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The Unquestionable Truth | chronique
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01- The Propaganda
02- The Truth
03- The Priest
04- The Key
05- The Channel
06- The Story
07- The Surrender
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L’album d’adieu par c4n4r
Limp bizkit fait partie des groupes au talent indéniable malheureusement gâché par l’arrogance et la surmédiatisation de son leader (Fred Durst).
Cet album, ou plutôt EP produit Ross Robinson était un événement en soi car il marquait le retour à la guitare du phénoménal Wes Borland.
Alors… le retour de Wes était-il un retour gagnant ?
Autant le dire tout de suite, avant de vous lancer dans l’écoute de cet album il est important de laisser tous les a prioris de côté concernant le groupe et ses déboires. Parlons ici de musique et simplement de musique.
L’album démarre sur Propaganda et l’on retrouve avec un plaisir immense l’énorme Wes Borland dans toute sa puissance et son savoir-faire. Le riff de base est simple, épuré mais bigrement efficace. La basse de Sam Rivers n’est pas en reste et se marie très bien à la guitare. La voix de Durst vient se poser sur l’ensemble et, surprise, la qualité est réellement au rendez-vous, le chant est hargneux, les textes scandés à la manière d’un certain Zack de la Rocha (RATM). On est en face d’un Limp Bizkit énervé, sombre, jouant une musique puissante et spontanée. On est loin de l’esprit MTV et cela fait plaisir à entendre.
Le reste de l’album est du même acabit, une musique sans détour, directe mais non dénuée d'émotion.
Le chant de Durst reste bien sur râpé mais bien plus consistant que par le passé, et s’essaye même à des expérimentations avec un certain succès (The priest). Il est également à noter que notre ami Fred a revendu une bonne partie de ses actions dans le mot FUCK qu’il scande beaucoup moins et gagne ainsi en crédibilité.
Des innovations, il y en a, le son de guitare est beaucoup plus sec, les samples ont pratiquement disparu laissant la part belle aux autres instrus, l’album en ressort plus brut et torturé.
Apres plusieurs écoutes de The Unquestionable Truth part 1, il en ressort un excellent sentiment. Un Limp Bizkit transformé, plus rock, plus hargneux et surtout bien plus crédible que par le passé. Un album court, très court même, environ 30 minutes. Mais d’une intensité déconcertante. Limp Bizkit est allé là où on ne l'attendait pas.
Un disque que tout amateur de métal devrait écouter, rien que pour comprendre que même si aujourd’hui l’avenir du groupe est plus qu’incertain (Wes Borland est parti pour former son groupe Black Light Burns) ils ont réussi à livrer au public une pièce maîtresse de leur carrière. Une pièce maîtresse qui subira un échec commercial des plus cuisants hélas. Un album fait à la manière de l’underground… qui restera underground.
+ r�agir [ 4 commentaires ]
Limp bizkit fait partie des groupes au talent indéniable malheureusement gâché par l’arrogance et la surmédiatisation de son leader (Fred Durst).
Cet album, ou plutôt EP produit Ross Robinson était un événement en soi car il marquait le retour à la guitare du phénoménal Wes Borland.
Alors… le retour de Wes était-il un retour gagnant ?
Autant le dire tout de suite, avant de vous lancer dans l’écoute de cet album il est important de laisser tous les a prioris de côté concernant le groupe et ses déboires. Parlons ici de musique et simplement de musique.
L’album démarre sur Propaganda et l’on retrouve avec un plaisir immense l’énorme Wes Borland dans toute sa puissance et son savoir-faire. Le riff de base est simple, épuré mais bigrement efficace. La basse de Sam Rivers n’est pas en reste et se marie très bien à la guitare. La voix de Durst vient se poser sur l’ensemble et, surprise, la qualité est réellement au rendez-vous, le chant est hargneux, les textes scandés à la manière d’un certain Zack de la Rocha (RATM). On est en face d’un Limp Bizkit énervé, sombre, jouant une musique puissante et spontanée. On est loin de l’esprit MTV et cela fait plaisir à entendre.
Le reste de l’album est du même acabit, une musique sans détour, directe mais non dénuée d'émotion.
Le chant de Durst reste bien sur râpé mais bien plus consistant que par le passé, et s’essaye même à des expérimentations avec un certain succès (The priest). Il est également à noter que notre ami Fred a revendu une bonne partie de ses actions dans le mot FUCK qu’il scande beaucoup moins et gagne ainsi en crédibilité.
Des innovations, il y en a, le son de guitare est beaucoup plus sec, les samples ont pratiquement disparu laissant la part belle aux autres instrus, l’album en ressort plus brut et torturé.
Apres plusieurs écoutes de The Unquestionable Truth part 1, il en ressort un excellent sentiment. Un Limp Bizkit transformé, plus rock, plus hargneux et surtout bien plus crédible que par le passé. Un album court, très court même, environ 30 minutes. Mais d’une intensité déconcertante. Limp Bizkit est allé là où on ne l'attendait pas.
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