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Live In The UK (live) | chronique
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01- A Little Time
02- Dr. Stein
03- Future World
04- Rise And Fall
05- We Got the Right
06- I Want Out
07- How Many Tears
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Citrouille à l'économie par Schakal
En 1988, la situation d'Helloween est idéale : après le carton plein des deux Keeper, le groupe part en tournée en première partie d'Iron Maiden et ouvrira le premier Monsters Of Rock français à Paris en compagnie d'Anthrax, Trust et la Vierge de Fer. Un festival version réduite par rapport à Donington, mais devant un parterre acquis à la cause du metal sur une affiche plutôt équilibrée (à cette époque, Trust n'était pas encore une bête de foire sans crédibilité...).
De cette tournée, une date en Écosse a été enregistrée et un petit album live a vu le jour, Live In The UK ou Keepers Live au Japon, comprenant sept titres qui prouvent que Helloween n'est pas qu'un groupe de studio, qu'il sait également tenir une foule et qu'il ne se contente pas de jouer bêtement ses morceaux, qu'il arrive aussi à improviser quelques parties supplémentaires comme le passage rock'n'roll sur Future World où le public est invité à participer activement. Un public que l'on entend d'ailleurs très bien tout du long (overdubs ?), conquis par un Michael Kiske très en voix (overdubs ?) qui se mue en grand gourou (insinuation volontaire), charismatique et impressionnant.
Composé de sept titres tirés en majorité des Keepers (à l'exception faite de How Many Tears, repêché de Walls Of Jericho), on peut dire que la set list de ce Live In The Uk joue sur la prudence, avec beaucoup de mid tempos. Quasiment que ça d'ailleurs. A cette époque, Helloween était pourtant considéré comme le chef de fil de ce que l'on appelait le speed mélodique et l'absence de titres de ce registre peut faire tâche, surtout quand on sait que la set list a été amputé de quelques morceaux plus radicaux comme Halloween, ou Eagle Fly Free pour ne citer que ceux là.
Du coup, ce disque live, très court, a une espèce de goût d'inachevé. S'il est représentatif de ce que le groupe vaut sur scène à cette époque, on ne peut pas dire qu'il capture l'essence même de la formation et le fan risque d'être surpris, puis déçu par cette série de morceaux en définitive prévisibles, comme si les Citrouilles jouaient la carte de la sécurité.
Heureusement, l'ambiance tendue entre les musiciens ne se ressent pas. Chacun fait son boulot sans se tirer dans les pattes. Mais Kai Hansen, lassé des querelles intestines, fragilisé par l'alliance Kiske/Weikath pour le leadership du groupe, quittera le groupe à la fin de la tournée et ce Live In The UK représente son dernier disque avec Helloween avant d'aller fonder Gamma Ray.
Dans l'état actuel des choses, ce live est à conseiller aux fans. Les autres ne risqueraient pas forcément de trouver leur compte devant cette mini compilation live. Depuis quelques années, on parle d'une réédition complétée, mais Michael Weikath ne semble pas très chaud à cette idée. Dommage, vu la qualité d'exécution, il y a de quoi ravir plus d'un ancien fan, voir les nouveaux. Affaire à suivre...
Note : 6.5/10
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En 1988, la situation d'Helloween est idéale : après le carton plein des deux Keeper, le groupe part en tournée en première partie d'Iron Maiden et ouvrira le premier Monsters Of Rock français à Paris en compagnie d'Anthrax, Trust et la Vierge de Fer. Un festival version réduite par rapport à Donington, mais devant un parterre acquis à la cause du metal sur une affiche plutôt équilibrée (à cette époque, Trust n'était pas encore une bête de foire sans crédibilité...).
De cette tournée, une date en Écosse a été enregistrée et un petit album live a vu le jour, Live In The UK ou Keepers Live au Japon, comprenant sept titres qui prouvent que Helloween n'est pas qu'un groupe de studio, qu'il sait également tenir une foule et qu'il ne se contente pas de jouer bêtement ses morceaux, qu'il arrive aussi à improviser quelques parties supplémentaires comme le passage rock'n'roll sur Future World où le public est invité à participer activement. Un public que l'on entend d'ailleurs très bien tout du long (overdubs ?), conquis par un Michael Kiske très en voix (overdubs ?) qui se mue en grand gourou (insinuation volontaire), charismatique et impressionnant.
Composé de sept titres tirés en majorité des Keepers (à l'exception faite de How Many Tears, repêché de Walls Of Jericho), on peut dire que la set list de ce Live In The Uk joue sur la prudence, avec beaucoup de mid tempos. Quasiment que ça d'ailleurs. A cette époque, Helloween était pourtant considéré comme le chef de fil de ce que l'on appelait le speed mélodique et l'absence de titres de ce registre peut faire tâche, surtout quand on sait que la set list a été amputé de quelques morceaux plus radicaux comme Halloween, ou Eagle Fly Free pour ne citer que ceux là.
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