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Alternative 4 | chronique
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01- Shroud Of False
02- Fragile Dreams
03- Empty
04- Lost Control
05- Re-Connect
06- Inner Silence
07- Alternative 4
08- Regret
09- Feel
10- Destiny
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04- Lost Control
05- Re-Connect
06- Inner Silence
07- Alternative 4
08- Regret
09- Feel
10- Destiny
Beau et touchant par Sirius
J'y arrive pas. J'ai beau tenter de vous décrire ce disque, j'y arrive pas. Je pourrais vous balancer une flopée de superlatifs élogieux : magnifique, sublime, merveilleux, fantastique, beau, touchant, et bien d'autres. Pour autant je n'arriverais pas à vous faire ressentir la mélancolie touchante que renferme ce disque. Chaque note est si belle que je me rétracte lorsque je tente de la décrire.
Anathema continue dans la voie empruntée avec Eternity : si les quatre fantastiques n'ont pas oublié leurs racines, Alternative 4 ne peut pas vraiment être considéré comme un disque de metal. Certes il y a de la distorsion, certes il y a des passages dynamiques ("Empty" et son chant si vindicatif et prenant), mais la musique du groupe se veut plus posée qu'avant et surtout moins extrême, à savoir qu'il en est fini des hurlements hargneux (à quelques frissonnantes exceptions près).
Parfois, je trouve qu'à un disque correspond une couleur, et ici vous vous en serez doutés il s'agit du blanc. Alternative 4 est à l'image de sa pochette : pur. La grande force d'Anathema est de réussir à nous toucher avec rien : les structures, les riffs, les mélodies sont somme toutes assez simples mais véhiculent tous la même mélancolie, la même tristesse, le même désespoir. Les arpèges acoustiques, les power-chords électriques, la basse ronronnante et simple, la batterie fine, régulière et précise, tous sont en osmose et convergent vers un but commun.
Tout ce spleen se trouve merveilleusement incarné par la sublime voix de Vincent Cavannagh qui ne pourra que vous arracher des larmes de par sa sincérité et sa précision : pas de fausses notes, elles atteignent toutes leur objectif, vos tripes.
A tout cela s'ajoutent des claviers qu'encore une fois je ne peux vous décrire… C'est juste… beau. Quelles que soient leurs formes (piano, mellotron…), ils apportent une touche de mélancolie supplémentaire et ne sont fort heureusement jamais pompeux mais toujours assez intimistes.
Je ne sais pas si cette chronique a un réel intérêt tant Alternative 4 est un disque que l'on vit avec ses tripes tout comme les musiciens l'ont créé de cette manière. "We are just a moment in time", alors empressez-vous d'écouter ce disque sublime.
+ r�agir [ 7 commentaires ]
J'y arrive pas. J'ai beau tenter de vous décrire ce disque, j'y arrive pas. Je pourrais vous balancer une flopée de superlatifs élogieux : magnifique, sublime, merveilleux, fantastique, beau, touchant, et bien d'autres. Pour autant je n'arriverais pas à vous faire ressentir la mélancolie touchante que renferme ce disque. Chaque note est si belle que je me rétracte lorsque je tente de la décrire.
Anathema continue dans la voie empruntée avec Eternity : si les quatre fantastiques n'ont pas oublié leurs racines, Alternative 4 ne peut pas vraiment être considéré comme un disque de metal. Certes il y a de la distorsion, certes il y a des passages dynamiques ("Empty" et son chant si vindicatif et prenant), mais la musique du groupe se veut plus posée qu'avant et surtout moins extrême, à savoir qu'il en est fini des hurlements hargneux (à quelques frissonnantes exceptions près).
Parfois, je trouve qu'à un disque correspond une couleur, et ici vous vous en serez doutés il s'agit du blanc. Alternative 4 est à l'image de sa pochette : pur. La grande force d'Anathema est de réussir à nous toucher avec rien : les structures, les riffs, les mélodies sont somme toutes assez simples mais véhiculent tous la même mélancolie, la même tristesse, le même désespoir. Les arpèges acoustiques, les power-chords électriques, la basse ronronnante et simple, la batterie fine, régulière et précise, tous sont en osmose et convergent vers un but commun.
Tout ce spleen se trouve merveilleusement incarné par la sublime voix de Vincent Cavannagh qui ne pourra que vous arracher des larmes de par sa sincérité et sa précision : pas de fausses notes, elles atteignent toutes leur objectif, vos tripes.
A tout cela s'ajoutent des claviers qu'encore une fois je ne peux vous décrire… C'est juste… beau. Quelles que soient leurs formes (piano, mellotron…), ils apportent une touche de mélancolie supplémentaire et ne sont fort heureusement jamais pompeux mais toujours assez intimistes.
Je ne sais pas si cette chronique a un réel intérêt tant Alternative 4 est un disque que l'on vit avec ses tripes tout comme les musiciens l'ont créé de cette manière. "We are just a moment in time", alors empressez-vous d'écouter ce disque sublime.
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