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Holy Driver | chronique
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01- Stand Up And Shout
02- Holy Diver
03- Gypsy
04- Caught In The Middle
05- Don't Talk To Strangers
06- Straight Through The Heart
07- Invisible
08- Rainbow In The Dark
09- Shame On The Night
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09- Shame On The Night
Machine à tubes par Mindkiller
1983. Quelle belle année pour les fans de Dio. En effet, après de nombreuses collaborations et une carrière déjà bien remplie, le Nain Chantant livre au public son premier album solo.
En effet, après s’être fait remarquer avec son deuxième groupe, Elf, Dio avait collaboré avec les plus grands. Tout d’abord à la fin des années 60 avec Ian Paice et Roger Glover pour le Butterfly Ball (vous savez, Love Is All, la grenouille qui chante avec une mandoline, c’était lui). Cette collaboration a permis à Dio d’ouvrir avec le groupe Elf pour le célèbre Deep Purple de ses compères de Butterfly Ball et aussi d’être repéré par un certain Ritchie Blackmore prêt à claquer la porte au nez de ses camarades de jeu. Il formera ainsi avec lui (et le bassiste de Elf) le groupe Ritchie Blackmore’s Rainbow. Après trois albums magnifiques une tournée phénoménale et une prise de bec avec le sieur Blackmore quant à l’orientation du groupe, Dio s’en va après l’album Long Live Rock’n’Roll de 1978. En 1980, il est embauché par un Black Sabbath sur le déclin pour remplacer Ozzy. S’en suivra deux albums (cultes) et une tournée. Mais là encore, un souci avec Iommi fera qu’il s’en ira.
En 1983 donc, Dio peut enfin s’atteler à son bébé qu’il nommera tout simplement Dio. Premier album, première pépite. Il faut dire que Ronnie a su s’entourer. Tout d’abord, il a, en quittant les Sabbat Noirs, débauché Vinnie Appice pour le prendre avec lui. Il faut dire que c’était Dio qui avait déjà conseillé ce batteur dans la semi reformation de Black Sabbath et qu’il connait bien le gaillard. Il embarquera avec lui un certain Vivian Campbell qui officiait pour le groupe de NWOBHM Sweet Savage. Ce groupe sera immortalisé à la fin des années 90 par la machine Metallica lors de leur album de reprise. En effet, on y retrouve Killing Time qui était une des premières chansons du groupe. Autant dire que Dio a quasiment révélé ce guitariste au grand public, le statut des deux n’étant pas tout à fait le même. La basse sera elle tenue par son compère de Rainbow, Jimmy Bain.
Avec un line up pareil, autant dire que la première galette de celui qui lancera les fameuses "cornes du diable" que l’on fait tous en concert allait être magnifique. Et ce fut le cas (l’album Holy Diver est à ce jour l’album le plus vendu de la discographie de Dio). Cet opus est tout simplement une machine à tubes avec le titre éponyme Holy Diver, mais aussi Stand Up And Shout, Don’t Talk To Strangers ou encore Rainbow In The Dark. Au niveau qualitatif, rien à redire. Tous les titres, à défaut d’être parfait, sont prenant. On les mémorise parfaitement et les quatre titres précités en feront preuve puisqu’ils seront à chaque fois scandés en chœur par des hordes de fans acharnés lors de chaque concert. Certes des titres de l’album seront plus faibles que d’autres (et encore) comme ce Gipsy, où, pourtant, Dio nous montre toute l’étendue de sa voix quand il force dessus, même chose pour Caught In The Middle, bien plus épique et émouvant.
Mais la palme de l’émotion reviendra à ce Don’t Talk To Strangers avec une intro digne des plus belles balades. Dio y est juste parfait sur ce titre. Reprenant les ingrédients qui ont fait la force de ses précédentes collaborations, notamment à l’époque de Rainbow sur le titre Catch The Rainbow. Mais ce n’est qu’un aperçu du titre qui alliera mélodie et force et énergie comme sur la deuxième partie du morceau où Dio montrera, là encore, toute la capacité vocale dont il était capable.
Autant dire que ce premier disque est une réussite totale. Pas un titre n’est vraiment plus faible que les autres. Cette galette se lit d’une traite sans aucun ennui. On se surprend même au bout de ces neufs titres d’être arrivés au bout de l’opus. Un des albums majeurs, avec The Last In Line, de la discographie de Dio. Un incontournable.
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1983. Quelle belle année pour les fans de Dio. En effet, après de nombreuses collaborations et une carrière déjà bien remplie, le Nain Chantant livre au public son premier album solo.
En effet, après s’être fait remarquer avec son deuxième groupe, Elf, Dio avait collaboré avec les plus grands. Tout d’abord à la fin des années 60 avec Ian Paice et Roger Glover pour le Butterfly Ball (vous savez, Love Is All, la grenouille qui chante avec une mandoline, c’était lui). Cette collaboration a permis à Dio d’ouvrir avec le groupe Elf pour le célèbre Deep Purple de ses compères de Butterfly Ball et aussi d’être repéré par un certain Ritchie Blackmore prêt à claquer la porte au nez de ses camarades de jeu. Il formera ainsi avec lui (et le bassiste de Elf) le groupe Ritchie Blackmore’s Rainbow. Après trois albums magnifiques une tournée phénoménale et une prise de bec avec le sieur Blackmore quant à l’orientation du groupe, Dio s’en va après l’album Long Live Rock’n’Roll de 1978. En 1980, il est embauché par un Black Sabbath sur le déclin pour remplacer Ozzy. S’en suivra deux albums (cultes) et une tournée. Mais là encore, un souci avec Iommi fera qu’il s’en ira.
En 1983 donc, Dio peut enfin s’atteler à son bébé qu’il nommera tout simplement Dio. Premier album, première pépite. Il faut dire que Ronnie a su s’entourer. Tout d’abord, il a, en quittant les Sabbat Noirs, débauché Vinnie Appice pour le prendre avec lui. Il faut dire que c’était Dio qui avait déjà conseillé ce batteur dans la semi reformation de Black Sabbath et qu’il connait bien le gaillard. Il embarquera avec lui un certain Vivian Campbell qui officiait pour le groupe de NWOBHM Sweet Savage. Ce groupe sera immortalisé à la fin des années 90 par la machine Metallica lors de leur album de reprise. En effet, on y retrouve Killing Time qui était une des premières chansons du groupe. Autant dire que Dio a quasiment révélé ce guitariste au grand public, le statut des deux n’étant pas tout à fait le même. La basse sera elle tenue par son compère de Rainbow, Jimmy Bain.
Avec un line up pareil, autant dire que la première galette de celui qui lancera les fameuses "cornes du diable" que l’on fait tous en concert allait être magnifique. Et ce fut le cas (l’album Holy Diver est à ce jour l’album le plus vendu de la discographie de Dio). Cet opus est tout simplement une machine à tubes avec le titre éponyme Holy Diver, mais aussi Stand Up And Shout, Don’t Talk To Strangers ou encore Rainbow In The Dark. Au niveau qualitatif, rien à redire. Tous les titres, à défaut d’être parfait, sont prenant. On les mémorise parfaitement et les quatre titres précités en feront preuve puisqu’ils seront à chaque fois scandés en chœur par des hordes de fans acharnés lors de chaque concert. Certes des titres de l’album seront plus faibles que d’autres (et encore) comme ce Gipsy, où, pourtant, Dio nous montre toute l’étendue de sa voix quand il force dessus, même chose pour Caught In The Middle, bien plus épique et émouvant.
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