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Chameleon | chronique
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-- Disque I --
01- First Time
02- When The Sinner
03- I Don't Wanna Cry No More
04- Crazy Cat
05- Giants
06- Windmill
07- Revolution Now
08- In The Night
09- Music
10- Step Out Of Hell
11- I Believe
12- Longing
-- Disque II --
01- I Don't Care You Don't Care
02- Oriental Journey
03- Cut In The Middle
04- Introduction
05- Get Me Out Of Here
06- Red Socks And The Smell Of Trees
07- Ain't Got Nothin' Better
08- Windmill (démo)
01- First Time
02- When The Sinner
03- I Don't Wanna Cry No More
04- Crazy Cat
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07- Revolution Now
08- In The Night
09- Music
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11- I Believe
12- Longing
-- Disque II --
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02- Oriental Journey
03- Cut In The Middle
04- Introduction
05- Get Me Out Of Here
06- Red Socks And The Smell Of Trees
07- Ain't Got Nothin' Better
08- Windmill (démo)
Citrouille camouflée par Schakal
Après l'échec de Pink Bubbles Go Ape, Helloween se devait de réagir, sous peine de disparaître dans la nuée et de glisser inexorablement vers les profondeurs de l'oubli. Rien que ça. Aussi, ils vont faire appel à Michael Wagener (à qui l'on doit Skid Row et Slave To The Grind de Skid Row par exemple) pour produire ce Chameleon qui arrive au début de l'été 1993.
Wagener lissera le son du groupe, mais il n'est pas le seul fautif dans l'affaire. A présent, Helloween n'a plus grand chose d'un groupe, il s'agit plutôt d'un ensemble d'individualités qui refuse que les autres se mêlent à leurs morceaux. Aussi, c'est un trio qui régit cet opus, Michael Weikath, Roland Grapow et Michael Kiske, chacun y allant de quatre titres pour le moins disparates.
Le premier reproche que l'on peut faire à ce Chameleon, c'est son manque d'unité et de cohérence qui en découle naturellement. Ensuite, on peut clairement en vouloir à Helloween de ne plus faire de Helloween. Sans fil conducteur, sans maintient dans le son, on ne sait plus à quel groupe on a à faire tant la formation germanique ressemble à un tribute band essayant de rendre hommage ou de faire des clins d'œil aux groupes l'ayant inspiré par le passé... ou plus récemment.
Si Weikath essaye tant bien que mal d'assurer l'essentiel et de rester dans une lignée classique avec ses First Time et Giants (peut-être le meilleur morceau de l'album), il ne parvient pas à garder la flamme et se noie lui aussi dans la masse, en signant Windmil, proche du ridicule et un Revolution Now pas très rassurant quant à sa vision des choses. A noter au passage que First Time est à la base un morceau écrit en 1985 que Kai Hansen avait refusé face aux paroles que même Bon Jovi renierait (note, j'aime bien le beau Jon, mais faut avouer que niveau ras des pâquerettes, il se pose là...).
Grapow, quant à lui, se perd dans divers délires. Officiant dans un jazz rock débridé (Crazy Cats), se risquant au hard FM (Step Out Of Hell) ou se livrant à la ballade molle ou agaçante (Music, I Don't Wanna Cry No More), il ne poursuit pas sur la lancée initiée sur Pink Bubbles Go Ape, lui qui fut le meilleur musicien de ce disque, il rentre dans le rang et se laisse aller à l'indolence et la suffisance qui caractérise ce Chameleon.
Le cas Kiske est plus délicat à gérer. Ses accointances avec la secte l'ayant embrigadé commencent à se faire clairement ressentir dans ses textes. Si musicalement il parvient à l'instar de Weikath à proposer quelques choses intéressantes comme le pop When The Sinner ou l'épique I Believe, il arrive sur le sympa mais quelconque avec Longing pour se vautrer à son tour en beauté sur In The Night...
Le fan n'aura même pas une boîte de mouchoirs offerte avec le disque pour pleurer. Son groupe fétiche semble mort. Dans son inconstance, il en devient pathétique et si cet album aurait pu le faire sans quelques titres, remplacés une fois de plus judicieusement par quelques face B de singles (I Don't Care, You Don't Care ou Ain't Got Nothin' Better en tête) et surtout, s'il avait été fait par un groupe des années '70, il aurait pu être sympathique sans être transcendant.
Helloween semble perdu. Coincé dans ses querelles intestines, plombé par un maque d'inspiration, le groupe est au bord du gouffre tant les musiciens ont oublié quelle était l'essence même de cette formation qui avait su faire rêver dans les années 80. Là, c'est un cauchemar pour tous. Et si Weikath fut soulagé que Kiske souffre d'une infection des cordes vocales pour annuler une bonne partie de la tournée, il n'était plus question pour lui de poursuivre l'aventure avec lui. Aussi le chanteur blond se fera virer, désigné comme responsable de ce fiasco. Le batteur Ingo Schwichtenberg le suivra, mais lui, miné par cette éviction et souffrant de problèmes de drogue, ne le supportera pas et il se suicidera deux ans plus tard... Chameleon se drape de l'aura de l'album maudit pour bien des raisons, cette dernière étant la plus cruelle.
Note indicative : 3/10 (faut pas pousser mémé dans les orties, surtout quand elle n'a pas de culotte, faut être logique, quoi !)
+ r�agir [ 2 commentaires ]
Après l'échec de Pink Bubbles Go Ape, Helloween se devait de réagir, sous peine de disparaître dans la nuée et de glisser inexorablement vers les profondeurs de l'oubli. Rien que ça. Aussi, ils vont faire appel à Michael Wagener (à qui l'on doit Skid Row et Slave To The Grind de Skid Row par exemple) pour produire ce Chameleon qui arrive au début de l'été 1993.
Wagener lissera le son du groupe, mais il n'est pas le seul fautif dans l'affaire. A présent, Helloween n'a plus grand chose d'un groupe, il s'agit plutôt d'un ensemble d'individualités qui refuse que les autres se mêlent à leurs morceaux. Aussi, c'est un trio qui régit cet opus, Michael Weikath, Roland Grapow et Michael Kiske, chacun y allant de quatre titres pour le moins disparates.
Le premier reproche que l'on peut faire à ce Chameleon, c'est son manque d'unité et de cohérence qui en découle naturellement. Ensuite, on peut clairement en vouloir à Helloween de ne plus faire de Helloween. Sans fil conducteur, sans maintient dans le son, on ne sait plus à quel groupe on a à faire tant la formation germanique ressemble à un tribute band essayant de rendre hommage ou de faire des clins d'œil aux groupes l'ayant inspiré par le passé... ou plus récemment.
Si Weikath essaye tant bien que mal d'assurer l'essentiel et de rester dans une lignée classique avec ses First Time et Giants (peut-être le meilleur morceau de l'album), il ne parvient pas à garder la flamme et se noie lui aussi dans la masse, en signant Windmil, proche du ridicule et un Revolution Now pas très rassurant quant à sa vision des choses. A noter au passage que First Time est à la base un morceau écrit en 1985 que Kai Hansen avait refusé face aux paroles que même Bon Jovi renierait (note, j'aime bien le beau Jon, mais faut avouer que niveau ras des pâquerettes, il se pose là...).
Grapow, quant à lui, se perd dans divers délires. Officiant dans un jazz rock débridé (Crazy Cats), se risquant au hard FM (Step Out Of Hell) ou se livrant à la ballade molle ou agaçante (Music, I Don't Wanna Cry No More), il ne poursuit pas sur la lancée initiée sur Pink Bubbles Go Ape, lui qui fut le meilleur musicien de ce disque, il rentre dans le rang et se laisse aller à l'indolence et la suffisance qui caractérise ce Chameleon.
Le cas Kiske est plus délicat à gérer. Ses accointances avec la secte l'ayant embrigadé commencent à se faire clairement ressentir dans ses textes. Si musicalement il parvient à l'instar de Weikath à proposer quelques choses intéressantes comme le pop When The Sinner ou l'épique I Believe, il arrive sur le sympa mais quelconque avec Longing pour se vautrer à son tour en beauté sur In The Night...
Le fan n'aura même pas une boîte de mouchoirs offerte avec le disque pour pleurer. Son groupe fétiche semble mort. Dans son inconstance, il en devient pathétique et si cet album aurait pu le faire sans quelques titres, remplacés une fois de plus judicieusement par quelques face B de singles (I Don't Care, You Don't Care ou Ain't Got Nothin' Better en tête) et surtout, s'il avait été fait par un groupe des années '70, il aurait pu être sympathique sans être transcendant.
Helloween semble perdu. Coincé dans ses querelles intestines, plombé par un maque d'inspiration, le groupe est au bord du gouffre tant les musiciens ont oublié quelle était l'essence même de cette formation qui avait su faire rêver dans les années 80. Là, c'est un cauchemar pour tous. Et si Weikath fut soulagé que Kiske souffre d'une infection des cordes vocales pour annuler une bonne partie de la tournée, il n'était plus question pour lui de poursuivre l'aventure avec lui. Aussi le chanteur blond se fera virer, désigné comme responsable de ce fiasco. Le batteur Ingo Schwichtenberg le suivra, mais lui, miné par cette éviction et souffrant de problèmes de drogue, ne le supportera pas et il se suicidera deux ans plus tard... Chameleon se drape de l'aura de l'album maudit pour bien des raisons, cette dernière étant la plus cruelle.
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