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Garage inc. | chronique
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-- DISQUE I --
01- Free Speech For The Dumb
02- It's Electric
03- Sabbra Cadabra
04- Turn The Page
05- Die, Die My Darling
06- Loverman
07- Mercyful Fate
08- Astronomy
09- Whiskey In The Jar
10- Tuesday's Gone
11- The More I See
-- DISQUE II --
01- Helpless
02- The Small Hours
03- The Wait
04- Crash Course In Brain Surgery
05- Last Caress/Green Hell
06- Am I Evil ?
07- Blitzkrieg
08- Breadfan
09- The Prince
10- Stone Cold Crazy
11- So What
12- Killing Time
13- Overkill
14- Damage Case
15- Stone Dead Forever
16- Too Late Too Late
01- Free Speech For The Dumb
02- It's Electric
03- Sabbra Cadabra
04- Turn The Page
05- Die, Die My Darling
06- Loverman
07- Mercyful Fate
08- Astronomy
09- Whiskey In The Jar
10- Tuesday's Gone
11- The More I See
-- DISQUE II --
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02- The Small Hours
03- The Wait
04- Crash Course In Brain Surgery
05- Last Caress/Green Hell
06- Am I Evil ?
07- Blitzkrieg
08- Breadfan
09- The Prince
10- Stone Cold Crazy
11- So What
12- Killing Time
13- Overkill
14- Damage Case
15- Stone Dead Forever
16- Too Late Too Late
Bidouille and co. par Doc
Ah, ils sont peu nombreux les groupes qui peuvent se payer un double disque entièrement fait de reprises. Ils ont du casquer aux droits d’auteurs les horsemen, eux qui y sont tellement attachés. Bref.
Garage Inc c’est une compilation de reprises made-by Metallica, reprenant de vieux disques des années 80-90 et des inédits. Tout le premier disque a été enregistré en 1998 pour Garage Inc, tout le deuxième disque est en revanche composé de reprises enregistrées par le passé. Il y a donc une nette différence de son, pas gênante, plutôt sympa même.
Le groupe s’est en effet fait connaître à ses origines pour ses reprises de groupes tels que Motorhead, Diamond Head et d’autres. C’est-à-dire qu’à la suite des albums Load et Reload, il n’est plus vraiment question de metal lourd et mélodique mais de gros rock couillu. Et votre serviteur avoue piteusement qu’il adore ça.
En tout l’album comporte 27 pistes (on ne se fait pas avoir sur la came) je vais donc aller droit à l’essentiel. On commence donc avec le deuxième disque, et là grosse surprise tout de même puisqu’on retrouve la voix d’Hetfield des premiers Metallica, le son des débuts. Certains enregistrements datent de 1984 donc époque Ride The Lightning… Quatre reprises de Motorhead clôturent le disque, qu’en dire si ce n’est que cela fait bizarre d’entendre une autre voix que celle de Lemmy sur ces morceaux célébrissime du groupe (Overkill, Too Late Too Late…) et que globalement le son est moins gros rock et plus heavy metal. On note en revanche sur ce 2e disque de très bonnes reprises de The Prince, Am I Evil et Helpless de Diamond Head, même si j’avoue une préférence pour les originaux. Mais honnêtement, ça fait du bien d’entendre à nouveau ces vieilleries aussi mythiques à l’époque qu’oubliées aujourd’hui (en revanche il y a une reprise live de Am I Evil sur le disque Live Shit... de Metallica qui est juste énorme). A noter également une reprise de Blitzkrieg, pour le coup vraiment très bonne, une reprise assez hallucinante de Stone Cold Crazy de Queen, et puis un truc pour ado qui saute sur son lit, So What.
On passe au premier disque, et là bonne claque, parce qu’on entend une différence de son immense. Production gigantesque, les baffles tremblent, un son génial. Mais aussi des morceaux plus simples, plus rock. Le symbole étant It’s Electric, le morceau le plus rock de Diamond Head, là où précédemment les horsemen s’intéressaient à leurs morceaux heavy. Et il faut dire que tout est là pour que ça marche : grosse production, voix impeccable, batterie simple, guitare saturées mais propres… L’écoute de l’original vaut le coup, la comparaison est assez frappante. Même topo pour Die, die, my darling qui a toujours le don de me faire rire mais que j’aime beaucoup, et pour Whiskey In The Jar, musique populaire irlandaise popularisée par Thin Lizzy, dont le clip était juste fascinant, mélange de honte pour les horsemen et de fous rires sans raison. A noter également une reprise bien foutue de Sabbra Cadabra de Black Sabbath, une reprise de Nick Cave (un peu comme celle de Queen, on se demande vaguement ce que ça fait là) et de Lynyrd Skynyrd. Enfin on salue la reprise du mythique Astronomy de Blue Oyster Cult qui vaut son pesant de cacahuètes.
Que dire au final ? Eh bien que ce n’est pas du grand Metallica, rien d’émouvant, rien d’une créativité extraordinaire, des morceaux modernisés mais peu renouvelés. Mais pour mon compte c’est un bon moment qu’on passe avec Metallica, détendu, deuxième degré, simplement décadent. Et c’est pas si souvent. Un disque sans grande prétention, juste les recettes simples du hard rock avec une dose d’autodérision et quelques très bonnes reprises. On peut juste regretter que le groupe ne s’approprie pas un peu plus les tubes repris et ne les transforme pas un peu plus à sa sauce.
L’année suivante le groupe publiera S&M dans une logique carrément opposée, renouant avec l’orchestration, les morceaux complexes etc. Garage Inc passe souvent inaperçu dans la discographie de Metallica, comme la période Load, ce qui est bien dommage, parce que quand on a juste besoin de sa dose de rock pas prise de tête, c’est de la bonne came.
Et on finit avec les bons conseils du père Doc : « Ecoutez Diamond Head bordel ça c'est du heavy ».
+ r�agir [ 5 commentaires ]
Ah, ils sont peu nombreux les groupes qui peuvent se payer un double disque entièrement fait de reprises. Ils ont du casquer aux droits d’auteurs les horsemen, eux qui y sont tellement attachés. Bref.
Garage Inc c’est une compilation de reprises made-by Metallica, reprenant de vieux disques des années 80-90 et des inédits. Tout le premier disque a été enregistré en 1998 pour Garage Inc, tout le deuxième disque est en revanche composé de reprises enregistrées par le passé. Il y a donc une nette différence de son, pas gênante, plutôt sympa même.
Le groupe s’est en effet fait connaître à ses origines pour ses reprises de groupes tels que Motorhead, Diamond Head et d’autres. C’est-à-dire qu’à la suite des albums Load et Reload, il n’est plus vraiment question de metal lourd et mélodique mais de gros rock couillu. Et votre serviteur avoue piteusement qu’il adore ça.
En tout l’album comporte 27 pistes (on ne se fait pas avoir sur la came) je vais donc aller droit à l’essentiel. On commence donc avec le deuxième disque, et là grosse surprise tout de même puisqu’on retrouve la voix d’Hetfield des premiers Metallica, le son des débuts. Certains enregistrements datent de 1984 donc époque Ride The Lightning… Quatre reprises de Motorhead clôturent le disque, qu’en dire si ce n’est que cela fait bizarre d’entendre une autre voix que celle de Lemmy sur ces morceaux célébrissime du groupe (Overkill, Too Late Too Late…) et que globalement le son est moins gros rock et plus heavy metal. On note en revanche sur ce 2e disque de très bonnes reprises de The Prince, Am I Evil et Helpless de Diamond Head, même si j’avoue une préférence pour les originaux. Mais honnêtement, ça fait du bien d’entendre à nouveau ces vieilleries aussi mythiques à l’époque qu’oubliées aujourd’hui (en revanche il y a une reprise live de Am I Evil sur le disque Live Shit... de Metallica qui est juste énorme). A noter également une reprise de Blitzkrieg, pour le coup vraiment très bonne, une reprise assez hallucinante de Stone Cold Crazy de Queen, et puis un truc pour ado qui saute sur son lit, So What.
On passe au premier disque, et là bonne claque, parce qu’on entend une différence de son immense. Production gigantesque, les baffles tremblent, un son génial. Mais aussi des morceaux plus simples, plus rock. Le symbole étant It’s Electric, le morceau le plus rock de Diamond Head, là où précédemment les horsemen s’intéressaient à leurs morceaux heavy. Et il faut dire que tout est là pour que ça marche : grosse production, voix impeccable, batterie simple, guitare saturées mais propres… L’écoute de l’original vaut le coup, la comparaison est assez frappante. Même topo pour Die, die, my darling qui a toujours le don de me faire rire mais que j’aime beaucoup, et pour Whiskey In The Jar, musique populaire irlandaise popularisée par Thin Lizzy, dont le clip était juste fascinant, mélange de honte pour les horsemen et de fous rires sans raison. A noter également une reprise bien foutue de Sabbra Cadabra de Black Sabbath, une reprise de Nick Cave (un peu comme celle de Queen, on se demande vaguement ce que ça fait là) et de Lynyrd Skynyrd. Enfin on salue la reprise du mythique Astronomy de Blue Oyster Cult qui vaut son pesant de cacahuètes.
Que dire au final ? Eh bien que ce n’est pas du grand Metallica, rien d’émouvant, rien d’une créativité extraordinaire, des morceaux modernisés mais peu renouvelés. Mais pour mon compte c’est un bon moment qu’on passe avec Metallica, détendu, deuxième degré, simplement décadent. Et c’est pas si souvent. Un disque sans grande prétention, juste les recettes simples du hard rock avec une dose d’autodérision et quelques très bonnes reprises. On peut juste regretter que le groupe ne s’approprie pas un peu plus les tubes repris et ne les transforme pas un peu plus à sa sauce.
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