catégorie « grosse claque » !
D'album de la maturité il n'est pas question — Klone s'étant trouvé depuis belle lurette —, parlons plutôt d'homogénéité. Car ce qui marque illico et ce, dès la première écoute, c'est que The Dreamer's Hideaway ne fait qu'un bloc. Compact sans étouffer par sa densité, les onze pistes sont d'une cohérence totale. Et à ce titre, seul un groupe talentueux (certes) mais surtout d'expérience peut accoucher d'un disque de cette trempe.
Souvent taxé de « groupe éponge » ne sachant recracher qu'un son fortement influencé (par Tool notamment), Klone prouve ici qu'il sait exister par lui-même avec une musique d'ambiance, très typée, véritable marque de fabrique.
Signe extrêmement positif, Klone reste en mouvement. Le son du combo ne cesse d'évoluer sans se renier. Profond, très ambiant, le groupe a choisi sur ce disque de mettre en avant les mélodies et la voix de son chanteur Yann Ligner. La prod joue alors un rôle capital. Exit le mur de son façon testostérone powa, place à des sonnorités progressives avec des guitares certes toujours incisives et foutrement inspirées, mais volontairement en retrait.
Progressif mais pas contemplatif. Klone ne s'écoute pas jouer, défaut qu'on pouvait parfois lui attribuer sur ses précédents disques, avec des morceaux qui tiraient sur la corde pour grappiller quelques secondes ; comme si durée était gage de qualité. Ici rien de tout ça, on tourne dans les cinq minutes en moyenne sur des compositions ficelées et efficaces.
Et c'est d'ailleurs une nouveauté car l'efficacité à proprement parler n'était pas le point fort du groupe : Klone s'apprivoisait sur la longueur... Or sur The Dreamer's Hideaway, avec des pistes telles que Rocket Smoke, The Dreamer's Hideaway, Rising ou Finger Snaps (feat. Doug de King's X), le groupe fait mouche sans se perdre en atermoiements.
Klone n'en a pas pour autant bridé sa créativité ou taillé dans le vif de ses riffs et ambiances alambiquées. Le combo continue d'injecter ses samples, claviers et autres instrus envoutants (à noter le superbe passage de saxophone sur la piste éponyme !). Chaque morceau est fourni et bâtit sur les fondements du groupe.
Et parmi eux, que dire de la performance de Yann Ligner ? Depuis toujours l'un des atouts de Klone, le frontman démontre une nouvelle fois toute l'étendu de son talent à travers un opus plus mélodique (Siren's Song, Into The Void). Très présente, la voix puissante de Yann rythme le disque dans les parties pêchues et accentue les ambiances omniprésentes de The Dreamer's Hideaway.
Car Klone fait partie de ces groupes qui vous transportent dans leur univers. Celui-ci est certes sombre, quelque peu angoissant mais jamais glauque. Le son est tellement travaillé qu'une certaine chaleur s'en dégage ! Klone s'ouvre même à de nouveaux horizons avec des passages très progressifs. On pense à Opeth sur le break acoustique de la piste éponyme ou sur le passage voix/basse en avant de The Worst Is Over. Un angle prometteur qu'il faudra continuer d'explorer !
D'une homogénéité complète, composé de morceaux fournis mais pragmatiques, The Dreamer's Hideaway est un album qui fera date dans l'histoire de Klone. Sûrement plus accessible que ses prédécesseurs, il devrait permettre à un nouveau public de s’immiscer dans l'univers d'un groupe talentueux, qui mérite clairement qu'on s'y attarde. Quant aux fans de la première heure, ils y trouveront plus que leur compte !
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