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Meteora | chronique

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album  : Meteora
groupe : Linkin Park
sortie   : 2003

+ chronique Linkin Park

01- Foreword
02- Don't stay
03- Somewhere I belong
04- Lying from you
05- Hit the floor
06- Easier to run
07- Faint
08- Figure.09
09- Breaking the habit
10- From the inside
11- Nobodys listening
12- Session
13- Numb

Une suite sans saveur  par  Sensei

Deuxième album du groupe - je ne considère pas Reanimation comme en étant un – Linkin Park a la dure tâche de confirmer leur succès mérité. Ont-ils réussi à faire mieux que Hybrid Theory ? Je n’en suis pas si sûr.

On commence l’album avec une intro pour le moins inutile, Foreword, pour annoncer la première piste : Don’t stay. Premier constat : le groupe a compris que les guitaristes doivent plus bosser. Le second : mais c’est quoi cette musique ? Certes elle sonne bien, Chester est toujours aussi présent, mais on ne sent aucune recherche dans cette piste, une sorte de copier-coller de One step closer en moins bien. Et cette sensation de c/c sera présente du début à la fin de l’album.
Alors sur les musiques en elles-mêmes, elles sont plus agressives, l’album en lui-même est plus sombre. On a toujours droit à un couplet-refrain-couplet-refrain-pont-refrain, ça ne dérangeait pas sur Hybrid Theory, là non plus. Les guitaristes sont plus présents, avec des riffs plus heavy sur la plupart des pistes (Don’t stay, Hit The Floor, Figure 09), le bassiste sert toujours à combler les trous, le batteur toujours discret et efficace, bref les musicos font toujours leur boulot, mais deux points sont très dérangeants. Dans cette galette, on remarque que Chester s’occupe beaucoup plus du chant que Mike, les gueulements sont présents dans chaque piste ou presque, les altenances rap/chant/gueulement ont disparu. On a la triste impression qu’il y a un frontman au chant et un chœur derrière. Bon toutes ces déceptions auraient pu être comblées par Mr Hahn, mais c’est là le gros problème. Il est moins sollicité sur les musiques. Il place des scratchs, deux-trois sons de temps en temps, il a beaucoup plus le rôle du DJ basique. Il était le pilier d’Hybrid Theory, là il ne sert que de décoration. Par contre sur Faint, Breaking the habit et sa piste Session, il n’a pas perdu la main. D’ailleurs ces musiques sont celles que l’on retiendra le plus de l’album (avec Somewhere I belong, et deux autres musiques par leurs rabâchements sur les ondes radios : From the inside et Numb). Dans cet album, on retiendra deux choses : les musiques vont du très bon au très moyen (je préfère citer Nobody’s listening que je considère à mon humble avis comme LA grosse tâche sur l'ensemble). Et globalement l’album est moins bon qu'Hybrid Theory, moins marquant. D’ailleurs on peut remarquer que je ne fais que comparer les deux galettes, mais après l’écoute des 12 pistes de chaque, on remarque que Meteora est un HT bis.

Donc Meteora est une déception. Malgré une production de haute facture, Linkin Park a voulu jouer la carte de la continuité en se basant sur un son plus heavy, ça n’a pas marché. Plus agressif, moins magique, sans pour être autant mauvais, cet album aurait pu être un très bon premier album pour un groupe, mais ce n’est malheureusement pas le cas. Linkin Park sera toujours autant apprécié pour leurs lives, avec à la clé un Live In Texas ma foi très bon, mais devra retrouver un meilleur niveau avec leur prochain album.

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