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Spontaneous Combustion | chronique
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album : Spontaneous Combustion
groupe : Liquid Tension Experiment
sortie : 2007
+ chronique Liquid Tension Experiment
album : Spontaneous Combustion
groupe : Liquid Tension Experiment
sortie : 2007
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01- Chris & Kevin' Bogus Journey
02- Hot Rod
03- RPP
04- Hawaiian Funk
05- Cappucino
06- Jazz Odyssey
07- Fire Dance
08- The Rubberband
09- Holes
10- Tony's Nightmare
11- Boom Boom
12- Return Of The Rubberband Man
13- Disneyland Symphony
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10- Tony's Nightmare
11- Boom Boom
12- Return Of The Rubberband Man
13- Disneyland Symphony
Three Of A Perfect Pair par Doc
Faut pas avoir peur des bruits bizarres hein. Spontaneous Combustion s’ouvre sur une foule de sons électroniques et un riff de basse (je pense même qu’il s’agit d’un stick) délirant typiquement made by Tony Levin. Ca sent le Elephant Talk à des kilomètres.
Liquid Tension Experiment est un super groupe composé de quatre musiciens de Magna Carta : Mike Portnoy, John Petrucci et Jordan Rudess de Dream Theater ainsi que Tony Levin (notamment ex-King Crimson). Il s’agit en fait de la publication d’un jam imprévu enregistré en 1998 sans Petrucci. Tous les morceaux, instrumentaux, sont donc basés sur l’improvisation, la créativité spontanée, qui d’ailleurs a toujours été la méthode du rock prog. Ici on a droit à un prog assez lourd, très heavy, comme si un accord tacite avait lié les trois musiciens, mais aussi à des moments plus calmes.
Qu’est-ce qui surprend d’abord ? Pas de chant ni de guitare. C’est évidemment déroutant. On n’entre pas immédiatement dans cet espèce de monde clos où il n’y a que de la batterie, de la basse et du clavier. On s’ennuie un peu par moment, il faut bien l’avouer, mais certains passages procurent une joie rare. On sent la surprise continue, on sent l’imprévu, le riff qui vient d’un coup, l’éclair de génie. Et tout ça dans une sobriété, une simplicité étonnante.
Côté maîtrise instrumentale, rien à redire : rythmes impressionnants de Mike Portnoy, groove décalé de Tony Levin et belle harmonisation de Jordan Rudess fonctionnent à merveille.
On passe de riffs détonants très metal prog à des passages planants, magiques, où on ne peut que s’étonner du fait que l’alchimie se mette en place aussi vite. Le courant passe tout naturellement. On est loin du son aussi majestueux qu’orgueilleux de Dream Theater, qu’on a parfois du mal à supporter. Jordan Rudess ne peut s’empêcher par moment de dévaler des gammes à toute vitesse (peu d’intérêt) et Mike Portnoy de faire des breaks chaque mesure (idem), mais cela reste heureusement relativement rare.
Mon avis est quand même qu’il y a un potentiel énorme assez mal exploité. Pourquoi livrer ces jams bruts de décoffrage avec certes des passages géniaux où on sent l’imagination débridée mais aussi des passages franchement ennuyants où on sent les musiciens qui se cherchent. Pourquoi ne pas avoir repris tout ça, retravaillé, ne conserver que l’essentiel et, pourquoi pas, rajouter quelques plages de guitare ça et là ? Cela fait des années qu’un hypothétique troisième album studio de Liquid Tension Experiment est en suspend, pourquoi ne pas avoir saisi cette occasion pour se reformer ?
Bref les trois musiciens ont un talent certains, et une alchimie fonctionne à la perfection entre eux, mais le projet semble tout de même inabouti. C’est d’autant plus dommage que nombre de passages sont tout bonnement sublimes. Je recommande donc quand même très fortement d’écouter. Le prog c’est aussi la patience, c’est souvent attendre la minute magique au milieu d’un morceau d’un quart d’heure.
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Faut pas avoir peur des bruits bizarres hein. Spontaneous Combustion s’ouvre sur une foule de sons électroniques et un riff de basse (je pense même qu’il s’agit d’un stick) délirant typiquement made by Tony Levin. Ca sent le Elephant Talk à des kilomètres.
Liquid Tension Experiment est un super groupe composé de quatre musiciens de Magna Carta : Mike Portnoy, John Petrucci et Jordan Rudess de Dream Theater ainsi que Tony Levin (notamment ex-King Crimson). Il s’agit en fait de la publication d’un jam imprévu enregistré en 1998 sans Petrucci. Tous les morceaux, instrumentaux, sont donc basés sur l’improvisation, la créativité spontanée, qui d’ailleurs a toujours été la méthode du rock prog. Ici on a droit à un prog assez lourd, très heavy, comme si un accord tacite avait lié les trois musiciens, mais aussi à des moments plus calmes.
Qu’est-ce qui surprend d’abord ? Pas de chant ni de guitare. C’est évidemment déroutant. On n’entre pas immédiatement dans cet espèce de monde clos où il n’y a que de la batterie, de la basse et du clavier. On s’ennuie un peu par moment, il faut bien l’avouer, mais certains passages procurent une joie rare. On sent la surprise continue, on sent l’imprévu, le riff qui vient d’un coup, l’éclair de génie. Et tout ça dans une sobriété, une simplicité étonnante.
Côté maîtrise instrumentale, rien à redire : rythmes impressionnants de Mike Portnoy, groove décalé de Tony Levin et belle harmonisation de Jordan Rudess fonctionnent à merveille.
On passe de riffs détonants très metal prog à des passages planants, magiques, où on ne peut que s’étonner du fait que l’alchimie se mette en place aussi vite. Le courant passe tout naturellement. On est loin du son aussi majestueux qu’orgueilleux de Dream Theater, qu’on a parfois du mal à supporter. Jordan Rudess ne peut s’empêcher par moment de dévaler des gammes à toute vitesse (peu d’intérêt) et Mike Portnoy de faire des breaks chaque mesure (idem), mais cela reste heureusement relativement rare.
Mon avis est quand même qu’il y a un potentiel énorme assez mal exploité. Pourquoi livrer ces jams bruts de décoffrage avec certes des passages géniaux où on sent l’imagination débridée mais aussi des passages franchement ennuyants où on sent les musiciens qui se cherchent. Pourquoi ne pas avoir repris tout ça, retravaillé, ne conserver que l’essentiel et, pourquoi pas, rajouter quelques plages de guitare ça et là ? Cela fait des années qu’un hypothétique troisième album studio de Liquid Tension Experiment est en suspend, pourquoi ne pas avoir saisi cette occasion pour se reformer ?
Bref les trois musiciens ont un talent certains, et une alchimie fonctionne à la perfection entre eux, mais le projet semble tout de même inabouti. C’est d’autant plus dommage que nombre de passages sont tout bonnement sublimes. Je recommande donc quand même très fortement d’écouter. Le prog c’est aussi la patience, c’est souvent attendre la minute magique au milieu d’un morceau d’un quart d’heure.
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