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The Sham Mirrors | chronique
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01- Kinetic
02- Nightmare Heaven
03- Ad Absurdum
04- Collapse Generation
05- Star-Crossed
06- Radical Cut
07- For To End Yet Again
02- Nightmare Heaven
03- Ad Absurdum
04- Collapse Generation
05- Star-Crossed
06- Radical Cut
07- For To End Yet Again
Expérimental, spatial, génial ! par Sirius
Une belle bande de barges… Après avoir sorti un Aspera Hiems Symfonia atypique et repoussant les limites du metal extrême, puis avoir repoussé les limites tout court avec une Masquerade infernale destinée à être intemporelle et à faire figure d'OVNI dans le paysage musical en général, Arcturus part encore dans une nouvelle direction et nous offre une troisième bombe.
Si son prédecesseur était particulièrement déroutant, The Sham Mirrors se veut lui assez accessible, dans la mesure où les morceaux ressemblent plus à des chansons (par exemple, l'intro sombre de "Painting my horror" n'avait pas grand-chose à voir avec le reste du titre). Ainsi le groupe laisse quasiment tomber le côté théâtral qui faisait la force de La Masquerade Infernale, à l'exception de "For to end yet again" voire "Ad absurdum". A l'inverse le groupe s'engouffre dans une veine plus "spatiale", dans son artwork, ses ambiances, ses bruits parfois semblables à des boutons, à l'intérieur d'une fusée, à des échos qui se répercutent à l'infini dans l'espace, au souffle du vent… Moins avant-gardiste mais tout aussi original donc; on remarque notamment des éléments indus comme le pont hypnotique de "Nightmare heaven" avec sa batterie electro écrasante. D'ailleurs, Hellhammer ne faillit pas à sa réputation de frappeur avec une grande technique et un feeling monstrueux. Il se lâche globalement plus sur cet album, comme en témoignent "Collapse generation" ou "Radical cut" où il martyrise sec ses deux grosses caisses. Les guitares s'émancipent: outre la production qui les met plus en valeur que sur LMI on observe plus de mélodies qui en arrivent parfois à se confondre avec les solos étant donné que Garm pousse la chansonnette par-dessus. Garm justement… Que dire à propos de lui? C'est tout simplement l'un des meilleurs chanteurs de metal avec une technique énorme à tel point que sa voix est utilisée comme un instrument (l'après break de "Ad absurdum", et ses "wouhouhou"magiques, ultimes, indescriptibles). Ses envolées lyriques sont moins extravagantes que par le passé mais n'en sont que plus magnifiques et envoûtantes, chuchotant, prenant parfois une voix aigue, presque enfantine, lorgnant parfois vers la simple diction ou le registre épique. Un invité surprise prend tout de même sa place sur un titre: le tout aussi bon chanteur Ihsahn (Emperor, Peccatum) crie avec conviction "Radical cut" avec sa voix toujours aussi puissante, prenant également un ton mélodramatique. Il s'agit d'ailleurs du titre le plus violent de l'album, avec un solo de claviers impressionant et surtout une mélodie de synthé à 1mn18 dont je me rappellerais toujours… Sverd est encore une fois au top: effets divers et variés, piano touchant de beauté ou décadent, ambiances spatiales, mystérieuses, grandiloquentes, bruits étranges, solos monstrueux de feeling et de technique… Quant à la basse elle est mixée plus haut que sur LMI et est parfois à la base de certaines ambiances (le pont de "Nightmare heaven"), ce qui est heureux étant donné qu'on a pas affaire à un débutant.
Finalement, que dire de réellement constructif sur ce disque? Bien que moins difficile à décrire que La Masquerade Infernale il n'en reste pas moins un disque à la richesse gigantesque à travers ses structures, ses expérimentations. Vous DEVEZ acheter ce disque sous peine de mourir idiot, tout simplement.
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Une belle bande de barges… Après avoir sorti un Aspera Hiems Symfonia atypique et repoussant les limites du metal extrême, puis avoir repoussé les limites tout court avec une Masquerade infernale destinée à être intemporelle et à faire figure d'OVNI dans le paysage musical en général, Arcturus part encore dans une nouvelle direction et nous offre une troisième bombe.
Si son prédecesseur était particulièrement déroutant, The Sham Mirrors se veut lui assez accessible, dans la mesure où les morceaux ressemblent plus à des chansons (par exemple, l'intro sombre de "Painting my horror" n'avait pas grand-chose à voir avec le reste du titre). Ainsi le groupe laisse quasiment tomber le côté théâtral qui faisait la force de La Masquerade Infernale, à l'exception de "For to end yet again" voire "Ad absurdum". A l'inverse le groupe s'engouffre dans une veine plus "spatiale", dans son artwork, ses ambiances, ses bruits parfois semblables à des boutons, à l'intérieur d'une fusée, à des échos qui se répercutent à l'infini dans l'espace, au souffle du vent… Moins avant-gardiste mais tout aussi original donc; on remarque notamment des éléments indus comme le pont hypnotique de "Nightmare heaven" avec sa batterie electro écrasante. D'ailleurs, Hellhammer ne faillit pas à sa réputation de frappeur avec une grande technique et un feeling monstrueux. Il se lâche globalement plus sur cet album, comme en témoignent "Collapse generation" ou "Radical cut" où il martyrise sec ses deux grosses caisses. Les guitares s'émancipent: outre la production qui les met plus en valeur que sur LMI on observe plus de mélodies qui en arrivent parfois à se confondre avec les solos étant donné que Garm pousse la chansonnette par-dessus. Garm justement… Que dire à propos de lui? C'est tout simplement l'un des meilleurs chanteurs de metal avec une technique énorme à tel point que sa voix est utilisée comme un instrument (l'après break de "Ad absurdum", et ses "wouhouhou"magiques, ultimes, indescriptibles). Ses envolées lyriques sont moins extravagantes que par le passé mais n'en sont que plus magnifiques et envoûtantes, chuchotant, prenant parfois une voix aigue, presque enfantine, lorgnant parfois vers la simple diction ou le registre épique. Un invité surprise prend tout de même sa place sur un titre: le tout aussi bon chanteur Ihsahn (Emperor, Peccatum) crie avec conviction "Radical cut" avec sa voix toujours aussi puissante, prenant également un ton mélodramatique. Il s'agit d'ailleurs du titre le plus violent de l'album, avec un solo de claviers impressionant et surtout une mélodie de synthé à 1mn18 dont je me rappellerais toujours… Sverd est encore une fois au top: effets divers et variés, piano touchant de beauté ou décadent, ambiances spatiales, mystérieuses, grandiloquentes, bruits étranges, solos monstrueux de feeling et de technique… Quant à la basse elle est mixée plus haut que sur LMI et est parfois à la base de certaines ambiances (le pont de "Nightmare heaven"), ce qui est heureux étant donné qu'on a pas affaire à un débutant.
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