zonemetal > chroniques > Guns'N'Roses > Appetite For Destruction
Appetite For Destruction | chronique
acheter cet album
01- Welcome To The Jungle
02- It's So Easy
03- Nightrain
04- Out Ta Get Me
05- Mr. Brownstone
06- Paradise City
07- My Michelle
08- Think About You
09- Sweet Child O' Mine
10- You're Crazy
11- Anything Goes
12- Rocket Queen
02- It's So Easy
03- Nightrain
04- Out Ta Get Me
05- Mr. Brownstone
06- Paradise City
07- My Michelle
08- Think About You
09- Sweet Child O' Mine
10- You're Crazy
11- Anything Goes
12- Rocket Queen
Welcome to the success par Sensei
Guns’n’Roses... Qui aurait cru qu’un jour ce groupe irait squatter la rubrique chroniques de ZoneMetal ? Avec courage je vais outrer tout le monde en expliquant pourquoi ce groupe mérite d’avoir cet album sur le site !
Tout d’abord, il faut revenir en 1987. Le hard-rock était à la peine, AC/DC commençait à caler, Deep Purple prenait méchamment la poussière, Van Halen perdait Lee Roth (bien que leur album 5150 eut un énorme succès) et Def Leppard sauvait un peu les meubles avec leur mythique (?) Hysteria. Suite à cette année tout alla pour le mieux pour les rockeux !
Pour G’n’R, la vie n’était pas au beau fixe, la preuve : les musiciens étaient pauvres, comme le témoigne AxL Rose qui vivait au jour le jour tel un clodo. Le groupe est initialement une fusion de deux bands (L.A. Guns et Hollywood Rose) avec ensuite remaniement de membres. Un bon petit bordel qui a amené les musiciens à tous se connaître. Au final les cinq comparses resteront stables pour un premier EP « live » (enregistré studio avec faux public rajouté sur la bande), puis pour l’album devenu culte : Appetite for Destruction. Avant de décortiquer l’album, il faut se dire qu’ils ont mis cinq mois à le composer, dans différents studios de Californie. Aussi, là où c’est un exploit en soi, c’est que chaque chanson a été enregistrée en prise unique. Après, savoir si ça apporte quelque chose de plus, je ne sais pas vraiment, mais au final le son est bon, ni trop garage ni trop lisse, et c’est bien ce qu’on demande pour du Hard !
Bordel, trois pavés pour n’avoir encore rien dit sur le son. Passons aux choses sérieuses : globalement c’est du très bon. Objectivement parlant. On a le droit à 12 pistes qui explorent chacune les différents rock, principalement le blues et le hard. La force des Guns’N’Roses, c’est que même si aujourd’hui on ne cite que Slash et AxL pour les désigner, c’est justement un ensemble cohérent et aucune tête qui sort au long de cet album. Alors oui AxL est un putain de frontman, oui Slash est un gratteux de folie, mais rien à branler ici, les cinq membres ne font qu’un, un peu comme les 3 mousquetaires + Albert. Bon ce sera dur de ne pas expliquer le talent des deux monsieurs cités précédemment (pas Albert hein), mais limiter les Guns à une guitare et une voix, je trouve cela criminel. Le seul reproche par contre que je peux faire à cet Appetite For Destruction, c’est la mise en retrait de la batterie, du moins elle se contente de suivre le rythme et de lancer les pistes (Nightrain, Think About You, You’re Crazy), sauf exception (début de Rocket Queen). La basse suit bien les guitares, mais bon, elle non plus ne peut pas se permettre de se taper l’affiche à l’ensemble de l’album. Mais contrairement à un AC/DC (très bon exemple), les deux musicos ne sont pas limités à faire trois notes et deux coups de baguettes pour remplir les pistes, ils mettent le rythme et permettent de dégager une force simple avec le reste.
Et le reste, c’est quoi ? Izzy Stradlin, Slash et AxL Rose. Les deux guitaristes tiennent un talent indéniable, un sens du rythme et du groove exceptionnel. Izzy est principalement rythmique mais se permet un bon petit solo « battle » avec Slash sur Anything Goes et bordel, bien que leurs styles soient différents, on entend là un putain de feeling et une excellente complicité entre les deux gratteux, on ne sent pas une pitié de Slash envers Izzy du genre « tiens je te laisse te mettre un peu en avant mais vraiment parce que je suis gentil », et ça se sent lors de l’écoute. Les membres étaient à l’époque encore tous au même niveau, serrés les uns aux autres. Après c’est certain que Slash apporte de façon évidente quelque chose aux musiques, en se posant en lead guitariste, et il mérite bien son titre aujourd’hui de "Guitar Hero". À 22 ans, il délivre une prestation de haute voltige, qu’il n’a jamais su confirmer malheureusement. Du feeling à tout bout de champ, et en continu. Ses petites notes sur Welcome To The Jungle (par exemple) qui rajoutent du style, un son de guitare clean et bien géré, et une vitesse d’exécution incroyable. Il pond en plus du rythme des soli incroyables et, comme je disais, ne cherche vraiment pas à se mettre en avant (contrairement à chez Velvet Revolver). En plus de ça, il improvise des soli calmes (Welcome To The Jungle, Mr. Brownstone) et d’énormes prestations (Paradise City).
Enfin il y a AxL qui tape dans une voix pas forcément originale pour du hard, mais qu’on peut mettre au milieu de Bon Scott et de Ian Gillan. Sa voix est tout de même reconnaissable entre mille et sait s’adapter au genre des pistes (Outta Get Me, Sweet Child O’ Mine, My Michelle ). Mention spéciale à So Easy, seule chanson (presque si on néglige Mr. Brownstone) où il chante principalement en « grave » et c’est agréable aussi pour les tympans. Après l’autre spécialité c’est sa faculté avec Slash à mettre en symbiose leurs sons guitare/voix (solo de Welcome To The Jungle).
C’est dur de parler de chaque chanson… Certaines vont sortir par rapport à d’autres, mais c’est simplement car elles sont plus « connues » initialement, car au final l’album est homogène bien que chaque piste tape dans un style différent. Certains resteront sur la bombe Welcome To The Jungle, d’autres préfèreront les côtés rock de My Michelle et You’re Crazy, le côté blues de Sweet Child O’ Mine en a ému plus d’un, et personnellement je reste sur l’atomique So Easy et la dantesque Paradise City.
Je ne peux que vous dire, si vous arrivez à supporter la voix (si ce n’est pas le cas alors que vous adhérez à AC/DC je ne comprendrai vraiment pas), de vous jeter sur ce fuckin’ album que l’on peut considérer comme l’UNIQUE album des bonshommes, le reste étant fade ou totalement foiré (rigolons tous en chœur pour Chinese Democracy).
Ah oui, pour finir une petite anecdote sur l’album et sa sortie. Sachez qu’il a mis un an à avoir du succès, car initialement la pochette était jugée de mauvais goût et qu’ils ont dû la changer au bout d’un moment, et c’est à ce moment là que MTV qui refusait jusqu’alors de passer un clip à la télé décida de changer de bord et de passer tardivement le clip de Welcome To The Jungle. (Mal)heureusement pour eux, pas mal de gens regardaient encore la chaîne au moment de la diffusion et la musique fut énormément plébiscitée. Et là ce fut le début de la fin de la vie de misère pour ces cinq gaillards et ce n’est pas forcément un bien quand on voit ce qu’ils ont donné globalement par la suite. Merci de votre lecture.
(ne me flagellez paaaaaaaas !)
+ r�agir [ 23 commentaires ]
Guns’n’Roses... Qui aurait cru qu’un jour ce groupe irait squatter la rubrique chroniques de ZoneMetal ? Avec courage je vais outrer tout le monde en expliquant pourquoi ce groupe mérite d’avoir cet album sur le site !
Tout d’abord, il faut revenir en 1987. Le hard-rock était à la peine, AC/DC commençait à caler, Deep Purple prenait méchamment la poussière, Van Halen perdait Lee Roth (bien que leur album 5150 eut un énorme succès) et Def Leppard sauvait un peu les meubles avec leur mythique (?) Hysteria. Suite à cette année tout alla pour le mieux pour les rockeux !
Pour G’n’R, la vie n’était pas au beau fixe, la preuve : les musiciens étaient pauvres, comme le témoigne AxL Rose qui vivait au jour le jour tel un clodo. Le groupe est initialement une fusion de deux bands (L.A. Guns et Hollywood Rose) avec ensuite remaniement de membres. Un bon petit bordel qui a amené les musiciens à tous se connaître. Au final les cinq comparses resteront stables pour un premier EP « live » (enregistré studio avec faux public rajouté sur la bande), puis pour l’album devenu culte : Appetite for Destruction. Avant de décortiquer l’album, il faut se dire qu’ils ont mis cinq mois à le composer, dans différents studios de Californie. Aussi, là où c’est un exploit en soi, c’est que chaque chanson a été enregistrée en prise unique. Après, savoir si ça apporte quelque chose de plus, je ne sais pas vraiment, mais au final le son est bon, ni trop garage ni trop lisse, et c’est bien ce qu’on demande pour du Hard !
Bordel, trois pavés pour n’avoir encore rien dit sur le son. Passons aux choses sérieuses : globalement c’est du très bon. Objectivement parlant. On a le droit à 12 pistes qui explorent chacune les différents rock, principalement le blues et le hard. La force des Guns’N’Roses, c’est que même si aujourd’hui on ne cite que Slash et AxL pour les désigner, c’est justement un ensemble cohérent et aucune tête qui sort au long de cet album. Alors oui AxL est un putain de frontman, oui Slash est un gratteux de folie, mais rien à branler ici, les cinq membres ne font qu’un, un peu comme les 3 mousquetaires + Albert. Bon ce sera dur de ne pas expliquer le talent des deux monsieurs cités précédemment (pas Albert hein), mais limiter les Guns à une guitare et une voix, je trouve cela criminel. Le seul reproche par contre que je peux faire à cet Appetite For Destruction, c’est la mise en retrait de la batterie, du moins elle se contente de suivre le rythme et de lancer les pistes (Nightrain, Think About You, You’re Crazy), sauf exception (début de Rocket Queen). La basse suit bien les guitares, mais bon, elle non plus ne peut pas se permettre de se taper l’affiche à l’ensemble de l’album. Mais contrairement à un AC/DC (très bon exemple), les deux musicos ne sont pas limités à faire trois notes et deux coups de baguettes pour remplir les pistes, ils mettent le rythme et permettent de dégager une force simple avec le reste.
Et le reste, c’est quoi ? Izzy Stradlin, Slash et AxL Rose. Les deux guitaristes tiennent un talent indéniable, un sens du rythme et du groove exceptionnel. Izzy est principalement rythmique mais se permet un bon petit solo « battle » avec Slash sur Anything Goes et bordel, bien que leurs styles soient différents, on entend là un putain de feeling et une excellente complicité entre les deux gratteux, on ne sent pas une pitié de Slash envers Izzy du genre « tiens je te laisse te mettre un peu en avant mais vraiment parce que je suis gentil », et ça se sent lors de l’écoute. Les membres étaient à l’époque encore tous au même niveau, serrés les uns aux autres. Après c’est certain que Slash apporte de façon évidente quelque chose aux musiques, en se posant en lead guitariste, et il mérite bien son titre aujourd’hui de "Guitar Hero". À 22 ans, il délivre une prestation de haute voltige, qu’il n’a jamais su confirmer malheureusement. Du feeling à tout bout de champ, et en continu. Ses petites notes sur Welcome To The Jungle (par exemple) qui rajoutent du style, un son de guitare clean et bien géré, et une vitesse d’exécution incroyable. Il pond en plus du rythme des soli incroyables et, comme je disais, ne cherche vraiment pas à se mettre en avant (contrairement à chez Velvet Revolver). En plus de ça, il improvise des soli calmes (Welcome To The Jungle, Mr. Brownstone) et d’énormes prestations (Paradise City).
Enfin il y a AxL qui tape dans une voix pas forcément originale pour du hard, mais qu’on peut mettre au milieu de Bon Scott et de Ian Gillan. Sa voix est tout de même reconnaissable entre mille et sait s’adapter au genre des pistes (Outta Get Me, Sweet Child O’ Mine, My Michelle ). Mention spéciale à So Easy, seule chanson (presque si on néglige Mr. Brownstone) où il chante principalement en « grave » et c’est agréable aussi pour les tympans. Après l’autre spécialité c’est sa faculté avec Slash à mettre en symbiose leurs sons guitare/voix (solo de Welcome To The Jungle).
C’est dur de parler de chaque chanson… Certaines vont sortir par rapport à d’autres, mais c’est simplement car elles sont plus « connues » initialement, car au final l’album est homogène bien que chaque piste tape dans un style différent. Certains resteront sur la bombe Welcome To The Jungle, d’autres préfèreront les côtés rock de My Michelle et You’re Crazy, le côté blues de Sweet Child O’ Mine en a ému plus d’un, et personnellement je reste sur l’atomique So Easy et la dantesque Paradise City.
Je ne peux que vous dire, si vous arrivez à supporter la voix (si ce n’est pas le cas alors que vous adhérez à AC/DC je ne comprendrai vraiment pas), de vous jeter sur ce fuckin’ album que l’on peut considérer comme l’UNIQUE album des bonshommes, le reste étant fade ou totalement foiré (rigolons tous en chœur pour Chinese Democracy).
Ah oui, pour finir une petite anecdote sur l’album et sa sortie. Sachez qu’il a mis un an à avoir du succès, car initialement la pochette était jugée de mauvais goût et qu’ils ont dû la changer au bout d’un moment, et c’est à ce moment là que MTV qui refusait jusqu’alors de passer un clip à la télé décida de changer de bord et de passer tardivement le clip de Welcome To The Jungle. (Mal)heureusement pour eux, pas mal de gens regardaient encore la chaîne au moment de la diffusion et la musique fut énormément plébiscitée. Et là ce fut le début de la fin de la vie de misère pour ces cinq gaillards et ce n’est pas forcément un bien quand on voit ce qu’ils ont donné globalement par la suite. Merci de votre lecture.
(ne me flagellez paaaaaaaas !)
+ r�agir [ 23 commentaires ]
NOUVEAUTÉS
RECHERCHE
Moonspell
[ paroles ]
1755
Korn [ paroles ]
The Serenity Of Suffering
Metallica [ paroles ]
Hardwired...To Self-Destruct
Gojira [ paroles ]
Magma
Motorhead [ paroles ]
Bad Magic
Behemoth [ paroles ]
The Satanist
Paradise Lost [ paroles ]
The Plague Within
1755
Korn [ paroles ]
The Serenity Of Suffering
Metallica [ paroles ]
Hardwired...To Self-Destruct
Gojira [ paroles ]
Magma
Motorhead [ paroles ]
Bad Magic
Behemoth [ paroles ]
The Satanist
Paradise Lost [ paroles ]
The Plague Within
________________
RECHERCHE