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You Had It Coming | chronique
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01. Earthquake
02. Roy's Toy
03. Dirty Mind
04. Rollin' And Tumblin'
05. Nadia
06. Loose Cannon
07. Rosebud
08. Left Hook
09. Blackbird
10. Suspension
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05. Nadia
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07. Rosebud
08. Left Hook
09. Blackbird
10. Suspension
Advanced Technology par Doc
« Je ne crois pas que la littérature ait quoi que ce soit à craindre de la technologie. Au contraire. Plus la technologie progressera, plus les gens s'intéresseront aux possibilités du seul esprit humain. »
Jeff Beck, ce bluesman célèbre des années 1970, qui l’aurait imaginé faire des disques de hard rock violent et électronique dans les années 2000 ? Quoi qu’il en soit le guitariste a toujours été non-conventionnel, avançant par à-coup, passant brutalement d’un style de musique à un autre, multipliant les effets et les ambiances différents, mais toujours avec le même talent.
Après la traversée du désert des années 1990, pendant lesquelles on avait rangé Beck dans les vieilleries légendaires aux côtés de Page et Hendrix, le guitariste est revenu en force avec l’album You Had It Coming, premier d’une série de disques brillants, caractérisés par la musique électronique et une violence très moderne. Cette ambiance sombre et brutale avait déjà été amorcée avec Who Else ! en 1999. Peu de guitariste des années 1960 ont su comme Jeff Beck utiliser pleinement les technologies musicales ultra modernes, voire innover dans ce domaine. Car là on a affaire à une sorte de mix instrumental de techno et rock qui, à mon avis, n’a pas été égalé dans la qualité.
Le disque s’ouvre sur Earthquake, au riff de guitare sale et violent, très dynamique avec une batterie et un chant très techno. Tout le morceau, assez hypnotisant est basé sur la répétition. Une ambiance particulière s’y développe, les sons étranges sont captivants, avec deux solos de guitare venus d’une autre planète. Un son de guitare qu’on imagine mal provenir d’une Fender, et pourtant… à écouter absolument.
Parmi les autres indispensables, on trouve une reprise de Rollin’ and Tumblin’ ce grand classique de… Muddy Waters, morceau central dans les play-list de musiciens comme Eric Clapton, Canned Heat, Johnny Winter… Bref un des plus grands standards du blues, repris de façon géniale. On reconnaît le morceau mais il est complètement transformé en rock agressif électronique ! Jeff Beck se contente rarement de reprendre bêtement des musiques en les jouant telles qu’elles. Le morceau ravira les connaisseurs de blues qui y trouveront une version parfaitement jouissive.
Roy’s Toy, Dirty Mind, et beaucoup d’autres morceaux tous aussi jouissifs s’enchaînent. Le disque se clôt sur Suspension, qui porte bien son nom : un instant planant qui annonce l’album suivant.
You Had It Coming sera en effet suivi par Jeff en 2003, album qui reste dans les mêmes ambiances technologique, avec un côté plus planant et des solos parmi les plus beaux que Jeff Beck ait jamais composé dans toute sa carrière.
Inutile de vous dire que ces disques arrachent le top des indispensables des années 2000.
+ r�agir [ 2 commentaires ]
« Je ne crois pas que la littérature ait quoi que ce soit à craindre de la technologie. Au contraire. Plus la technologie progressera, plus les gens s'intéresseront aux possibilités du seul esprit humain. »
Jeff Beck, ce bluesman célèbre des années 1970, qui l’aurait imaginé faire des disques de hard rock violent et électronique dans les années 2000 ? Quoi qu’il en soit le guitariste a toujours été non-conventionnel, avançant par à-coup, passant brutalement d’un style de musique à un autre, multipliant les effets et les ambiances différents, mais toujours avec le même talent.
Après la traversée du désert des années 1990, pendant lesquelles on avait rangé Beck dans les vieilleries légendaires aux côtés de Page et Hendrix, le guitariste est revenu en force avec l’album You Had It Coming, premier d’une série de disques brillants, caractérisés par la musique électronique et une violence très moderne. Cette ambiance sombre et brutale avait déjà été amorcée avec Who Else ! en 1999. Peu de guitariste des années 1960 ont su comme Jeff Beck utiliser pleinement les technologies musicales ultra modernes, voire innover dans ce domaine. Car là on a affaire à une sorte de mix instrumental de techno et rock qui, à mon avis, n’a pas été égalé dans la qualité.
Le disque s’ouvre sur Earthquake, au riff de guitare sale et violent, très dynamique avec une batterie et un chant très techno. Tout le morceau, assez hypnotisant est basé sur la répétition. Une ambiance particulière s’y développe, les sons étranges sont captivants, avec deux solos de guitare venus d’une autre planète. Un son de guitare qu’on imagine mal provenir d’une Fender, et pourtant… à écouter absolument.
Parmi les autres indispensables, on trouve une reprise de Rollin’ and Tumblin’ ce grand classique de… Muddy Waters, morceau central dans les play-list de musiciens comme Eric Clapton, Canned Heat, Johnny Winter… Bref un des plus grands standards du blues, repris de façon géniale. On reconnaît le morceau mais il est complètement transformé en rock agressif électronique ! Jeff Beck se contente rarement de reprendre bêtement des musiques en les jouant telles qu’elles. Le morceau ravira les connaisseurs de blues qui y trouveront une version parfaitement jouissive.
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