zonemetal > chroniques > Motorhead > Motörizer
Motörizer | chronique
acheter cet album
01- Runaround Man
02- Teach You How To Sing The Blues
03- When The Eagle Screams
04- Rock Out
05- One Short Life
06- Buried Alive
07- English Rose
08- Back On The Chain
09- Heroes
10- Time Is Right
11- The Thousand Names Of God
02- Teach You How To Sing The Blues
03- When The Eagle Screams
04- Rock Out
05- One Short Life
06- Buried Alive
07- English Rose
08- Back On The Chain
09- Heroes
10- Time Is Right
11- The Thousand Names Of God
The Motor Raises The Top par Doc
Ils n’étaient pas peu nombreux ceux qui avaient enterré Motorhead aux côtés des vieilleries au début des années 2000. C’était compter sans l’acharnement de Lemmy, le bassiste-chanteur du trio, seul membre permanent de la formation depuis ses débuts. Il faut bien l’avouer, Inferno en 2004 et Kiss of Death en 2006 ont créé la surprise dans le monde du gros rock (moi même je n'osais plus espérer qu'on redécouvre Motorhead). Après deux albums mitigés (We Are Motorhead en 2000 et Hammered en 2002) le groupe fut à nouveau propulsé sur le devant de la scène. C’est certainement le plus grand retour du groupe depuis Ace of Spades en 1980. Etonnament, toute la géniale discographie des annéess 80 et 90 du groupe est passée dans l’oubliette, malgré l’acharnement du trio à sortir au moins un album studio tous les deux ans. Motorhead n’a jamais renoncé et c’est un juste retour des choses que cette récente consécration qui a eu le mérite de faire redécouvrir le groupe avec autre chose qu’Ace of Spades. Ce Motorizer (2008) était donc un véritable défi : il s’agissait de maintenir la barre aussi élevée que les deux précédents disques.
Globalement on peut dire que Motorizer est proche de ses deux prédécesseurs par le son et la production (enregistré aux mêmes studios). L’ambiance et les riffs rappellent davantage les vieux albums des années 70-80 qu’Inferno ou Kiss of Death. Et pourtant c’est loin d’être du ressassé : certes on reste dans du Motorhead pur jus, mais on retrouve toute la créativité qui a fait le succès des deux derniers albums. La basse de Lemmy, un peu étouffée par la guitare sur les précédents disques, est davantage mise en avant et on peut apprécier le son de sa Rickenbacker. Rien à dire du côté de la guitare de Phil Campbell, au son hallucinant et aux solos tellement bien faits, ni de la batterie furieuse de Mickey Dee, toujours géniale.
Runaround Man ouvre la marche gaiement : un morceau rock inspiré des vieux tubes du trio (dans le genre Going To Brazil) avec un passage central très moderne. On enchaîne avec Teach You How To Sing The Blues, une musique traînante et sale, typique Motorhead (on en a toujours au moins un par album, genre inauguré avec Just Cos You Got The Power). On en a un deuxième un peu plus loin avec One Short Life, puis même un troisième avec Heroes. Ces morceaux ne sont pas toujours faciles d’accès, il faut avoir un peu l’habitude de ces rocks lents et crades. Les paroles traitent de musique, de sexe, de guerre, de sexe, de filles, de guerre et de religions (que Lemmy a toujours détesté : lire à ce propos les lyrics du dernier morceau The Thousand Names of God).
Les deux morceaux qui ont rencontrés le plus de succès outre-Atlantique (Lemmy vit désormais à Los Angeles), sont Rock Out et Back on the Chain. Le premier repart clairement sur les riffs des vieux morceaux à la Iron Fist, le second est beaucoup plus original et envoie sérieusement. J'ai particulièrement aimé ce Back On The Chain.
On a au final un disque qui rivalise avec Inferno et Kiss of Death sans les surpasser. Le trio s’était beaucoup renouvelé sur ces derniers disques, on sent davantage dans Motorizer la volonté de revenir sur les traces de ces riffs qui ont fait le succès du groupe. Les fans des vieux disques seront certainement ravis, ceux qui ont accroché les précédents opus seront peut être un peu déçus. En tout cas ce n’est pas peu dire qu’à 63 balais, après 24 disques, l’insubmersible Anglais a toujours la pêche, l’acide dans le sang, et le rock dans la peau. Et pour 63 ans encore, à tous les coups.
Faire du nouveau après tant de temps à arpenter le monde et ses salles de concert, ce n’est pas toujours facile. Et pourtant, une fois encore Motorhead donne une leçon de jeunesse à tous ces vieux groupes qui peinent à remonter la pente. Cette rentrée, on attend également avec impatience les derniers AC/DC et Metallica, on verra si c’est aussi bien que ce que Lemmy nous sort de derrière les fagots depuis 2004 (Inferno).
+ r�agir [ 12 commentaires ]
Ils n’étaient pas peu nombreux ceux qui avaient enterré Motorhead aux côtés des vieilleries au début des années 2000. C’était compter sans l’acharnement de Lemmy, le bassiste-chanteur du trio, seul membre permanent de la formation depuis ses débuts. Il faut bien l’avouer, Inferno en 2004 et Kiss of Death en 2006 ont créé la surprise dans le monde du gros rock (moi même je n'osais plus espérer qu'on redécouvre Motorhead). Après deux albums mitigés (We Are Motorhead en 2000 et Hammered en 2002) le groupe fut à nouveau propulsé sur le devant de la scène. C’est certainement le plus grand retour du groupe depuis Ace of Spades en 1980. Etonnament, toute la géniale discographie des annéess 80 et 90 du groupe est passée dans l’oubliette, malgré l’acharnement du trio à sortir au moins un album studio tous les deux ans. Motorhead n’a jamais renoncé et c’est un juste retour des choses que cette récente consécration qui a eu le mérite de faire redécouvrir le groupe avec autre chose qu’Ace of Spades. Ce Motorizer (2008) était donc un véritable défi : il s’agissait de maintenir la barre aussi élevée que les deux précédents disques.
Globalement on peut dire que Motorizer est proche de ses deux prédécesseurs par le son et la production (enregistré aux mêmes studios). L’ambiance et les riffs rappellent davantage les vieux albums des années 70-80 qu’Inferno ou Kiss of Death. Et pourtant c’est loin d’être du ressassé : certes on reste dans du Motorhead pur jus, mais on retrouve toute la créativité qui a fait le succès des deux derniers albums. La basse de Lemmy, un peu étouffée par la guitare sur les précédents disques, est davantage mise en avant et on peut apprécier le son de sa Rickenbacker. Rien à dire du côté de la guitare de Phil Campbell, au son hallucinant et aux solos tellement bien faits, ni de la batterie furieuse de Mickey Dee, toujours géniale.
Runaround Man ouvre la marche gaiement : un morceau rock inspiré des vieux tubes du trio (dans le genre Going To Brazil) avec un passage central très moderne. On enchaîne avec Teach You How To Sing The Blues, une musique traînante et sale, typique Motorhead (on en a toujours au moins un par album, genre inauguré avec Just Cos You Got The Power). On en a un deuxième un peu plus loin avec One Short Life, puis même un troisième avec Heroes. Ces morceaux ne sont pas toujours faciles d’accès, il faut avoir un peu l’habitude de ces rocks lents et crades. Les paroles traitent de musique, de sexe, de guerre, de sexe, de filles, de guerre et de religions (que Lemmy a toujours détesté : lire à ce propos les lyrics du dernier morceau The Thousand Names of God).
Les deux morceaux qui ont rencontrés le plus de succès outre-Atlantique (Lemmy vit désormais à Los Angeles), sont Rock Out et Back on the Chain. Le premier repart clairement sur les riffs des vieux morceaux à la Iron Fist, le second est beaucoup plus original et envoie sérieusement. J'ai particulièrement aimé ce Back On The Chain.
On a au final un disque qui rivalise avec Inferno et Kiss of Death sans les surpasser. Le trio s’était beaucoup renouvelé sur ces derniers disques, on sent davantage dans Motorizer la volonté de revenir sur les traces de ces riffs qui ont fait le succès du groupe. Les fans des vieux disques seront certainement ravis, ceux qui ont accroché les précédents opus seront peut être un peu déçus. En tout cas ce n’est pas peu dire qu’à 63 balais, après 24 disques, l’insubmersible Anglais a toujours la pêche, l’acide dans le sang, et le rock dans la peau. Et pour 63 ans encore, à tous les coups.
Faire du nouveau après tant de temps à arpenter le monde et ses salles de concert, ce n’est pas toujours facile. Et pourtant, une fois encore Motorhead donne une leçon de jeunesse à tous ces vieux groupes qui peinent à remonter la pente. Cette rentrée, on attend également avec impatience les derniers AC/DC et Metallica, on verra si c’est aussi bien que ce que Lemmy nous sort de derrière les fagots depuis 2004 (Inferno).
+ r�agir [ 12 commentaires ]
NOUVEAUTÉS
RECHERCHE
Moonspell
[ paroles ]
1755
Korn [ paroles ]
The Serenity Of Suffering
Metallica [ paroles ]
Hardwired...To Self-Destruct
Gojira [ paroles ]
Magma
Motorhead [ paroles ]
Bad Magic
Behemoth [ paroles ]
The Satanist
Paradise Lost [ paroles ]
The Plague Within
1755
Korn [ paroles ]
The Serenity Of Suffering
Metallica [ paroles ]
Hardwired...To Self-Destruct
Gojira [ paroles ]
Magma
Motorhead [ paroles ]
Bad Magic
Behemoth [ paroles ]
The Satanist
Paradise Lost [ paroles ]
The Plague Within
________________
RECHERCHE