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Master Of Puppets | chronique
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01- Battery
02- Master Of Puppets
03- The Thing That Should Not Be
04- Welcome Home (Sanitarium)
05- Disposable Heroes
06- Leper Messiah
07- Orion
08- Damage, Inc.
02- Master Of Puppets
03- The Thing That Should Not Be
04- Welcome Home (Sanitarium)
05- Disposable Heroes
06- Leper Messiah
07- Orion
08- Damage, Inc.
Un classique intemporel et essentiel par Sirius
C’est vrai, chroniquer Master of puppets revient à pisser dans un violon. Ca fait un peu plus de 20 ans qu’on vous répète que ce disque est génial, intouchable, l’un des meilleurs enfantés par un groupe de metal, etc. Sans aller jusque-là, je ne peux qu’avouer qu’il s’agit d’une putain de tuerie. Et Dieu sait que pourtant, ayant essayé Slayer, Sepultura, Machine Head et Megadeth, le thrash n’est pas forcément ma tasse de thé. Mais cette troisième sortie des Américains a tout pour elle : agressivité, mélodie, technique, complexité, diversité.
Que dire si ce n’est que « Battery » et « Damage, Inc » mettent leur race à presque n’importe quel morceau de Reign in blood ? Que « Welcome home (Sanitarium) » est à mon sens la meilleure ballade du groupe ? Que l’adéquation entre la musique et les paroles de « Disposable heroes » (qui se pose clairement contre la guerre) est particulièrement percutante et galvanisante ? Clairement, oui. Mais il faudrait aussi rajouter que « The thing that should not be » est d’une pesanteur écrasante, que « Master of puppets » est sans doute le meilleur titre épique du groupe, que « Leper messiah » a une patate énorme, et enfin que « Orion » réussit à faire aussi bien sinon mieux que l’excellent « The call of Ktulu ».
On a beau chercher des défauts à ce disque, quoiqu’on fasse, on n’en trouve pas. Même la production, qu’on pourrait craindre datée, passe l’épreuve du temps sans problèmes, sèche et précise, mettant bien en avant tous les détails (en pinaillant, on aurait peut-être aimé que la basse soit mixée encore un peu plus haut).
Même les paroles (traitant de différentes formes de domination plus ou moins concrètes) ne sauraient entacher l’aura de ce disque tant elles sont bien ficelées, en particulier, encore une fois, celles de « Disposable heroes ». Et que dire du chant d’Hetfield si ce n’est qu’il est énorme. A ce sujet je vais d’ailleurs citer Devin Townsend (Strapping Young Lad) dont les propos me semblent on ne peut plus justes : « Le chant, en particulier, a eu un gros impact sur moi : ce ne sont pas des voix « claires », et en même temps, il y a des mélodies, et on peut les chanter. Je crois que ce type de chant a été une petite révolution en soi ».
Et derrière ce leader charismatique, ça ne traîne pas : riffs ultra incisifs, breaks opportuns, superbes harmonies de guitare, solos ultra rapides et précis, basse bien dynamique, batterie implacable… Je me répète, mais outre la qualité intrinsèque de ses morceaux, ce qui fait la force de ce disque, c’est sa variété qui permet de maintenir l’auditeur concentré – et passioné.
Master of puppets est peut-être l’album ultime de metal, dans le sens où il réunit tout ce dont ce style est capable. L’album que tout le monde devrait avoir dans sa discothèque si l’on ne devait en posséder qu’un du style.
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C’est vrai, chroniquer Master of puppets revient à pisser dans un violon. Ca fait un peu plus de 20 ans qu’on vous répète que ce disque est génial, intouchable, l’un des meilleurs enfantés par un groupe de metal, etc. Sans aller jusque-là, je ne peux qu’avouer qu’il s’agit d’une putain de tuerie. Et Dieu sait que pourtant, ayant essayé Slayer, Sepultura, Machine Head et Megadeth, le thrash n’est pas forcément ma tasse de thé. Mais cette troisième sortie des Américains a tout pour elle : agressivité, mélodie, technique, complexité, diversité.
Que dire si ce n’est que « Battery » et « Damage, Inc » mettent leur race à presque n’importe quel morceau de Reign in blood ? Que « Welcome home (Sanitarium) » est à mon sens la meilleure ballade du groupe ? Que l’adéquation entre la musique et les paroles de « Disposable heroes » (qui se pose clairement contre la guerre) est particulièrement percutante et galvanisante ? Clairement, oui. Mais il faudrait aussi rajouter que « The thing that should not be » est d’une pesanteur écrasante, que « Master of puppets » est sans doute le meilleur titre épique du groupe, que « Leper messiah » a une patate énorme, et enfin que « Orion » réussit à faire aussi bien sinon mieux que l’excellent « The call of Ktulu ».
On a beau chercher des défauts à ce disque, quoiqu’on fasse, on n’en trouve pas. Même la production, qu’on pourrait craindre datée, passe l’épreuve du temps sans problèmes, sèche et précise, mettant bien en avant tous les détails (en pinaillant, on aurait peut-être aimé que la basse soit mixée encore un peu plus haut).
Même les paroles (traitant de différentes formes de domination plus ou moins concrètes) ne sauraient entacher l’aura de ce disque tant elles sont bien ficelées, en particulier, encore une fois, celles de « Disposable heroes ». Et que dire du chant d’Hetfield si ce n’est qu’il est énorme. A ce sujet je vais d’ailleurs citer Devin Townsend (Strapping Young Lad) dont les propos me semblent on ne peut plus justes : « Le chant, en particulier, a eu un gros impact sur moi : ce ne sont pas des voix « claires », et en même temps, il y a des mélodies, et on peut les chanter. Je crois que ce type de chant a été une petite révolution en soi ».
Et derrière ce leader charismatique, ça ne traîne pas : riffs ultra incisifs, breaks opportuns, superbes harmonies de guitare, solos ultra rapides et précis, basse bien dynamique, batterie implacable… Je me répète, mais outre la qualité intrinsèque de ses morceaux, ce qui fait la force de ce disque, c’est sa variété qui permet de maintenir l’auditeur concentré – et passioné.
Master of puppets est peut-être l’album ultime de metal, dans le sens où il réunit tout ce dont ce style est capable. L’album que tout le monde devrait avoir dans sa discothèque si l’on ne devait en posséder qu’un du style.
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