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Nightmares Made Flesh | chronique
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01- Cancer Of The Soul
02- Brave New Hell
03- Soul Evisceration
04- Outnumbering The Day
05- Feeding The Undead
06- Eaten
07- Bastard Son Of God
08- Year Of The Cadaver Race
09- The Ascension
10- Draped In Disease
11- Stillborn Saviour
12- Blood Vortex
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12- Blood Vortex
De la musique sans concession aucune par Ventoline
Moi qui ai joui sur le premier opus de Bloodbath : Resurrection Through Carnage (sans compter l'EP Breeding Death), j'attendais ce cauchemar avec impatience et appréhension.
Bloodbath est un "all-star band" qui s'est proposée de ressusciter l'esprit du death original et sans concession, (qui, il est vrai, avait tendance à un peu s'essouffler ces dernières années).
Composé de grands noms de la scène nordique tel que Mikael Åkerfeldt (Opeth), Dan Swanö (Edge Of Sanity), ou Jonas Renkse (Katatonia), Bloodbath a accouché avec Resurection Through Carnage d'un album mythique, n'ayons pas peur des gros mots. C'est dire si j'attendais son successeur.
Ma plus grande peur se situait au niveau des vocaux, Bloodbath est un vrai tournez-manège et Mikael Åkerfeldt, qui dégageais une puissance absolue sur le premier opus (le meilleur singer du metal les enfants !) s'est tiré au profit de Peter Tägtgren.
A priori on sauve les meubles, c'est clair! Ce dernier est excellent tout simplement, mais passer après le grand Mike n'est pas chose aisé.
Peter pousse beaucoup sur les graves, bien plus que dans tous ses autres groupes et on sent bien que ce n'est pas son domaine de prédilection.
Même si il s'en sort plus que bien, on devine facilement qu'il préfère les médiums et les aigus (d'où quelques incursions à ces niveaux, très stylées par contraste, au sein de l'album).
Sa voix reste encore un peu trop humaine à mon goût ! Mais je chipote honteusement là, uniquement par comparaison avec le premier Bloodbath qui était vocalement parfait.
Le travail accompli ici est "juste exceptionnel".
Passons aux cordes !
Le son old school du précédent album a été abandonné au profit d'une distorsion monstrueuse comme un camion d'explosif dans une maternelle.
Pour peu que l'on monte les basses, les murs tremblent.
C'est une bonne chose, l'ancien son s'il avait du charme par son coté crade, était trop aigu pour dégager autant de puissance qu'ici.
D'un autre coté on perd en clarté : Nightmare est un album très homogène, chaque morceau contient un ou deux riffs proprement dévastateur, aucun ne dépare à l'ensemble, et avec ce gros son, aux premières écoutes, on peine un peu à distinguer les morceaux les uns des autres.
Mais ce fouilli apparent s'estompe vite, et Nightmare se laisse apprivoiser sans problème, même si on regrette la diversité de Resurection.
Petit regret également au niveau des ambiances glauques distillées à petites doses dans l'album, le temps d'une ou deux secondes de calme : elles sont un peu moins bonnes que sur Resurection Through Carnage, où l'on se souvient avec émotion de la magnifique outro aux violons de Trail of insects.
Niveau rythmique par contre le niveau est relevé !
Dan Swanö qui occupais la batterie a dégagé pour laisser la place à Martin Axenrot qui officie notamment dans Satanic Slaughter.
Le père Dan est un musicien hors-pair, un vrai couteau suisse qui jouerait du death avec un biniou, mais la batterie de Resurection, si elle était bien dans l'esprit d'un death minimaliste, était incroyablement insipide, une vrai boite à rythme.
Ici ça reste très classique, mais bien plus énergique, avec quelques roulements bienvenus, et un groove bien technique.
Notons pour finir que les lyrics sont un peu plus abscons mais ma foi fort bien foutus (ont peu faire confiance au p'tit Peter pour le coup).
Bah conclusion de ce beau torchon, je vous enjoins à vous procurer cet album instamment si vous appréciez le death ou tout simplement la musique sans concession aucune.
+ r�agir [ 6 commentaires ]
Moi qui ai joui sur le premier opus de Bloodbath : Resurrection Through Carnage (sans compter l'EP Breeding Death), j'attendais ce cauchemar avec impatience et appréhension.
Bloodbath est un "all-star band" qui s'est proposée de ressusciter l'esprit du death original et sans concession, (qui, il est vrai, avait tendance à un peu s'essouffler ces dernières années).
Composé de grands noms de la scène nordique tel que Mikael Åkerfeldt (Opeth), Dan Swanö (Edge Of Sanity), ou Jonas Renkse (Katatonia), Bloodbath a accouché avec Resurection Through Carnage d'un album mythique, n'ayons pas peur des gros mots. C'est dire si j'attendais son successeur.
Ma plus grande peur se situait au niveau des vocaux, Bloodbath est un vrai tournez-manège et Mikael Åkerfeldt, qui dégageais une puissance absolue sur le premier opus (le meilleur singer du metal les enfants !) s'est tiré au profit de Peter Tägtgren.
A priori on sauve les meubles, c'est clair! Ce dernier est excellent tout simplement, mais passer après le grand Mike n'est pas chose aisé.
Peter pousse beaucoup sur les graves, bien plus que dans tous ses autres groupes et on sent bien que ce n'est pas son domaine de prédilection.
Même si il s'en sort plus que bien, on devine facilement qu'il préfère les médiums et les aigus (d'où quelques incursions à ces niveaux, très stylées par contraste, au sein de l'album).
Sa voix reste encore un peu trop humaine à mon goût ! Mais je chipote honteusement là, uniquement par comparaison avec le premier Bloodbath qui était vocalement parfait.
Le travail accompli ici est "juste exceptionnel".
Passons aux cordes !
Le son old school du précédent album a été abandonné au profit d'une distorsion monstrueuse comme un camion d'explosif dans une maternelle.
Pour peu que l'on monte les basses, les murs tremblent.
C'est une bonne chose, l'ancien son s'il avait du charme par son coté crade, était trop aigu pour dégager autant de puissance qu'ici.
D'un autre coté on perd en clarté : Nightmare est un album très homogène, chaque morceau contient un ou deux riffs proprement dévastateur, aucun ne dépare à l'ensemble, et avec ce gros son, aux premières écoutes, on peine un peu à distinguer les morceaux les uns des autres.
Mais ce fouilli apparent s'estompe vite, et Nightmare se laisse apprivoiser sans problème, même si on regrette la diversité de Resurection.
Petit regret également au niveau des ambiances glauques distillées à petites doses dans l'album, le temps d'une ou deux secondes de calme : elles sont un peu moins bonnes que sur Resurection Through Carnage, où l'on se souvient avec émotion de la magnifique outro aux violons de Trail of insects.
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