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RORY GALLAGHER | biographie / discographie / line up
style : Rock
pays : Irlande
formé en : 1971
membres :
- Rory Gallagher (guitare + chant + mandoline)
- Formation aléatoire
site officiel :
http://www.rorygallagher.com/
- Rory Gallagher (guitare + chant + mandoline)
- Formation aléatoire
site officiel :
http://www.rorygallagher.com/
Jean Noel Coghe a écrit une très bonne biographie de Rory Gallagher, intitulée Rory Gallagher, Rock'N Road Blues, que vous pouvez consulter pour plus d'infos.
Gallagher se place à la charnière entre les grands bluesmans blancs (Stevie Ray Vaughan, Eric Clapton, Jimi Hendrix...) et le rock'n roll hargneux (Jimmy Page, Pete Townshend, Ted Nugent, Eddie Van Halen...). C'est l'aggressivité de ses solos (en live) et le son tranchant et saturé de sa guitare qui lui donnent une dimension hard rock.
Rory est né à Ballyshannon (la partie de l'Irlande catholique et pieuse) le 2 Mars 1948, dans une famille modeste, mais déménage à Cork dans les années cinquante avec ses parents. Il deviendra l'enfant du pays.
Il se met très rapidement à la guitare, acoustique dès 5 ans et puis, plus tard, électrique.
Il a toujours eu une nette préférence pour les guitares Fender, la Stratocaster en particulier, dont il rêve depuis sa création par Léo Fender. A 9 ans il maîtrise déjà l'instrument. La Strat 61 qu'il achète en 1963 le suivra jusqu'à sa mort.
Vers l'âge de 10 ans, Rory joue pour des shows locaux et décroche même des prix dans des concours, et à 15 ans il devient professionnel.
Il rejoint un petit groupe, le Fontana ShowBand (plus tars renommé Impact) et joue dans des soirées étudiantes, des bals, des bars...
Rory fonde son premier grand groupe, Taste, en 1967 et sort deux albums studio Taste puis On the boards. On y découvre sa voix rugueuse et énergique. Totalement polyvalent, il alterne guitare -accoustique ou électrique, mandoline, harmonica, saxophone... Anecdote qui montre son ouverture d'esprit, dans Taste Rory, catholique, joue avec deux protestants, orangistes.
Virtuose de la guitare, il devient une idole nationale pour tous les musiciens irlandais.
Rory entame ensuite une carrière solo en sortant deux albums dès 1971 et devient un guitar hero à part entière même si il est moins médiatisé que d'autres. En 1972, il est néanmoins élu « Meilleur Guitariste » par le célèbre magazine Melody Maker à l'occasion de la sortie d'un disque énorme : Live in Europe.
Cette absence de médiatisation est due au fait que Rory fuit le star système : il est convaincu qu'il faut mieux être un musicien honnête qu'un musicien connu. Les gens qu'il engage comme agent, collaborateur ou représentant sont ses amis ou des membres de sa famille.
Rory n'aura jamais le statut de rock star. Il faut dire que son refus de se plier aux modes, sa simplicité naturelle (il est toujours vêtu d'un jeans et d'une vielle chemise de cowboy, ses cheveux longs peignés comme au premier jour), l'absence de scandale suivant des parties douteuses à l'ombre des palmiers honteux de L.A. et, surtout, sa vraie gentillesse et une honnêteté fondamentale, ne sont pas des ingrédients souvent utilisés dans les recettes épicées des faiseurs de vedettes. Il vit dans la solitude, sans compagne ni enfant. Pour lui, seule la musique comptait.
Il sème des albums fabuleux dont le célèbre Irish Tour 74 qui reste un des sommets de sa carrière : il illustre parfaitement ce que l'on appelle "la puissance du rock".
Ses improvisations sont extraordinaires : on a l'impression que sa créativité n'a pas de limite. L'écoute de ses solos donne toujours l'impression d'entendre le solo parfait. Même le larsen immense (du à la saturation dingue qu'il utilise) est contrôlé.
Le public est déchaîné. Ils ont adoré le précédent album studio intitulé Tattoo et qui va rester marqué dans tous les esprits jusqu'à la fin.
En 1975, Rory fut même pressenti par les Rolling Stones pour devenir leur nouveau guitariste après le départ de Mick Taylor. C'est finalement Ron Wood qui sera pris, sa personnalité cadrait mieux au groupe.
Rory tourne inlassablement, enchaînant tournée sur tournée et y laissant sa santé. Le public est toujours sorti enchanté de ses concerts, il était capable d'y rester plus de 2 heures alternant électrique, acoutisque, mandoline... Rory est une véritable attraction scénique (200 concerts par an ; plus de 40 tournées aux États-Unis). Quelle que soit l'importance des salles et des arènes, Rory joue toujours avec la même intensité et un respect égal du public. Continuellement en tournée, il n'a même pas de maison. Rory est un troubadour moderne : le rythme frénétique des enregistrements et des tournées lui laisse à peine le temps de se nourrir et de dormir. Pour tenir le coup, il est shooté aux "pilules du bonheur", les neurodépresseurs, desquels il devient vite dépendant.
C'est à cette époque que sort Stage Struck (1980), certainement un des disques les plus aggressifs et violents de Rory. Encore une fois c'est un live, où, comme à son habitude, Rory joue de nouveaux solos qui ne sont pas dans les albums studios, rajoute des interludes magnifiques... bref la durée des morceaux double. C'est pour cela que Rory Gallagher est un musicien à découvrir en live.
En Février 1981 il joue à Paris avec Louis Bertignac. les journalistes étaient toujours étonné de l'excellente ambiance et de l'amour du public pour Rory.
Mais il entame sa traversée du désert dans ce début des années 1980 : il ne tourne plus, il n'enregistre plus, il boit.
Son dernier album studio Fresh Evidence (1988) n'est pas mauvais et montre que le rockeur n'avait pas perdu de son niveau, malgré les nombreux malaises physiques qui commencent à l'atteindre.
Grand amoureux de la France, il souhaite s'y installer et y passer de longues années paisibles. Mais cette ultime volonté ne lui sera pas accordé. Rory doit subir une opération au rein, qui réussit, mais au cours de laquelle il contracte une maladie grave. Il meurt le 14 Juin 1995. Il est enterré à dans la minuscule église catholique de Cork, un jour de pluie. Rory Gallagher est mort comme il a vécu : dans la simplicité, la sobriété, la discrétion et la dignité.
A la différence des Jim Morrison, des S.R.V. et autres Cliff Burton, il ne fut pas sacralisé après sa mort mais très vite oublié. Une célébrité éclair pour un éclair de génie.
So long, Rory.
~ biographie par Doc ~
acheter cet album
album : Irish Tour '74
groupe : Rory Gallagher
sortie : 1974
album : Irish Tour '74
groupe : Rory Gallagher
sortie : 1974
01- Cradle Rock
02- I Wonder Who
03- Tattoo'd Lady
04- Too Much Alcohol
05- As The Crow Flies
06- A Million Miles Away
07- Walk on Hot Coals
08- Who's That Coming?
09- Back On My Stompin' Ground (After Hours)
10- Maritime
02- I Wonder Who
03- Tattoo'd Lady
04- Too Much Alcohol
05- As The Crow Flies
06- A Million Miles Away
07- Walk on Hot Coals
08- Who's That Coming?
09- Back On My Stompin' Ground (After Hours)
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