zonemetal > chroniques > Helloween > Keeper Of The Seven Keys Part I
Keeper Of The Seven Keys Part I | chronique
acheter cet album
01- Initation
02- I'm Alive
03- A Little Time
04- Twilight of the Gods
05- A Tale That Wasn't Right
06- Future World
07- Halloween
08- Follow the Sign
02- I'm Alive
03- A Little Time
04- Twilight of the Gods
05- A Tale That Wasn't Right
06- Future World
07- Halloween
08- Follow the Sign
Citrouille d'Halloween par Schakal
Certains groupes font dans leur carrière des diptyques. C'est parfois obligé, parfois c'est voulu. On pense bien sûr à la paire Load/Reload de Metallica, mais Helloween y était allé de son album à suite en 1987, avec ce premier volet des tribulations d'un trousseau de clés. A l'instar de Queen à l'époque de A Night At The Opera/A Day At The Races, le groupe s'était vu refuser la sortie d'un double LP, Noise n'ayant pas ici confiance à la possibilité pour un groupe de la jeunesse d'Helloween de s'imposer dans ce format.
Cependant, il ne faut pas voir ici une continuité au Walls Of Jericho. Première nouveauté, le groupe s'offre les services d'un chanteur à plein temps, Kai Hansen ne se sentant pas d'assurer la guitare et le chant. Si longtemps le nom de Ralf Scheppers était évoqué, c'est au final un jeune homme de 18 ans à la voix cristalline qui a été retenu, Michael Kiske, transfuge de Ill Prophecy.
Du coup, le groupe s'affine considérablement et évolue. Les guitares se font moins rêches et saccadées, le son se veut plus lisse, la musique devient en quelque sorte plus classieuse, un caviar pour Kiske qui malgré son jeune âge en met plein la vue. Ou plutôt, plein les esgourdes. Avec sa faculté à monter dans les aigus, il peut faire songer au Bruce Dickinson de l'époque The Number Of The Beast à Powerslave (d'ailleurs, sur les deux volets des Keeper, on sent que le groupe a pas mal écouté et apprécié Flash Of The Blade).
Sans sacrifier pour autant totalement la vitesse, comme en témoigne les brûlots I'm Alive et Twilight Of The Gods, Helloween devient plus facile d'accès, avec quelques mid tempos bien sentis (le grand classique Future World est l'exemple le plus criant) et même une ballade posée, qui sait monter en puissance sans pour autant devenir agressive (A Tale That Wasn't Right), chose qui aurait été inconcevable simplement un an plus tôt.
En se posant comme une alternative à un Iron Maiden qui se fondait dans son époque, Helloween devient pour le coup fédérateur même s'il convient d'avouer que ce disque vieilli pas forcément très bien, faute à une batterie fortement typée années 80, carrée, parfois un peu trop. On peut également lui reprocher un certain manque de variété, la majeur partie des compositions étant signées Kai Hansen, ce qui ne sera pas du goût de Michael Weikath, qui sera quelque peu vexé par le découpage des deux Keeper...
Bien entendu, cela fourmille de classiques, Future World et Halloween en tête. Cette dernière prouve du long de ses treize minutes que le groupe se donne les moyens de ses ambitions, elle est alambiquée juste ce qu'il faut pour ne pas perdre ni ennuyer l'auditeur.
Le premier volet des Keeper est court et presque monolithique dans le son, cependant il ne manque pas de charme, il possède ce côté jouissif, attractif, des grands albums. Une œuvre qui fera date, qui, alliée à son petit frère, donnera naissance à une série de copies et autres ersatz avec le temps. Mais l'original, c'est celui-ci...
Note de cœur : 9/10
Note objective, avec l'usure du temps : 8/10
+ r�agir
Certains groupes font dans leur carrière des diptyques. C'est parfois obligé, parfois c'est voulu. On pense bien sûr à la paire Load/Reload de Metallica, mais Helloween y était allé de son album à suite en 1987, avec ce premier volet des tribulations d'un trousseau de clés. A l'instar de Queen à l'époque de A Night At The Opera/A Day At The Races, le groupe s'était vu refuser la sortie d'un double LP, Noise n'ayant pas ici confiance à la possibilité pour un groupe de la jeunesse d'Helloween de s'imposer dans ce format.
Cependant, il ne faut pas voir ici une continuité au Walls Of Jericho. Première nouveauté, le groupe s'offre les services d'un chanteur à plein temps, Kai Hansen ne se sentant pas d'assurer la guitare et le chant. Si longtemps le nom de Ralf Scheppers était évoqué, c'est au final un jeune homme de 18 ans à la voix cristalline qui a été retenu, Michael Kiske, transfuge de Ill Prophecy.
Du coup, le groupe s'affine considérablement et évolue. Les guitares se font moins rêches et saccadées, le son se veut plus lisse, la musique devient en quelque sorte plus classieuse, un caviar pour Kiske qui malgré son jeune âge en met plein la vue. Ou plutôt, plein les esgourdes. Avec sa faculté à monter dans les aigus, il peut faire songer au Bruce Dickinson de l'époque The Number Of The Beast à Powerslave (d'ailleurs, sur les deux volets des Keeper, on sent que le groupe a pas mal écouté et apprécié Flash Of The Blade).
Sans sacrifier pour autant totalement la vitesse, comme en témoigne les brûlots I'm Alive et Twilight Of The Gods, Helloween devient plus facile d'accès, avec quelques mid tempos bien sentis (le grand classique Future World est l'exemple le plus criant) et même une ballade posée, qui sait monter en puissance sans pour autant devenir agressive (A Tale That Wasn't Right), chose qui aurait été inconcevable simplement un an plus tôt.
En se posant comme une alternative à un Iron Maiden qui se fondait dans son époque, Helloween devient pour le coup fédérateur même s'il convient d'avouer que ce disque vieilli pas forcément très bien, faute à une batterie fortement typée années 80, carrée, parfois un peu trop. On peut également lui reprocher un certain manque de variété, la majeur partie des compositions étant signées Kai Hansen, ce qui ne sera pas du goût de Michael Weikath, qui sera quelque peu vexé par le découpage des deux Keeper...
Bien entendu, cela fourmille de classiques, Future World et Halloween en tête. Cette dernière prouve du long de ses treize minutes que le groupe se donne les moyens de ses ambitions, elle est alambiquée juste ce qu'il faut pour ne pas perdre ni ennuyer l'auditeur.
Le premier volet des Keeper est court et presque monolithique dans le son, cependant il ne manque pas de charme, il possède ce côté jouissif, attractif, des grands albums. Une œuvre qui fera date, qui, alliée à son petit frère, donnera naissance à une série de copies et autres ersatz avec le temps. Mais l'original, c'est celui-ci...
Note de cœur : 9/10
Note objective, avec l'usure du temps : 8/10
+ r�agir
NOUVEAUTÉS
RECHERCHE
Moonspell
[ paroles ]
1755
Korn [ paroles ]
The Serenity Of Suffering
Metallica [ paroles ]
Hardwired...To Self-Destruct
Gojira [ paroles ]
Magma
Motorhead [ paroles ]
Bad Magic
Behemoth [ paroles ]
The Satanist
Paradise Lost [ paroles ]
The Plague Within
1755
Korn [ paroles ]
The Serenity Of Suffering
Metallica [ paroles ]
Hardwired...To Self-Destruct
Gojira [ paroles ]
Magma
Motorhead [ paroles ]
Bad Magic
Behemoth [ paroles ]
The Satanist
Paradise Lost [ paroles ]
The Plague Within
________________
RECHERCHE