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Peace Sells... But Who's Buying ? | chronique
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01- Wake Up Dead
02- The Conjuring
03- Peace Sells
04- Devil's Island
05- Good Mourning/Black Friday
06- Bad Omen
07- I Ain't Superstitious
08- My Last Words
02- The Conjuring
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04- Devil's Island
05- Good Mourning/Black Friday
06- Bad Omen
07- I Ain't Superstitious
08- My Last Words
La drogue, ça peut avoir du bon ! par Schakal
Un an après un Killing Is My Business... And Business Is Good qui avait permis à Megadeth de rentrer dans le très fermé "carré d'as" du thrash 'ricain en compagnie de Anthrax, Slayer et l'ennemi juré, Metallica, le groupe de l'ombrageux Dave Mustaine revient l'année suivante avec ce Peace Sells... But Who's Buying à la pochette remarquable, mettant en scène la mascotte Vic Rattlehead devant un siège de l'ONU dévasté suite à une attaque nucléaire.
Derrière la jaquette prometteuse, une question subsistait néanmoins : après un premier effort à la limite de l'inaudible, est-ce que Mustaine allait rectifier le tir ? Toujours entouré d'une équipée hétéroclite (Chris Poland est un fan de Jeff Beck, Gar Samuelson est à la base batteur de jazz-rock...), il ne se remet pas franchement en question d'un point de vue composition, mais cette fois-ci, le son est bien plus propre et cela permet à la formation de dévoiler des qualités que l'on savait présentes, mais sans se douter que l'ensemble pouvait atteindre un tel niveau.
Ici, on assiste à une espèce de compromis entre le heavy metal de la NWOBHM et le thrash des familles dont le rouquin est l'un des instigateurs. Wake Up Dead, qui ouvre les hostilités, en est un des meilleurs exemples. Peu de paroles, une série de riffs meurtriers ponctués de soli affutés. La voix de Mustaine n'est pas juste : il chante d'ailleurs faux la plupart du temps, mais elle dégage un côté malsain qui est en totale adéquation avec la musique proposée. C'est froid, c'est comme un prédateur prêt à fondre sur sa proie. L'angoisse n'est jamais très loin.
Et en même temps, le groupe se livre à un exercice de style puisque pas mal de chansons ne suivent pas le schéma traditionnel couplet/pont/refrain. Cela peut sembler décousu au premier abord, mais certains titres gagnent en puissance de cette manière, comme ce Bad Omens qui explose après un break monumental ou l'excellent Good Mourning/Black Friday qui combine dans ce diptyque les parties les plus calmes et les plus brutales de cet album étrange. Les riffs sont secs, les soli explosent littéralement un peu partout.
La seule ombre au tableau résiderait dans la reprise du I Ain't Superstitious de Willie Dixon, popularisée en leur temps par Howlin' Wolf et... Jeff Beck. La voix de Mustaine y est tout simplement insupportable et le style tranche complètement avec le reste du disque. Un coup dans l'eau, qui finalement restera sans conséquence.
Megadeth sort du lot en cette année 1986 avec un album quasi parfait (putain de reprise à la con...) et offre au thrash l'un de ses plus beau fleuron. Brutal, froid, malsain, toujours dans l'agressivité... Mustaine n'a toujours pas digéré le fait de s'être fait évincer de Metallica et le fait savoir de façon sauvage et aboutie à la fois. Le Megadeth à posséder absolument, n'en déplaise aux puristes de Rust In Peace !
Note indicative : 9/10
+ r�agir [ 2 commentaires ]
Un an après un Killing Is My Business... And Business Is Good qui avait permis à Megadeth de rentrer dans le très fermé "carré d'as" du thrash 'ricain en compagnie de Anthrax, Slayer et l'ennemi juré, Metallica, le groupe de l'ombrageux Dave Mustaine revient l'année suivante avec ce Peace Sells... But Who's Buying à la pochette remarquable, mettant en scène la mascotte Vic Rattlehead devant un siège de l'ONU dévasté suite à une attaque nucléaire.
Derrière la jaquette prometteuse, une question subsistait néanmoins : après un premier effort à la limite de l'inaudible, est-ce que Mustaine allait rectifier le tir ? Toujours entouré d'une équipée hétéroclite (Chris Poland est un fan de Jeff Beck, Gar Samuelson est à la base batteur de jazz-rock...), il ne se remet pas franchement en question d'un point de vue composition, mais cette fois-ci, le son est bien plus propre et cela permet à la formation de dévoiler des qualités que l'on savait présentes, mais sans se douter que l'ensemble pouvait atteindre un tel niveau.
Ici, on assiste à une espèce de compromis entre le heavy metal de la NWOBHM et le thrash des familles dont le rouquin est l'un des instigateurs. Wake Up Dead, qui ouvre les hostilités, en est un des meilleurs exemples. Peu de paroles, une série de riffs meurtriers ponctués de soli affutés. La voix de Mustaine n'est pas juste : il chante d'ailleurs faux la plupart du temps, mais elle dégage un côté malsain qui est en totale adéquation avec la musique proposée. C'est froid, c'est comme un prédateur prêt à fondre sur sa proie. L'angoisse n'est jamais très loin.
Et en même temps, le groupe se livre à un exercice de style puisque pas mal de chansons ne suivent pas le schéma traditionnel couplet/pont/refrain. Cela peut sembler décousu au premier abord, mais certains titres gagnent en puissance de cette manière, comme ce Bad Omens qui explose après un break monumental ou l'excellent Good Mourning/Black Friday qui combine dans ce diptyque les parties les plus calmes et les plus brutales de cet album étrange. Les riffs sont secs, les soli explosent littéralement un peu partout.
La seule ombre au tableau résiderait dans la reprise du I Ain't Superstitious de Willie Dixon, popularisée en leur temps par Howlin' Wolf et... Jeff Beck. La voix de Mustaine y est tout simplement insupportable et le style tranche complètement avec le reste du disque. Un coup dans l'eau, qui finalement restera sans conséquence.
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Note indicative : 9/10
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