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Judgement | chronique

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album  : Judgement
groupe : Anathema
sortie   : 1999

+ chronique Anathema

01- Deep
02- Pitiless
03- Forgotten Hopes
04- Destiny Is Dead
05- One Last Goodbye
06- Make It Right
07- Parisienne Moonlight
08- Don't Look Too Far
09- Emotional Winter
10- Wings Of God
11- Judgement
12- Anyone, Anywhere

Simple mais poignant  par  Sirius

J’avais déjà eu beaucoup de mal pour réussir à écrire quelque chose de correct sur Alternative 4, mais là c’est encore pire, je crois que mon premier essai date d’il y a plus d’un an… En même temps, cela montre bien à quel point en soi, faire des chroniques de disques, décrire de la musique avec des mots, peut paraître absurde. Judgment, comme pour son prédécesseur et pour les suivants, j’ai juste envie de dire : écoutez-le. Non, Anathema n’invente rien : on sent qu’ils ont écouté Pink Floyd et Jeff Buckley. Mais là où de nombreux groupes se contentent de rendre hommage à leurs idoles, Anathema a choisi de faire de la musique avec ses tripes et de toucher l’auditeur. Et c’est réussi.
Ce disque a une force émotionnelle incroyable. Je n’ai pas envie de relire ma chronique d’Alternative 4 pour voir si je me répète, mais de toute façon on peut difficilement décrire autrement un album d’Anathema : il s’agit à chaque fois d’un flot constant d’émotions qui prend au bide et qui donne envie d’être mélancolique. Plus encore que son superbe prédécesseur, je crois que Judgment, bien que moins ouvertement triste, me déprime encore plus, peu importe dans quel état je me trouve avant son écoute.
Ce n’est qu’un groupe de rock pourtant, un groupe à la configuration classique et qui ne cherche pas à rouler des mécaniques en jouant le plus de notes possible. Non, ça n’est jamais bien compliqué et ça accroche dès la première écoute, mais il faut croire que ces anglais ont trouvé les notes parfaites car Judgment est un disque qu’on se surprend à réecouter encore et encore. Je n’ai rien à dire sur la forme car on s’en fout, c’est en nous que ça se passe. Retenez que cette musique est belle à pleurer, ça suffira, et surtout courez l’écouter.


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