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Order Of The Black | chronique
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album : Order Of The Black
groupe : Black Label Society
sortie : 2010
+ chronique Black Label Society
album : Order Of The Black
groupe : Black Label Society
sortie : 2010
+ chronique Black Label Society
01- Crazy Horse
02- Overlord
03- Parade Of The Dead
04- Darkest Days
05- Black Sunday
06- Southern Dissolution
07- Time Waits For No One
08- Godspeed Hell Bound
09- War Of Heaven
10- Shallow Grave
11- Chupacabra
12- Riders Of The Damned
13- January
02- Overlord
03- Parade Of The Dead
04- Darkest Days
05- Black Sunday
06- Southern Dissolution
07- Time Waits For No One
08- Godspeed Hell Bound
09- War Of Heaven
10- Shallow Grave
11- Chupacabra
12- Riders Of The Damned
13- January
Une belle revanche par Uldor
Autant le dire franchement, Zakk Wylde a, ces derniers mois, traversé la phase qui restera sans aucun doute la plus pourrie de toute sa carrière : tout d'abord l'interruption de la tournée Pedal To The Metal Tour avec avec Static-X et Mudvayne suite à de graves problèmes de santé dus à son amour bien connu pour le petit lait (ce qui lui vaudra de rester cloué au lit jusqu'à l'été 2010). Puis son éviction de chez Ozzy Osbourne et son remplacement par Gus.G (Firewind)... qu'il apprendra par la presse (« Ça se passe comme ça chez les Osbourne ! » ). Et enfin, pour couronner le tout, Craig Nunenmacher, pour des raisons encore obscures, quitte le navire après dix ans de bons et loyaux services au sein de la société du label noir.
Mais Zakk Wylde est un dur. Et visiblement, rien, pas même une décennie de beuverie indécente, n'abattra le guitariste. En effet, le bonhomme est désormais officiellement sobre, Will Hunt (Static-X, Evanescence) a pris la place de Craig Nunenmacher derrière les fûts, et quand à ce vieux fourbe d'Ozzy Osbourne, l'affaire a apparemment été réglé à l'amiable (du moins ne s'insultent-ils plus par presse interposées !). Et pour prouver qu'il a la gnac, il nous revient avec le premier album de Black Label Society depuis quatre ans !
Bémol : depuis quelques temps, le combo américain déçoit avec des albums certes pas mauvais, mais peu originaux. Ce huitième album a donc tout d'un enjeu crucial pour le groupe : revenir sur le devant de la scène, peut être plus grand que jamais, ou finir de crever à petit feu.
Alors autant ne pas vous faire attendre plus longtemps : (roulements de tambours s'il vous plait !), mesdames et messieurs, le dernier album de Black Label Society est une brillante réussite ! D'entrée de jeu, le groupe nous prend à la gorge avec Crazy Horse et ses guitares façon machines à broyer. La production scotche au mur, tout en restant « vraie » et en laissant de la place à tous les instruments (on pourra ainsi apprécier le jeu de John Deservio).
Le grand Zakk Wylde est incontestablement de retour, ça wawate, ça crache, les harmoniques volent dans tout les sens (et pas pour cacher un éventuel manque d'inspiration ou d'originalité comme il a déjà été dit au sujet de précédents albums). Concernant les solos, il a clairement mis le paquet, jouant plus agressif que jamais (il faut l'entendre massacrer sa guitare acoustique sur Chupacabra !). Les déboires passés sont loin, et lui, il se fait clairement plaisir, l'inspiration et la virtuosité sont là. Et quant à la nouvelle recrue, Will Hunt, il faudra admettre qu'il n'est pas en reste, apportant même une touche plus métallique encore à l'ensemble. Bien entendu le tout reste assez sludge et groovy, mais le pétage de cervicales n'en est que plus immédiat.
Même si l'ombre d'Ozzy Osbourne plane toujours plus au dessus de son chant, Zakk Wylde démontrera qu'il est également plus en voix que jamais. A l'image de son nouveau jeu de guitare, le chant se montre plus agressif et plus heavy (on aura même droit à du A Capella à la fin d'Overlord).
Bien plus qu'un excellent album, Order Of The Black voit le Black Label Society faire la synthèse de tout ce qu'il a amené au long de sa carrière, en cherchant à le magnifier. Réconciliant les aficionados du son des débuts et les fans de l'ère The Blessed Hellride. Les riffs imparables sont là, rien à jeter. De l'épique Overlord au marteau pilon de Parade Of The Dead en passant par l'intro menaçante de Godspeed Hellbound et le superbe pont acoustique de War Of Heaven, il ne fait aucun doute que Black Label Society vient de sortir parmi ses meilleurs titres jamais écrits.
D'ailleurs, si nous avons à faire aux pistes les plus agressives jamais pondues par le groupe, les adeptes de jolies ballades au piano ne seront pas en reste, puisque l'album n'en contient pas moins de quatre : Darkest Days, Time Waits For No One, Shallow Grave et January. On se croirait en plein Lynyrd Skynyrd, particulièrement sur Darkest Days et son solo sudiste à souhait. Si on pourra reprocher aux trois premières d'être un peu trop proches, on notera en revanche le registre plus inhabituel de January, où la voix de Zakk se fait moins nasillarde, plus naturelle. Étonnant.
A chaque écoute, la sensation que Black Label Society vient de sortir son meilleur album se fait grandissante. A coté du dernier album d'Ozzy Osbourne indigeste et fadasse à souhait, Zakk Wylde signe une bien jolie revanche sur sa carrière. Carrière qui s'annonce maintenant bien plus forte en terme d'exposition et qu'on espère plus stable pour la suite.
Enjoy !
+ r�agir [ 2 commentaires ]
Autant le dire franchement, Zakk Wylde a, ces derniers mois, traversé la phase qui restera sans aucun doute la plus pourrie de toute sa carrière : tout d'abord l'interruption de la tournée Pedal To The Metal Tour avec avec Static-X et Mudvayne suite à de graves problèmes de santé dus à son amour bien connu pour le petit lait (ce qui lui vaudra de rester cloué au lit jusqu'à l'été 2010). Puis son éviction de chez Ozzy Osbourne et son remplacement par Gus.G (Firewind)... qu'il apprendra par la presse (« Ça se passe comme ça chez les Osbourne ! » ). Et enfin, pour couronner le tout, Craig Nunenmacher, pour des raisons encore obscures, quitte le navire après dix ans de bons et loyaux services au sein de la société du label noir.
Mais Zakk Wylde est un dur. Et visiblement, rien, pas même une décennie de beuverie indécente, n'abattra le guitariste. En effet, le bonhomme est désormais officiellement sobre, Will Hunt (Static-X, Evanescence) a pris la place de Craig Nunenmacher derrière les fûts, et quand à ce vieux fourbe d'Ozzy Osbourne, l'affaire a apparemment été réglé à l'amiable (du moins ne s'insultent-ils plus par presse interposées !). Et pour prouver qu'il a la gnac, il nous revient avec le premier album de Black Label Society depuis quatre ans !
Bémol : depuis quelques temps, le combo américain déçoit avec des albums certes pas mauvais, mais peu originaux. Ce huitième album a donc tout d'un enjeu crucial pour le groupe : revenir sur le devant de la scène, peut être plus grand que jamais, ou finir de crever à petit feu.
Alors autant ne pas vous faire attendre plus longtemps : (roulements de tambours s'il vous plait !), mesdames et messieurs, le dernier album de Black Label Society est une brillante réussite ! D'entrée de jeu, le groupe nous prend à la gorge avec Crazy Horse et ses guitares façon machines à broyer. La production scotche au mur, tout en restant « vraie » et en laissant de la place à tous les instruments (on pourra ainsi apprécier le jeu de John Deservio).
Le grand Zakk Wylde est incontestablement de retour, ça wawate, ça crache, les harmoniques volent dans tout les sens (et pas pour cacher un éventuel manque d'inspiration ou d'originalité comme il a déjà été dit au sujet de précédents albums). Concernant les solos, il a clairement mis le paquet, jouant plus agressif que jamais (il faut l'entendre massacrer sa guitare acoustique sur Chupacabra !). Les déboires passés sont loin, et lui, il se fait clairement plaisir, l'inspiration et la virtuosité sont là. Et quant à la nouvelle recrue, Will Hunt, il faudra admettre qu'il n'est pas en reste, apportant même une touche plus métallique encore à l'ensemble. Bien entendu le tout reste assez sludge et groovy, mais le pétage de cervicales n'en est que plus immédiat.
Même si l'ombre d'Ozzy Osbourne plane toujours plus au dessus de son chant, Zakk Wylde démontrera qu'il est également plus en voix que jamais. A l'image de son nouveau jeu de guitare, le chant se montre plus agressif et plus heavy (on aura même droit à du A Capella à la fin d'Overlord).
Bien plus qu'un excellent album, Order Of The Black voit le Black Label Society faire la synthèse de tout ce qu'il a amené au long de sa carrière, en cherchant à le magnifier. Réconciliant les aficionados du son des débuts et les fans de l'ère The Blessed Hellride. Les riffs imparables sont là, rien à jeter. De l'épique Overlord au marteau pilon de Parade Of The Dead en passant par l'intro menaçante de Godspeed Hellbound et le superbe pont acoustique de War Of Heaven, il ne fait aucun doute que Black Label Society vient de sortir parmi ses meilleurs titres jamais écrits.
D'ailleurs, si nous avons à faire aux pistes les plus agressives jamais pondues par le groupe, les adeptes de jolies ballades au piano ne seront pas en reste, puisque l'album n'en contient pas moins de quatre : Darkest Days, Time Waits For No One, Shallow Grave et January. On se croirait en plein Lynyrd Skynyrd, particulièrement sur Darkest Days et son solo sudiste à souhait. Si on pourra reprocher aux trois premières d'être un peu trop proches, on notera en revanche le registre plus inhabituel de January, où la voix de Zakk se fait moins nasillarde, plus naturelle. Étonnant.
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