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The Road Home | chronique
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01- Dance On A Volcano
02- Sound Chaser
03- Just The Same
04- JR Piano Medley
05- Piece Of The Pie
06- Tarkus
02- Sound Chaser
03- Just The Same
04- JR Piano Medley
05- Piece Of The Pie
06- Tarkus
La Genèse par Doc
Le mois dernier j'ai reçu quatre disques à chroniquer de la part de Magna Carta. L'un d'eux était The Road Home, le dernier album de Jordan Rudess, nom qui m'était vaguement familier. En voyant que le sieur en question a une tête de fan de Slayer (chauve, bouc, sweet noir...) je l'ai reposé pour regarder les autres CD. Puis je l'ai repris et j'ai découvert, les yeux exhorbités, qu'il s'agissait essentiellement de reprises de King Crimson, de Genesis, de Yes et d'ELP (précisément les quatre groupes que je tiens pour le sommet du rock prog). Enfin quand j'ai vu la liste des invités, j'ai du ramasser ma mâchoire brisée par terre. Nick D'Virgilio et Neal Morse de Spock's Beard, Steve Wilson (Porcupine Tree, No Man), Ron Thal le guitar-hero renommé (honte à vous s'il vous est inconnu), Rod Morgenstein des Dixie Gregs entre autres, Kip Winger (Alice Cooper et Winger) et enfin Ricky Garcia, Marco Sfogli et Ed Wynne. Si c'est pas du beau monde ! J'ai presque brisé le CD en deux tellement je l'ai inséré fébrilement dans la platine.
Jordan Rudess est en fait le claviériste bien connu de Dream Theater (je ne me suis jamais beaucoup intéressé au dit groupe). Il a déjà sorti huit albums solo, et The Road Home, qui sortira mi-septembre, est un tribute aux plus grands groupes du rock progressif (auquel Jordan Rudess a ajouté une musique inédite de lui-même). Alors, bêtes reprises ? Loin de là, ces morceaux cultes sont réarrangés, transformés, rendus souvent plus puissants.
C'est Rod Morgenstein qui officie avec brio dans tout le disque. C'est un vieux compagnon de Jordan Rudess : ils viennent tous deux des Dixie Gregs.
La première piste est une reprise du célèbre morceau Dance On A Volcano qui ouvrait l'album A Trick Of The Tail de Genesis (1976). Jordan Rudess lui ajoute une certaine puissance, avec un son moderne qui déploie toute la force du morceau. Jordan Rudess joue à merveille les parties au clavier (écrites par Tony Banks). Au chant on retrouve la voix claire et limpide de Neal Morse. Dance On A Volcano s'est toujours bien prêté aux guitares saturées, et l'interprétation exploite à fond toute la violence du morceau : son rythme effréné devient ravageur.
Ensuite on a droit à une reprise de Yes, Sound Chaser, extrait de l'album mythique Relayer (1974), avec Nick D'Virgilio et Kip Winger au chant.
Le troisième morceau reprend Just The Same de Gentle Giant (sur Free Hand, 1975) avec Kip Winger au chant. C'est Ron Thal qui exécute le premier solo de guitare.
La piste suivante est un grand medley où Jordan Rudess est seul avec son piano : alors qu'il parcourt les morceaux, Soon (Yes), le cultissime Supper's Ready (Genesis), I Talk To The Wind (King Crimson) et And You And I (Yes), il joue au piano alternativement les parties chantées, la partie de piano (ou les deux en même temps !). On apprécie la dextérité à peine croyable de Jordan Rudess. La musique est instrumentale, mais le claviériste nous fait le plaisir de chanter quelques instants sur I Talk To The Wind.
Le cinquième morceau est le seul titre inédit du disque, Piece of the Pi, composé par Jordan Rudess. Il parvient à rivaliser avec les musiques célébrissimes qui l'entourent.
Enfin le disque se clôt sur la reprise du célèbre morceau Tarkus (d'ELP) composé de sept parties. Steve Wilson chante sur la première, "Stone of Years", Kip Winger sur la quatrième ("Mass") et la sixième ("Battlefield"). Le solo de guitare final ("Aquatarkus", dernière partie) est effectué par Ron Thal. C'est semble t-il par l'écoute d'ELP dans sa jeunesse que Jordan Rudess en est venu à s'intéresser à la musique progressive. Et on sent bien le rapport passionnel et respectueux qu'il entretient avec ces morceaux, tout en les conservant comme matière encore transformable, maléable.
En bref que du bon. Quel plaisir de revoir ces chef d'oeuvres sortis des tiroirs poussiéreux et remaniés. Les fans de rock prog se sentiront chez eux (The Road Home), les autres pourront y trouver une bonne occasion de découvrir parmi cet univers, remis un peu au goût du jour. On peut toujours répondre que rien ne vaut les originaux, je suis d'ailleurs de cet avis, pourtant les interprétations de Jordan Rudess dépassent le simple niveau de la reprise, et même les connaisseurs y trouveront du nouveau. A écouter.
+ r�agir
Le mois dernier j'ai reçu quatre disques à chroniquer de la part de Magna Carta. L'un d'eux était The Road Home, le dernier album de Jordan Rudess, nom qui m'était vaguement familier. En voyant que le sieur en question a une tête de fan de Slayer (chauve, bouc, sweet noir...) je l'ai reposé pour regarder les autres CD. Puis je l'ai repris et j'ai découvert, les yeux exhorbités, qu'il s'agissait essentiellement de reprises de King Crimson, de Genesis, de Yes et d'ELP (précisément les quatre groupes que je tiens pour le sommet du rock prog). Enfin quand j'ai vu la liste des invités, j'ai du ramasser ma mâchoire brisée par terre. Nick D'Virgilio et Neal Morse de Spock's Beard, Steve Wilson (Porcupine Tree, No Man), Ron Thal le guitar-hero renommé (honte à vous s'il vous est inconnu), Rod Morgenstein des Dixie Gregs entre autres, Kip Winger (Alice Cooper et Winger) et enfin Ricky Garcia, Marco Sfogli et Ed Wynne. Si c'est pas du beau monde ! J'ai presque brisé le CD en deux tellement je l'ai inséré fébrilement dans la platine.
Jordan Rudess est en fait le claviériste bien connu de Dream Theater (je ne me suis jamais beaucoup intéressé au dit groupe). Il a déjà sorti huit albums solo, et The Road Home, qui sortira mi-septembre, est un tribute aux plus grands groupes du rock progressif (auquel Jordan Rudess a ajouté une musique inédite de lui-même). Alors, bêtes reprises ? Loin de là, ces morceaux cultes sont réarrangés, transformés, rendus souvent plus puissants.
C'est Rod Morgenstein qui officie avec brio dans tout le disque. C'est un vieux compagnon de Jordan Rudess : ils viennent tous deux des Dixie Gregs.
La première piste est une reprise du célèbre morceau Dance On A Volcano qui ouvrait l'album A Trick Of The Tail de Genesis (1976). Jordan Rudess lui ajoute une certaine puissance, avec un son moderne qui déploie toute la force du morceau. Jordan Rudess joue à merveille les parties au clavier (écrites par Tony Banks). Au chant on retrouve la voix claire et limpide de Neal Morse. Dance On A Volcano s'est toujours bien prêté aux guitares saturées, et l'interprétation exploite à fond toute la violence du morceau : son rythme effréné devient ravageur.
Ensuite on a droit à une reprise de Yes, Sound Chaser, extrait de l'album mythique Relayer (1974), avec Nick D'Virgilio et Kip Winger au chant.
Le troisième morceau reprend Just The Same de Gentle Giant (sur Free Hand, 1975) avec Kip Winger au chant. C'est Ron Thal qui exécute le premier solo de guitare.
La piste suivante est un grand medley où Jordan Rudess est seul avec son piano : alors qu'il parcourt les morceaux, Soon (Yes), le cultissime Supper's Ready (Genesis), I Talk To The Wind (King Crimson) et And You And I (Yes), il joue au piano alternativement les parties chantées, la partie de piano (ou les deux en même temps !). On apprécie la dextérité à peine croyable de Jordan Rudess. La musique est instrumentale, mais le claviériste nous fait le plaisir de chanter quelques instants sur I Talk To The Wind.
Le cinquième morceau est le seul titre inédit du disque, Piece of the Pi, composé par Jordan Rudess. Il parvient à rivaliser avec les musiques célébrissimes qui l'entourent.
Enfin le disque se clôt sur la reprise du célèbre morceau Tarkus (d'ELP) composé de sept parties. Steve Wilson chante sur la première, "Stone of Years", Kip Winger sur la quatrième ("Mass") et la sixième ("Battlefield"). Le solo de guitare final ("Aquatarkus", dernière partie) est effectué par Ron Thal. C'est semble t-il par l'écoute d'ELP dans sa jeunesse que Jordan Rudess en est venu à s'intéresser à la musique progressive. Et on sent bien le rapport passionnel et respectueux qu'il entretient avec ces morceaux, tout en les conservant comme matière encore transformable, maléable.
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