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Tératologie | paroles / lyrics
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01- Stultitiae Laus
02- Bulimiarexia
03- Ondine
04- NaOCL
05- Tératologie
06- V.I.T.R.I.O.L.
07- Priape
08- Hydracombustio
09- Atavhystérie
10- Ryhtmique De La Bête
11- Ileus Matricis
12- Ileus Terrebelle
13- Holocoste À Trois Temps
14- Animaexhalare
15- Liquide Éphémère
02- Bulimiarexia
03- Ondine
04- NaOCL
05- Tératologie
06- V.I.T.R.I.O.L.
07- Priape
08- Hydracombustio
09- Atavhystérie
10- Ryhtmique De La Bête
11- Ileus Matricis
12- Ileus Terrebelle
13- Holocoste À Trois Temps
14- Animaexhalare
15- Liquide Éphémère
Stultitiae Laus
[ Instrumental ]
Bulimiarexia
Fièvre abdominale, punition asexuée.
J'édulcore la beauté par mes tubes et dédales.
Désastre corporel, frénésie polyphagique.
Joue, commande l'égout névrotique.
Incube interne, arbitre prévoit, se vide pour moi.
Bienvenue dans ma bacchanale.
Nourrissage hyperphage.
Bulimiarexia bulimia nervosa.
Le sang colle autant de fois que tu y vas.
Délivre-toi de ce poids avec tes doigts.
Tu ne t'arrêteras pas.
Telle est cette loi, je la connais.
C'est celle que tu bois et c'est celle qui te noie.
Pour la dernière fois.
Succube externe dévisse, éventre, desserre.
Pots, paquets, couvercles, il ne choisit pas.
Il les aime tous voilà !
Il a faim d'avoir faim.
L'outremangeur.
Bulimiarexia bulimia nervosa.
Le vent tourne autant de fois que tu t'en vas.
Délivre-moi de ces voix, de ce convoi.
Il ne s'arrêtera pas.
Qui vous envoie, je ne connais pas.
Celui que je bois et celui qui me noie.
Pour ma dernière fois.
Tes fins doigts dans la bouche.
Ces spasmes qui te soufflent.
Les mains du bonheur.
Je vois que tu souffres.
Et par poignées tu les perds.
Essaie de lui dire.
Essaie de survivre.
Essaie de ...
Essaie de lui dire qu'il n'est pas trop tard.
Essaie de lui dire qu'il n'est pas trop tard.
Bulimia nervosa et par poignées tu les perds.
Bulimia nervosa seul reste ce goût amer.
Bulimia nervosa bulimiarexia.
Succube externe dévisse, éventre, déserts.
Pots, paquets, couvercles, il ne choisit pas.
Il les aime tous voilà !
Il a faim d'avoir faim.
L'outremangeur.
Ondine
Ondine aime boire à sa rivière génitale.
Ondine erre sous les frontières coprophages.
Coronelle antifusionnelle, tourniquet détourné.
Nourris-toi du copros, génie des eaux perverses.
Madame dresse ses mâles androzoones.
Elle est bestiale, elle selle son idéal.
Inflammation psychiatrique.
Pour partenaires paraphiles.
Et endommagés, émétophiles.
Coïtus interruptus, Coïtus interruptus.
Forceps anal, domination du sacrum.
Forcer le sal, l'enfant fécalome, traduction du bassin.
Secret fécal.
Déteste-la, elle aime ça, elle te nettoie.
Ne triche pas, bois ce qu'elle t'envoie.
Vaseux bouillon de fond, caverneuse écume de honte.
Le délice monte, détends ton supplice de différence.
Vomis dans ses cuisses, rends ce que tu manges.
NaOCL
Verse le sirop de javel comme une prise habituelle.
Aseptique soldat s'en mêle, corrode en caresse.
Et sans trop d'eau, j'en raffole.
Je ne suis pas folle.
Et si cette peau que je pelle n'était pas réelle ?
Alors, j'ai mangé les vers qui rampaient dans les selles.
Régurgité mes cheveux déracinés par les nœuds.
Javeline est fille éternelle.
Ma maîtresse rythme la prophylaxie de mon cerveau de miel.
Cuivre ma peau et cendre mes nuits en four sexuel...sexuel.
Menstruelle, Noctuelle.
Ma sextine est l'arcane de ma sombre gélatine.
Méninges avancées à l'anosmie anorganique.
Mon église primitive est encore une chimère alcaline.
Javeline est infravie, salope.
Javeline est acéphalie, salope.
Mon porte-mort émétique complote.
Salope !
Regardez-là !
Celle-là traîne ses glaires dans ses culottes tièdes.
Cette putain de tuyau utérin malaxe son saphisme de porcine.
Pas deux fois, pas cette fois, moi, sénescente.
Jamais tu ne me reprendras.
Maman mon cœur voudrait cette nuit s'arrêter.
Les feuilles et la terre gèlent au fond du lit à mes pieds.
C'est eux !
De leurs mains sales, ils pétrissent, calcinent, tranchent ma peau.
Pissent dans mon lit aux souvenirs poupons.
Cette odeur d'enfant flottant dans mes yeux qu'ils dînent.
Exalte leur appétit de spectacle à l'aspect chiffon.
Ce cénacle suce et gratte mes phalanges.
Comme une nourriture des anges.
Je ne veux pas partir seule...
Tératologie
Parle-moi encore, je sais ce que tu aimes faire de moi.
Déforme-moi, dévore l'assassin prétorien assoiffé par mon vin.
Viens coucher ma tête fauchée, termine ton effort.
Travaille ton sang à ma sueur mêlée.
N'oublie jamais la saveur de l'horreur sous mes dents.
N'oublie jamais que le corps n'oublie jamais.
Tu m'as vendue clouée, usée.
Tu te souviendras de moi.
J'achèverai ta plaie, l'odeur de ta peur me ment.
Les carcasses ici s'amassent, collection organique.
Les murmures manipulent les dérèglements anatomiques.
Quelle claire anthropophanie.
De curieuses tortures réinventent la genèse du corps.
Nourris pas nous.
Les bêtes pendues, protomés humains à l'âme tendue.
Ils savent déjà tout.
Vident la gueule de leurs chiennes pour boucher la mienne.
J'ai là quatre autres langues pour dire tout ce que je sais.
Tout ce que je saigne.
N'oublie jamais la saveur de l'horreur sous mes dents.
N'oublie jamais que le corps n'oublie jamais.
Tu m'as vendue clouée, usée.
Tu te souviendras de moi.
On te rappellera ce que tu nous as fait et comment tu l'as fait.
Nos crânes, couvercles amovibles, coulisses de l'après.
L'œil imprévisible moi, métastable Mandrill au visage d'argile.
Maintenant je sais.
Je sais qui tu es.
Tu sais qui tu es.
Tu sais qui tuer.
Tératologie morphologique.
Monstruosité fixée.
N'oublie jamais que le corps n'oublie jamais.
Tu m'as pendue tournée, cordée, je reviendrai hurler.
Ma honte, vomir ta tombe de nuages emplis de feu de carnage.
Pour que plus jamais ta mort ne te repose.
J'attends la gueule béante ma folie salivante.
La chaleur de ton cœur sous ma langue, apparaît ton vrai visage.
Je te hais, je te hais, JE TE HAIS, je te hais puisqu'on se connaît, puisqu'on se connaît, puisqu'on se connaît.
V.I.T.R.I.O.L.
Tes cris se hachent, ta vie se gâche à sucer l'ennemi.
J'ai peur de tomber pour ne plus jamais me relever.
J'ai peur de toujours te haïr et ma vie passe, je n'ai pas guérie.
Tu vois, je me lasse.
Fatiguée de t'entendre me dire comment vivre.
Fatiguées de porter ces sacs vides.
Fatiguée d'écouter parler ces gens qui s'ennuient.
Fatiguée d'écouter ces gens qui envient.
Fatiguée d'écouter ces gens, je devrais m'allonger.
J'ai peur de dormir et ne plus jamais me réveiller.
J'ai peur de chaque soir, devoir encore y croire.
Des pleurs de panique, visage poncé.
Terreur en heure creuse, chaque jour me semble un peu plus court.
Chaque minute inutile, chaque jour me coulé plus profond qu'il me soûle.
Je n'ai plus le temps.
Ruine et couds nos cœurs déchirés, mutilés par tes soins.
Je n'aurais jamais, jamais pensé t'abîmer, renoncer.
J'abandonne, mes bras lâchent de te voir tellement vrai, tellement toi.
Prête à tout perdre pour garder ta chimère, son fantôme.
Je me hais, je me suis trompée.
J'irais trouver ma force dans la haine que tu allaites.
Coller mes mains sur ton cœur de rancœur.
En extraire l'âcre suicide.
Serrer mes poings sur ton cœur de rancœur.
En vider l'âpre liquide d'humeur.
Défigurée d'acrimonie facile, te voilà laide de vivre.
Affamée de souhaits, trop d'appétits.
D'excitation hostile, te voilà raide, avide, affalée.
Trop d'appétits ma fille, je pourrais bien finir par te faire vomir.
Encore combien d'années, combien de temps.
Rien ne sera plus jamais comme avant.
Combien de fois au fond de toi, combien de fois.
Ta vérité ma détestée.
Rien ne sera plus comme avant.
Priape
Tu l'as senti.
Son souffle fin file et fuit entre tes mains.
Fade pourpin glissant sous vos draps de demain.
Les singes vont et viennent dans ta tête.
Et se ploient sous vos lits de cachette.
Les tueurs aspermes léchant leurs verges.
En sors l'enfant des moteurs liberticides.
La vois-tu malade dans tes exercices de génisse ?
Princesse étouffée ne vêlera pas pour toi.
Elle détresse ses cheveux de promesse.
Rapièce sa bouche juste sous ses yeux.
Lisa se ment, Lisa s'offrant pour lui se vend.
S'évapore, il est fort sans effort, l'éblouit de folie.
Déplie l'ataxie, Lisa souffrant pour lui se vend.
Lisa se ment, son corps se tord, globuline s'évapore.
Elle, belluaire se rend.
Sphère nucléole implose et renonce.
La nécrologe fermente l'horloge des fous.
Oblique tes muscles, la peur n'existe plus.
Ravage les silences laryngés, sature les cordes.
Libère les latences et délie les réponses.
Rachète ta saoule destruction ton premier exorde.
La polaire soupirante, le poivre au sang.
Poitrail soumis, abâtardir les titans.
Écoute, le juteux gosier se crève.
Goûte la son doux phénol, ton cœur.
Cette fille, mon sang t'achèvera de bonheur.
Domine la saveur, avale son humeur, ses peurs.
Émasculer l'envieux.
Lisa se ment, Lisa s'offrant pour lui se vend.
S'évapore, il est fort sans effort, l'éblouit de folie.
Déplie l'ataxie, Lisa souffrant pour lui se vend.
Lisa se ment, son corps se tord, globuline s'évapore.
Elle, belluaire se rend.
Supplice d'un flirt avec l'éternel, lui ôter la vie.
Et si elle ne le fait pas, moi je le tuerais, je le tuerais.
J'arracherai sa peau, s'il le faut de mes dents.
Casserai ses os à l'arôme animal.
Sucer sa moelle, sublimer le mal.
Sublimer le mâle, savourer le mal, rallonger le râle.
Je me fous d'être cannibale.
Hydracombustio
Carole, je me souviens de toi, poupée brûlée, poupée gâchée.
Ta robe colle à ta peau qui coule sur tes os nécrosés.
Les pâtes de chair s'épluchent.
Les mues boutonnent nos muscles.
En attendant les mouches.
J'ai bien ouvert ma bouche.
Avalé tout le souffre.
Poupée giflée, poupée sanglée, œdème greffé, tissus cendrés.
J'ai mal maman, mon corps tremble.
Carole quand tu m'envies je me défais je sais, le mal se tait.
Je me détruis nos douleurs rassasiées d'exsudation plasmatique.
Carole veut jouer aux carbonisés.
Amorçons la descente, l'eau assassine s'enroule de détente.
Autour de ma cuisse braise l'écorce ardente.
Carole, l'eau fixe le nylon, mon corps tremble je sais, le mal se tait.
Carole veut jouer je sais le mal se tait Carole veut jouer.
L'eau fixe le nylon sur nos carnations.
Pendent les desquamations.
Donne moi ton âge, donne moi ton âge, donne moi ton âge, donne moi ton âge je ne l'oublierais plus.
Donne moi ton âge je ne me plaindrais plus.
Donne moi ton âge, donne moi ton âge.
Donne moi tes mains je ne te fuirai plus.
L'entière pellicule de ton être a fondu sur cette banquette.
Anaplastie du cuir de ta tête sur ton pâle visage de fillette.
Comme une bête, elle est incomplète.
Tes cheveux repoussent toujours.
Mais sur tes joues.
Les pâtes de chair s'épluchent.
Les mues boutonnent nos muscles.
En attendant les mouches.
Les pâtes de chair s'épluchent.
Les mues boutonnent nos muscles.
En attendant les mouches.
J'ai bien ouvert ma bouche, avalé tout le souffre.
J'ai six ans, mes pansements pourrissent.
Gorgés de sang.
Mais qui nous fait ça ?
Que tombe ma jambe je sais le mal se tait.
Atavhystérie
Papa nous emmèneras là où tu couches.
Papa nous emmènera là où tu pousses.
Papa nous emmènera là où tu souffres.
Pars pas sans moi, antimoral ne m'oublie pas.
Ne m'efface pas, dormir à côté de toi, pardonne-moi.
Aliénée, l'aliment des sangs, l'imbuvable embryon.
Lutéale, ton cœur te fait souffrir, va défaillir.
Alitée, maintiens le plafond, le broyeur.
Alésée, consultée, l'amas de corps à l'intérieur.
Allaiter l'immangeable avorton, l'alléger de bonheur.
Annihiler le désir d'enfant revient souvent.
Annuler l'accouchée déjà maman.
L'éternel orage.
Intemporelle visite de ta chambre vide, je t'aime, je t'aime tout reste vide.
Intemporelle visite de ta chambre vide, je t'aime, je t'aime tu restes vide.
Aliénée, l'aliment des sangs, l'imbuvable embryon vomit du vent.
Corps axial veut des rêves axéniques avoués.
Maladie chronique, miroir hystérique, malade hystérique.
L'oocyte aussitôt couvé je ne me souviens plus.
Maladie chronique, miroir hystérique.
L'endémie fœtale rythmée, donnée par ses flux.
Malade hystérique mirage axénique maladie chronique.
Et l'étrange souffrance fore nos cœurs de rechute.
Miroir hystérique malaise endémique maladie chronique.
L'atavale obsession les dérange, l'abnégation perdure.
Mirage axénique miroir hystérique malade hystérique.
Ton mal est le mien, je te l'ai acheté de moitié pour que tu souffres moins.
Cette peur de vivre nous punit dans l'imaginaire.
Leurrant la peur de l'autre, souvent l'ennui profond nous terre.
D'une naissance arrive la mort alors tu vois mourir, mourir.
Alors tu vois, mourir ne s'apprend pas.
Ryhtmique De La Bête
[ Instrumental ]
Ileus Matricis
Mes chairs internes digèrent ces peuplades ichtyophages.
Ma peau arrachée, mes os aiguisés, ma tête fuselée.
Réduites d'arêtes parfaites.
Je hais ces poissons qui me mènent vers le fond.
De bile en phlegmon, je tiens ma folie bâillonnée sous ma vie.
Sous mon lit traîne les furies. Je sais que j'empire, je sais qui je suis.
Putain de chienne, enceinte de la haine.
Renifle ce goût infect qui traîne, miel organique.
Pourriture sucrée, nourrie, engorgée d'une crème psychiatrique.
Déshabille le chaos inaudible de sa peau réversible.
Ma faim excessive.
Ce venin fuit dans mes tuyaux graisseux qui toussent.
Regarde moi, salope, vomir, salope, m'assouvir, salope.
Regarde-moi, salope.
Ces demi lionnes aboient leurs pannes.
Vomissent leur vide, leur extrait de suicide.
Parfaite ascension d'une fascination.
Mon corps qui dort.
Ileus Terrebelle
Crève leurs yeux d'un seul coup de dent.
Leurs ventres au fond des cuisses humaines.
J'ai tellement faim que j'ai bouffé leur queue.
Sucé leurs cœur, ne pas nourrir le baigneur.
Ouvre la boîte à cervelle, celle qui s'écrase sous ta semelle.
Traque mon animal, l'insecte qui m'appelle.
Vers mon intestin frêle.
Sans matière qui s'emmêle, qui macère.
Debout dans les égouts, je me dégoute.
Perpétuelle déglutition à vide, laisse-moi vomir.
Je visite mon piège qui dort, mon carnivore.
Nébuleux voyage, je berce mon naufrage, ce souffle froid anorexique.
Ravive ma peur, ma puanteur boulimique.
Elle rapporte les tombes, les mouches espionnent, abrègent.
Ce lent parcours en silence escortant le temps, mon compte à rebours.
Je suis malade à ton image, l'eau sèche, incommutable.
Je suis malade comme toutes ces...
Femmes, femmes opaques, femmes barbares.
Femmes opaques, femmes, femmes barbares, femmes.
Ma génuflexion, l'extrême perfection.
Perfection, femmes, femmes, ma génuflexion.
Holocoste À Trois Temps
Balayant les membres amants, ces corps maigres affamés.
Préféraient la douleur à la mort.
Courtisane de l'enfer aux sabots de la bête.
Ma bouche sèche au travail du feu et de leur dieu.
Écorce de chair au cuir percé.
Ces fosses humaines célèbrent les nouveaux ponts des cités mortes.
Suis les pas de la bête.
Aux invariables messes.
D'un carnassier d'espèces.
En carnage de nos chairs.
Visages sans lèvres dégorgent en nos têtes.
Croque le cou des vivants, insiste au sabbat.
L'incestueux ébat dilaté d'indécence.
J'ai vendu mes organes mes voraces membranes.
Ont trahi mon voyage.
Je finance mon retour coupant la viande des sourds.
Ces enfants me hantent.
Comment rentrer, comment rentrer.
Empourprés de restes d'êtres, holocauste à trois temps.
Rythmique de la bête.
Valser six pieds sous mère, six pieds sous terre.
Éventrer la mère.
Suis les pas de la bête.
Aux invariables messes.
D'un carnassier d'espèces.
En carnage de nos chairs.
Elle détient.
L'origine du pêché en secret.
Visages sans lèvres dégorgent en nos têtes.
Croque le cou des vivants, insiste au sabbat.
L'incestueux ébat dilaté d'indécence.
D'une dune méphitique.
Rythmique de la bête.
Holocauste à trois temps rythmique de la bête.
Rêve, viol, saigne, rêve, viol, rêve, saigne, crève, viol, rêve, viol, saigne, crève.
En trois temps, rythmique de la bête.
Il pleut du sang, ces gens s'abreuvent de funestes torrents.
Les seigneurs déterrent leurs hommes des immuables siestes.
La famine en ivresse perdue en cercle de culte.
Hache, dépièce leurs muscles en mousse de luxe.
La folie étranglée.
Moi je m'éveille.
Animaexhalare
J'aurais dû ressentir la détresse dans ta chute, ce déniement, ton refus de la vie qui nous lia par dépit.
Je comprends, ressens l'addiction qui te boit vers le fond, elle court en moi, m'attire vers moi.
Sans la voix, le dialogue est plus audible et seul reste ta main, ses écrits qui finalement remplaceront tes cris.
Une odeur de chair se dispute au parfum, prend possession de l'air.
Violemment aspiré par ce trou béant, il me regarde, atone, et me lance "maintenant ou jamais".
Tous ces mots que nous n'avons jamais pu dire s'échangèrent dans le silence par les regards de nos deux êtres fissurés.
Doux moment, douce maman...
Sans faiblir, l'animadversion alimentait ce désir furieux de contempler enfin un spectacle commun.
Maintes fois, j'ai écrit un scénario implacable.
Chaque soir l'habit du malheur s'ajustait, inavouable.
Le temps, son œuvre, ne laisse de ces sombres heures que des flashs intercalaires de cet enfer effrayant qui nous brisa tous.
Des flots d'éthanol corrosif brûlaient tes choix, voilà ce qu'il me reste de toi, une lente lumière chaude d'un soleil froid, ces rares instants profonds de communion voilant l'inévitable destruction.
Longtemps il n'est resté des ténèbres qu'une envie impatiente de partir, de grandir abandonner l'antre imprégnée de fumée, baignée d'alcool, briser les chaînes du passé, créer l'irréel.
Mon idéal viscéral perdu dans les abysses d'une obscurité absolue ces doux accords dissonants de mélancolie, stridents, exhumèrent mon cadavre de l'ennui.
Nu face au monde, l'asphyxie paraît naturelle, artérielle.
Les âges peuvent courir, l'expérience nourrir, les ressentiments pourrir, les textures atonales et le temps donnent une chance de guérir.
L'insecte qui pullule, grignoteur de cellules, engraissé par l'abus, menaçant de mille somations, te dévora.
Emprisonné dans ta gorge, la bête affamée se referma.
Te voilà maintenant parmi les nôtres, ma mère bienveillante, apaisée aux côtés de ceux qui nous construisent.
En grandissent, ceux qui nous ont appris à dominer cette sinistre folie atavique qui nous étreint toi et moi.
Nous n'aurons pu faire connaissance que sur la fin, ces dernières heures muettes avant le départ, gorgées de sourires délicats, d'attention, ces souffles de compréhension ont gravé à jamais ma mémoire.
Je n'ai pu goûter que si peu à tout ça, c'est si dur, ça me manque.
Liquide Éphémère
Où vont-elles ? Toutes ces âmes.
Ombres et air de retraite.
Souffleur d'éther, vapeur sur mer.
Douleur d'essence, éteins celle qui danse.
Celle qui gèle le vent, ouvre et quitte le temps.
Je désire acheter le ciel.
Sans que vos dieux me prennent.
Mais mon cœur reste en hiver.
Oh j'ai oublié peut-être.
Vos visages de poussières.
Vous me manquez.
Où vont-ils ? Ces enfants violemment grands.
Ces noyaux ardents.
Souffrent-ils de flâner à jamais.
Dans les déserts soulagés.
Passagers de la terre au liquide éphémère.
Déguste-toi car ici tu ne vivras qu'une fois.
Je désire acheter le ciel.
Sans que vos dieux me prennent.
Mais mon cœur reste en hiver.
Oh j'ai oublié peut-être.
Vos visages de poussières.
[ Instrumental ]
Bulimiarexia
Fièvre abdominale, punition asexuée.
J'édulcore la beauté par mes tubes et dédales.
Désastre corporel, frénésie polyphagique.
Joue, commande l'égout névrotique.
Incube interne, arbitre prévoit, se vide pour moi.
Bienvenue dans ma bacchanale.
Nourrissage hyperphage.
Bulimiarexia bulimia nervosa.
Le sang colle autant de fois que tu y vas.
Délivre-toi de ce poids avec tes doigts.
Tu ne t'arrêteras pas.
Telle est cette loi, je la connais.
C'est celle que tu bois et c'est celle qui te noie.
Pour la dernière fois.
Succube externe dévisse, éventre, desserre.
Pots, paquets, couvercles, il ne choisit pas.
Il les aime tous voilà !
Il a faim d'avoir faim.
L'outremangeur.
Bulimiarexia bulimia nervosa.
Le vent tourne autant de fois que tu t'en vas.
Délivre-moi de ces voix, de ce convoi.
Il ne s'arrêtera pas.
Qui vous envoie, je ne connais pas.
Celui que je bois et celui qui me noie.
Pour ma dernière fois.
Tes fins doigts dans la bouche.
Ces spasmes qui te soufflent.
Les mains du bonheur.
Je vois que tu souffres.
Et par poignées tu les perds.
Essaie de lui dire.
Essaie de survivre.
Essaie de ...
Essaie de lui dire qu'il n'est pas trop tard.
Essaie de lui dire qu'il n'est pas trop tard.
Bulimia nervosa et par poignées tu les perds.
Bulimia nervosa seul reste ce goût amer.
Bulimia nervosa bulimiarexia.
Succube externe dévisse, éventre, déserts.
Pots, paquets, couvercles, il ne choisit pas.
Il les aime tous voilà !
Il a faim d'avoir faim.
L'outremangeur.
Ondine
Ondine aime boire à sa rivière génitale.
Ondine erre sous les frontières coprophages.
Coronelle antifusionnelle, tourniquet détourné.
Nourris-toi du copros, génie des eaux perverses.
Madame dresse ses mâles androzoones.
Elle est bestiale, elle selle son idéal.
Inflammation psychiatrique.
Pour partenaires paraphiles.
Et endommagés, émétophiles.
Coïtus interruptus, Coïtus interruptus.
Forceps anal, domination du sacrum.
Forcer le sal, l'enfant fécalome, traduction du bassin.
Secret fécal.
Déteste-la, elle aime ça, elle te nettoie.
Ne triche pas, bois ce qu'elle t'envoie.
Vaseux bouillon de fond, caverneuse écume de honte.
Le délice monte, détends ton supplice de différence.
Vomis dans ses cuisses, rends ce que tu manges.
NaOCL
Verse le sirop de javel comme une prise habituelle.
Aseptique soldat s'en mêle, corrode en caresse.
Et sans trop d'eau, j'en raffole.
Je ne suis pas folle.
Et si cette peau que je pelle n'était pas réelle ?
Alors, j'ai mangé les vers qui rampaient dans les selles.
Régurgité mes cheveux déracinés par les nœuds.
Javeline est fille éternelle.
Ma maîtresse rythme la prophylaxie de mon cerveau de miel.
Cuivre ma peau et cendre mes nuits en four sexuel...sexuel.
Menstruelle, Noctuelle.
Ma sextine est l'arcane de ma sombre gélatine.
Méninges avancées à l'anosmie anorganique.
Mon église primitive est encore une chimère alcaline.
Javeline est infravie, salope.
Javeline est acéphalie, salope.
Mon porte-mort émétique complote.
Salope !
Regardez-là !
Celle-là traîne ses glaires dans ses culottes tièdes.
Cette putain de tuyau utérin malaxe son saphisme de porcine.
Pas deux fois, pas cette fois, moi, sénescente.
Jamais tu ne me reprendras.
Maman mon cœur voudrait cette nuit s'arrêter.
Les feuilles et la terre gèlent au fond du lit à mes pieds.
C'est eux !
De leurs mains sales, ils pétrissent, calcinent, tranchent ma peau.
Pissent dans mon lit aux souvenirs poupons.
Cette odeur d'enfant flottant dans mes yeux qu'ils dînent.
Exalte leur appétit de spectacle à l'aspect chiffon.
Ce cénacle suce et gratte mes phalanges.
Comme une nourriture des anges.
Je ne veux pas partir seule...
Tératologie
Parle-moi encore, je sais ce que tu aimes faire de moi.
Déforme-moi, dévore l'assassin prétorien assoiffé par mon vin.
Viens coucher ma tête fauchée, termine ton effort.
Travaille ton sang à ma sueur mêlée.
N'oublie jamais la saveur de l'horreur sous mes dents.
N'oublie jamais que le corps n'oublie jamais.
Tu m'as vendue clouée, usée.
Tu te souviendras de moi.
J'achèverai ta plaie, l'odeur de ta peur me ment.
Les carcasses ici s'amassent, collection organique.
Les murmures manipulent les dérèglements anatomiques.
Quelle claire anthropophanie.
De curieuses tortures réinventent la genèse du corps.
Nourris pas nous.
Les bêtes pendues, protomés humains à l'âme tendue.
Ils savent déjà tout.
Vident la gueule de leurs chiennes pour boucher la mienne.
J'ai là quatre autres langues pour dire tout ce que je sais.
Tout ce que je saigne.
N'oublie jamais la saveur de l'horreur sous mes dents.
N'oublie jamais que le corps n'oublie jamais.
Tu m'as vendue clouée, usée.
Tu te souviendras de moi.
On te rappellera ce que tu nous as fait et comment tu l'as fait.
Nos crânes, couvercles amovibles, coulisses de l'après.
L'œil imprévisible moi, métastable Mandrill au visage d'argile.
Maintenant je sais.
Je sais qui tu es.
Tu sais qui tu es.
Tu sais qui tuer.
Tératologie morphologique.
Monstruosité fixée.
N'oublie jamais que le corps n'oublie jamais.
Tu m'as pendue tournée, cordée, je reviendrai hurler.
Ma honte, vomir ta tombe de nuages emplis de feu de carnage.
Pour que plus jamais ta mort ne te repose.
J'attends la gueule béante ma folie salivante.
La chaleur de ton cœur sous ma langue, apparaît ton vrai visage.
Je te hais, je te hais, JE TE HAIS, je te hais puisqu'on se connaît, puisqu'on se connaît, puisqu'on se connaît.
V.I.T.R.I.O.L.
Tes cris se hachent, ta vie se gâche à sucer l'ennemi.
J'ai peur de tomber pour ne plus jamais me relever.
J'ai peur de toujours te haïr et ma vie passe, je n'ai pas guérie.
Tu vois, je me lasse.
Fatiguée de t'entendre me dire comment vivre.
Fatiguées de porter ces sacs vides.
Fatiguée d'écouter parler ces gens qui s'ennuient.
Fatiguée d'écouter ces gens qui envient.
Fatiguée d'écouter ces gens, je devrais m'allonger.
J'ai peur de dormir et ne plus jamais me réveiller.
J'ai peur de chaque soir, devoir encore y croire.
Des pleurs de panique, visage poncé.
Terreur en heure creuse, chaque jour me semble un peu plus court.
Chaque minute inutile, chaque jour me coulé plus profond qu'il me soûle.
Je n'ai plus le temps.
Ruine et couds nos cœurs déchirés, mutilés par tes soins.
Je n'aurais jamais, jamais pensé t'abîmer, renoncer.
J'abandonne, mes bras lâchent de te voir tellement vrai, tellement toi.
Prête à tout perdre pour garder ta chimère, son fantôme.
Je me hais, je me suis trompée.
J'irais trouver ma force dans la haine que tu allaites.
Coller mes mains sur ton cœur de rancœur.
En extraire l'âcre suicide.
Serrer mes poings sur ton cœur de rancœur.
En vider l'âpre liquide d'humeur.
Défigurée d'acrimonie facile, te voilà laide de vivre.
Affamée de souhaits, trop d'appétits.
D'excitation hostile, te voilà raide, avide, affalée.
Trop d'appétits ma fille, je pourrais bien finir par te faire vomir.
Encore combien d'années, combien de temps.
Rien ne sera plus jamais comme avant.
Combien de fois au fond de toi, combien de fois.
Ta vérité ma détestée.
Rien ne sera plus comme avant.
Priape
Tu l'as senti.
Son souffle fin file et fuit entre tes mains.
Fade pourpin glissant sous vos draps de demain.
Les singes vont et viennent dans ta tête.
Et se ploient sous vos lits de cachette.
Les tueurs aspermes léchant leurs verges.
En sors l'enfant des moteurs liberticides.
La vois-tu malade dans tes exercices de génisse ?
Princesse étouffée ne vêlera pas pour toi.
Elle détresse ses cheveux de promesse.
Rapièce sa bouche juste sous ses yeux.
Lisa se ment, Lisa s'offrant pour lui se vend.
S'évapore, il est fort sans effort, l'éblouit de folie.
Déplie l'ataxie, Lisa souffrant pour lui se vend.
Lisa se ment, son corps se tord, globuline s'évapore.
Elle, belluaire se rend.
Sphère nucléole implose et renonce.
La nécrologe fermente l'horloge des fous.
Oblique tes muscles, la peur n'existe plus.
Ravage les silences laryngés, sature les cordes.
Libère les latences et délie les réponses.
Rachète ta saoule destruction ton premier exorde.
La polaire soupirante, le poivre au sang.
Poitrail soumis, abâtardir les titans.
Écoute, le juteux gosier se crève.
Goûte la son doux phénol, ton cœur.
Cette fille, mon sang t'achèvera de bonheur.
Domine la saveur, avale son humeur, ses peurs.
Émasculer l'envieux.
Lisa se ment, Lisa s'offrant pour lui se vend.
S'évapore, il est fort sans effort, l'éblouit de folie.
Déplie l'ataxie, Lisa souffrant pour lui se vend.
Lisa se ment, son corps se tord, globuline s'évapore.
Elle, belluaire se rend.
Supplice d'un flirt avec l'éternel, lui ôter la vie.
Et si elle ne le fait pas, moi je le tuerais, je le tuerais.
J'arracherai sa peau, s'il le faut de mes dents.
Casserai ses os à l'arôme animal.
Sucer sa moelle, sublimer le mal.
Sublimer le mâle, savourer le mal, rallonger le râle.
Je me fous d'être cannibale.
Hydracombustio
Carole, je me souviens de toi, poupée brûlée, poupée gâchée.
Ta robe colle à ta peau qui coule sur tes os nécrosés.
Les pâtes de chair s'épluchent.
Les mues boutonnent nos muscles.
En attendant les mouches.
J'ai bien ouvert ma bouche.
Avalé tout le souffre.
Poupée giflée, poupée sanglée, œdème greffé, tissus cendrés.
J'ai mal maman, mon corps tremble.
Carole quand tu m'envies je me défais je sais, le mal se tait.
Je me détruis nos douleurs rassasiées d'exsudation plasmatique.
Carole veut jouer aux carbonisés.
Amorçons la descente, l'eau assassine s'enroule de détente.
Autour de ma cuisse braise l'écorce ardente.
Carole, l'eau fixe le nylon, mon corps tremble je sais, le mal se tait.
Carole veut jouer je sais le mal se tait Carole veut jouer.
L'eau fixe le nylon sur nos carnations.
Pendent les desquamations.
Donne moi ton âge, donne moi ton âge, donne moi ton âge, donne moi ton âge je ne l'oublierais plus.
Donne moi ton âge je ne me plaindrais plus.
Donne moi ton âge, donne moi ton âge.
Donne moi tes mains je ne te fuirai plus.
L'entière pellicule de ton être a fondu sur cette banquette.
Anaplastie du cuir de ta tête sur ton pâle visage de fillette.
Comme une bête, elle est incomplète.
Tes cheveux repoussent toujours.
Mais sur tes joues.
Les pâtes de chair s'épluchent.
Les mues boutonnent nos muscles.
En attendant les mouches.
Les pâtes de chair s'épluchent.
Les mues boutonnent nos muscles.
En attendant les mouches.
J'ai bien ouvert ma bouche, avalé tout le souffre.
J'ai six ans, mes pansements pourrissent.
Gorgés de sang.
Mais qui nous fait ça ?
Que tombe ma jambe je sais le mal se tait.
Atavhystérie
Papa nous emmèneras là où tu couches.
Papa nous emmènera là où tu pousses.
Papa nous emmènera là où tu souffres.
Pars pas sans moi, antimoral ne m'oublie pas.
Ne m'efface pas, dormir à côté de toi, pardonne-moi.
Aliénée, l'aliment des sangs, l'imbuvable embryon.
Lutéale, ton cœur te fait souffrir, va défaillir.
Alitée, maintiens le plafond, le broyeur.
Alésée, consultée, l'amas de corps à l'intérieur.
Allaiter l'immangeable avorton, l'alléger de bonheur.
Annihiler le désir d'enfant revient souvent.
Annuler l'accouchée déjà maman.
L'éternel orage.
Intemporelle visite de ta chambre vide, je t'aime, je t'aime tout reste vide.
Intemporelle visite de ta chambre vide, je t'aime, je t'aime tu restes vide.
Aliénée, l'aliment des sangs, l'imbuvable embryon vomit du vent.
Corps axial veut des rêves axéniques avoués.
Maladie chronique, miroir hystérique, malade hystérique.
L'oocyte aussitôt couvé je ne me souviens plus.
Maladie chronique, miroir hystérique.
L'endémie fœtale rythmée, donnée par ses flux.
Malade hystérique mirage axénique maladie chronique.
Et l'étrange souffrance fore nos cœurs de rechute.
Miroir hystérique malaise endémique maladie chronique.
L'atavale obsession les dérange, l'abnégation perdure.
Mirage axénique miroir hystérique malade hystérique.
Ton mal est le mien, je te l'ai acheté de moitié pour que tu souffres moins.
Cette peur de vivre nous punit dans l'imaginaire.
Leurrant la peur de l'autre, souvent l'ennui profond nous terre.
D'une naissance arrive la mort alors tu vois mourir, mourir.
Alors tu vois, mourir ne s'apprend pas.
Ryhtmique De La Bête
[ Instrumental ]
Ileus Matricis
Mes chairs internes digèrent ces peuplades ichtyophages.
Ma peau arrachée, mes os aiguisés, ma tête fuselée.
Réduites d'arêtes parfaites.
Je hais ces poissons qui me mènent vers le fond.
De bile en phlegmon, je tiens ma folie bâillonnée sous ma vie.
Sous mon lit traîne les furies. Je sais que j'empire, je sais qui je suis.
Putain de chienne, enceinte de la haine.
Renifle ce goût infect qui traîne, miel organique.
Pourriture sucrée, nourrie, engorgée d'une crème psychiatrique.
Déshabille le chaos inaudible de sa peau réversible.
Ma faim excessive.
Ce venin fuit dans mes tuyaux graisseux qui toussent.
Regarde moi, salope, vomir, salope, m'assouvir, salope.
Regarde-moi, salope.
Ces demi lionnes aboient leurs pannes.
Vomissent leur vide, leur extrait de suicide.
Parfaite ascension d'une fascination.
Mon corps qui dort.
Ileus Terrebelle
Crève leurs yeux d'un seul coup de dent.
Leurs ventres au fond des cuisses humaines.
J'ai tellement faim que j'ai bouffé leur queue.
Sucé leurs cœur, ne pas nourrir le baigneur.
Ouvre la boîte à cervelle, celle qui s'écrase sous ta semelle.
Traque mon animal, l'insecte qui m'appelle.
Vers mon intestin frêle.
Sans matière qui s'emmêle, qui macère.
Debout dans les égouts, je me dégoute.
Perpétuelle déglutition à vide, laisse-moi vomir.
Je visite mon piège qui dort, mon carnivore.
Nébuleux voyage, je berce mon naufrage, ce souffle froid anorexique.
Ravive ma peur, ma puanteur boulimique.
Elle rapporte les tombes, les mouches espionnent, abrègent.
Ce lent parcours en silence escortant le temps, mon compte à rebours.
Je suis malade à ton image, l'eau sèche, incommutable.
Je suis malade comme toutes ces...
Femmes, femmes opaques, femmes barbares.
Femmes opaques, femmes, femmes barbares, femmes.
Ma génuflexion, l'extrême perfection.
Perfection, femmes, femmes, ma génuflexion.
Holocoste À Trois Temps
Balayant les membres amants, ces corps maigres affamés.
Préféraient la douleur à la mort.
Courtisane de l'enfer aux sabots de la bête.
Ma bouche sèche au travail du feu et de leur dieu.
Écorce de chair au cuir percé.
Ces fosses humaines célèbrent les nouveaux ponts des cités mortes.
Suis les pas de la bête.
Aux invariables messes.
D'un carnassier d'espèces.
En carnage de nos chairs.
Visages sans lèvres dégorgent en nos têtes.
Croque le cou des vivants, insiste au sabbat.
L'incestueux ébat dilaté d'indécence.
J'ai vendu mes organes mes voraces membranes.
Ont trahi mon voyage.
Je finance mon retour coupant la viande des sourds.
Ces enfants me hantent.
Comment rentrer, comment rentrer.
Empourprés de restes d'êtres, holocauste à trois temps.
Rythmique de la bête.
Valser six pieds sous mère, six pieds sous terre.
Éventrer la mère.
Suis les pas de la bête.
Aux invariables messes.
D'un carnassier d'espèces.
En carnage de nos chairs.
Elle détient.
L'origine du pêché en secret.
Visages sans lèvres dégorgent en nos têtes.
Croque le cou des vivants, insiste au sabbat.
L'incestueux ébat dilaté d'indécence.
D'une dune méphitique.
Rythmique de la bête.
Holocauste à trois temps rythmique de la bête.
Rêve, viol, saigne, rêve, viol, rêve, saigne, crève, viol, rêve, viol, saigne, crève.
En trois temps, rythmique de la bête.
Il pleut du sang, ces gens s'abreuvent de funestes torrents.
Les seigneurs déterrent leurs hommes des immuables siestes.
La famine en ivresse perdue en cercle de culte.
Hache, dépièce leurs muscles en mousse de luxe.
La folie étranglée.
Moi je m'éveille.
Animaexhalare
J'aurais dû ressentir la détresse dans ta chute, ce déniement, ton refus de la vie qui nous lia par dépit.
Je comprends, ressens l'addiction qui te boit vers le fond, elle court en moi, m'attire vers moi.
Sans la voix, le dialogue est plus audible et seul reste ta main, ses écrits qui finalement remplaceront tes cris.
Une odeur de chair se dispute au parfum, prend possession de l'air.
Violemment aspiré par ce trou béant, il me regarde, atone, et me lance "maintenant ou jamais".
Tous ces mots que nous n'avons jamais pu dire s'échangèrent dans le silence par les regards de nos deux êtres fissurés.
Doux moment, douce maman...
Sans faiblir, l'animadversion alimentait ce désir furieux de contempler enfin un spectacle commun.
Maintes fois, j'ai écrit un scénario implacable.
Chaque soir l'habit du malheur s'ajustait, inavouable.
Le temps, son œuvre, ne laisse de ces sombres heures que des flashs intercalaires de cet enfer effrayant qui nous brisa tous.
Des flots d'éthanol corrosif brûlaient tes choix, voilà ce qu'il me reste de toi, une lente lumière chaude d'un soleil froid, ces rares instants profonds de communion voilant l'inévitable destruction.
Longtemps il n'est resté des ténèbres qu'une envie impatiente de partir, de grandir abandonner l'antre imprégnée de fumée, baignée d'alcool, briser les chaînes du passé, créer l'irréel.
Mon idéal viscéral perdu dans les abysses d'une obscurité absolue ces doux accords dissonants de mélancolie, stridents, exhumèrent mon cadavre de l'ennui.
Nu face au monde, l'asphyxie paraît naturelle, artérielle.
Les âges peuvent courir, l'expérience nourrir, les ressentiments pourrir, les textures atonales et le temps donnent une chance de guérir.
L'insecte qui pullule, grignoteur de cellules, engraissé par l'abus, menaçant de mille somations, te dévora.
Emprisonné dans ta gorge, la bête affamée se referma.
Te voilà maintenant parmi les nôtres, ma mère bienveillante, apaisée aux côtés de ceux qui nous construisent.
En grandissent, ceux qui nous ont appris à dominer cette sinistre folie atavique qui nous étreint toi et moi.
Nous n'aurons pu faire connaissance que sur la fin, ces dernières heures muettes avant le départ, gorgées de sourires délicats, d'attention, ces souffles de compréhension ont gravé à jamais ma mémoire.
Je n'ai pu goûter que si peu à tout ça, c'est si dur, ça me manque.
Liquide Éphémère
Où vont-elles ? Toutes ces âmes.
Ombres et air de retraite.
Souffleur d'éther, vapeur sur mer.
Douleur d'essence, éteins celle qui danse.
Celle qui gèle le vent, ouvre et quitte le temps.
Je désire acheter le ciel.
Sans que vos dieux me prennent.
Mais mon cœur reste en hiver.
Oh j'ai oublié peut-être.
Vos visages de poussières.
Vous me manquez.
Où vont-ils ? Ces enfants violemment grands.
Ces noyaux ardents.
Souffrent-ils de flâner à jamais.
Dans les déserts soulagés.
Passagers de la terre au liquide éphémère.
Déguste-toi car ici tu ne vivras qu'une fois.
Je désire acheter le ciel.
Sans que vos dieux me prennent.
Mais mon cœur reste en hiver.
Oh j'ai oublié peut-être.
Vos visages de poussières.
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