zonemetal > chroniques > Superbutt > Music for Animals
Music for Animals | chronique
acheter cet album
01- Cleaver
02- Best plays
03- The devil you run with
04- Natasha
05- Out of reach
06- Of this gloom
07- Ugly head
08- Evil blues
09- Revolting kids
10- The murder of socrates
02- Best plays
03- The devil you run with
04- Natasha
05- Out of reach
06- Of this gloom
07- Ugly head
08- Evil blues
09- Revolting kids
10- The murder of socrates
« Il n'y a pas de femmes moches, juste des verres de vodka trop petits » par Uldor
Tout comme il n'y a pas de mauvais musiciens, seulement des compos inefficaces.
Superbutt semble justement faire partie de ces groupes dont les principaux leitmotivs se nomment efficacité et constance avant toutes choses. C'est assez rare de nos jours pour leur donner un bon point d'entrée de jeu.
Formation hongroise (!) créée en 2000, Superbutt officie dans un style que l'on pourrait qualifier de Rock/Nü Metal. Vous aussi cette étiquette a tendance a vous faire peur? On est dans le même camp. Et pourtant, leur 5éme album, Music For Animals, démontre que le groupe en a bien plus dans le bide que ce qu'on l'on pourrait imaginer.
Tout comme eux n'y allons donc pas par quatre chemins : c'est carré, groovy et efficace, accessible sans jamais tomber dans la facilité ou la banalité. Ni plus, ni moins! Difficile de s'emmerder durant ces 41 minutes de compos survitaminés et immédiates. C'est là que réside tout le talent de Superbutt : derrière une apparente simplicité se cache le travail acharné de musiciens passionnés sur leurs instruments, sur leurs compositions ainsi que sur le contenu de leur album. Réussir a obtenir cette qualité de travail tout en laissant l'auditeur de se concentrer sur l'extraordinaire explosion d'énergie ici déployée, c'est pas offert a tout le monde!
Guitares ravageuses de nuques et mélodies accrocheuses cohabitent parfaitement sans jamais virer vers la faute de gout ou le break forcé comme bien trop souvent dans ce style. Non, ici, tout semble en cohésion parfaite et fluide. Cohésion appuyée par un son lourd et chaud où tout les instruments ressortent avec une puissance démentielle sans jamais se desservir les uns les autres. Superbutt n'oublie pas même cette superbe basse à la Mudvayne ou à la Korn qui vient renforcer la batterie tout en faisant la liaison avec les grattes et qui permet ainsi d’alourdir encore le son.
Un style qui s'affirme également grâce un chanteur impressionnant : lourd, viril, mélodique et vivant à la fois - ainsi que par des gratteux qui, inspirés au delà de leurs influences Néo, piochent également dans le territoire du Whisky (Même si on parle plutôt d'amateurs de Vodka dans le cas présent, attention aux mélanges!) avec des riffs plus proches d'un Damage Plan ou d'un Black Label Society (l'intro de "The Devil You Run With") que d'un SOAD. On savourera a leur juste valeur ces petits solos discrets mais bien exécutés en notant que chez eux on n'oublie jamais d'inculquer un peu de mélodie dans tout ça ("Natasha").
Ainsi, les compos font toutes preuves d'une efficacité maximum, allant toujours droit au but tout en se permettant néanmoins un brin d'audace pour convaincre même les plus exigeants. Même ceux là seront tenus en haleine jusqu’à la fin tant l'album est bien composé de bout en bout, grâce à cette capacité à varier les ambiances tout en formant un bloc cohérent et massif. Que ce soit en teintant ses morceaux de Thrash, de Groove ou de Hardcore, Superbutt parvient toujours à insuffler cet irrésistible feeling rock'n'roll qui donne envie de sauter partout. De plus, pas de longueurs inutiles, comme je le disais plus haut, on va droit au but, direct à l'essentiel (il suffira d'écouter l'intro de "Cleaver" qui ouvre l'album pour s'en rendre compte!).
Vous l'aurez compris, Superbutt n'invente pas grand chose, mais sait ce qu'il fait et sait magnifiquement bien le faire tout en ouvrant, l'air de rien, le champ de sa musique à un maximum d'influences qu'il sait digérer pour en faire une mixture cohérente et crédible. Un groupe avec plus d'ambitions qu'il n'y parait et qui ravira beaucoup d'amateurs de styles différents, de Mudvayne à Pantera.
On ne demande qu'a les voir en concert par chez nous dès que l'occasion s'en présente!
Enjoy !
+ r�agir [ 8 commentaires ]
Tout comme il n'y a pas de mauvais musiciens, seulement des compos inefficaces.
Superbutt semble justement faire partie de ces groupes dont les principaux leitmotivs se nomment efficacité et constance avant toutes choses. C'est assez rare de nos jours pour leur donner un bon point d'entrée de jeu.
Formation hongroise (!) créée en 2000, Superbutt officie dans un style que l'on pourrait qualifier de Rock/Nü Metal. Vous aussi cette étiquette a tendance a vous faire peur? On est dans le même camp. Et pourtant, leur 5éme album, Music For Animals, démontre que le groupe en a bien plus dans le bide que ce qu'on l'on pourrait imaginer.
Tout comme eux n'y allons donc pas par quatre chemins : c'est carré, groovy et efficace, accessible sans jamais tomber dans la facilité ou la banalité. Ni plus, ni moins! Difficile de s'emmerder durant ces 41 minutes de compos survitaminés et immédiates. C'est là que réside tout le talent de Superbutt : derrière une apparente simplicité se cache le travail acharné de musiciens passionnés sur leurs instruments, sur leurs compositions ainsi que sur le contenu de leur album. Réussir a obtenir cette qualité de travail tout en laissant l'auditeur de se concentrer sur l'extraordinaire explosion d'énergie ici déployée, c'est pas offert a tout le monde!
Guitares ravageuses de nuques et mélodies accrocheuses cohabitent parfaitement sans jamais virer vers la faute de gout ou le break forcé comme bien trop souvent dans ce style. Non, ici, tout semble en cohésion parfaite et fluide. Cohésion appuyée par un son lourd et chaud où tout les instruments ressortent avec une puissance démentielle sans jamais se desservir les uns les autres. Superbutt n'oublie pas même cette superbe basse à la Mudvayne ou à la Korn qui vient renforcer la batterie tout en faisant la liaison avec les grattes et qui permet ainsi d’alourdir encore le son.
Un style qui s'affirme également grâce un chanteur impressionnant : lourd, viril, mélodique et vivant à la fois - ainsi que par des gratteux qui, inspirés au delà de leurs influences Néo, piochent également dans le territoire du Whisky (Même si on parle plutôt d'amateurs de Vodka dans le cas présent, attention aux mélanges!) avec des riffs plus proches d'un Damage Plan ou d'un Black Label Society (l'intro de "The Devil You Run With") que d'un SOAD. On savourera a leur juste valeur ces petits solos discrets mais bien exécutés en notant que chez eux on n'oublie jamais d'inculquer un peu de mélodie dans tout ça ("Natasha").
Ainsi, les compos font toutes preuves d'une efficacité maximum, allant toujours droit au but tout en se permettant néanmoins un brin d'audace pour convaincre même les plus exigeants. Même ceux là seront tenus en haleine jusqu’à la fin tant l'album est bien composé de bout en bout, grâce à cette capacité à varier les ambiances tout en formant un bloc cohérent et massif. Que ce soit en teintant ses morceaux de Thrash, de Groove ou de Hardcore, Superbutt parvient toujours à insuffler cet irrésistible feeling rock'n'roll qui donne envie de sauter partout. De plus, pas de longueurs inutiles, comme je le disais plus haut, on va droit au but, direct à l'essentiel (il suffira d'écouter l'intro de "Cleaver" qui ouvre l'album pour s'en rendre compte!).
Vous l'aurez compris, Superbutt n'invente pas grand chose, mais sait ce qu'il fait et sait magnifiquement bien le faire tout en ouvrant, l'air de rien, le champ de sa musique à un maximum d'influences qu'il sait digérer pour en faire une mixture cohérente et crédible. Un groupe avec plus d'ambitions qu'il n'y parait et qui ravira beaucoup d'amateurs de styles différents, de Mudvayne à Pantera.
On ne demande qu'a les voir en concert par chez nous dès que l'occasion s'en présente!
Enjoy !
+ r�agir [ 8 commentaires ]
NOUVEAUTÉS
RECHERCHE
Moonspell
[ paroles ]
1755
Korn [ paroles ]
The Serenity Of Suffering
Metallica [ paroles ]
Hardwired...To Self-Destruct
Gojira [ paroles ]
Magma
Motorhead [ paroles ]
Bad Magic
Behemoth [ paroles ]
The Satanist
Paradise Lost [ paroles ]
The Plague Within
1755
Korn [ paroles ]
The Serenity Of Suffering
Metallica [ paroles ]
Hardwired...To Self-Destruct
Gojira [ paroles ]
Magma
Motorhead [ paroles ]
Bad Magic
Behemoth [ paroles ]
The Satanist
Paradise Lost [ paroles ]
The Plague Within
________________
RECHERCHE