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On The Edge | chronique

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album  : On The Edge
groupe : Patrick Rondat
sortie   : 1999

+ chronique Patrick Rondat

01- Destinies
02- Cloudy Mountains
03- Why do you do things like that ?
04- Into the Wild
05- Duality Intro
06- Duality pt 1
07- Duality pt 11
08- Duality pt 111
09- Burn Out ( acoustic version)
10- If ever I come Back
11- On the Edge
12- Across the Bridge
13- Our Paths Crossed

Fusion Heavy / Jazz  par  Doc

Sorti le 16 mars 99 (j'étais en train de fêter mes 13 ans) voilà un album vraiment particulier : fusion heavy/jazz... Relativement unique, non ? Première preuve la présence sur cet album de deux musiciens exceptionnel : le très regretté pianiste Michel Petrucciani et l'excellent violonniste Didier Lockwood, qui sont tous les deux de très célèbre jazzmen français.
Le premier morceau Destinies est très planant, aérien, avec des coups de médiators qui ressemblent à des cris d'oiseaux... Across the bridge est une magnifique musique jazz/blues relativement calme, une balade en quelque sorte.
Mais ne vous y trompez pas Patrick Rondat est avant tout un Heavy. la série des Duality et On The Edge vous le rappellerons à coups de méchants riffs, avec toujours cette impression que c'est la guitare qui donne le rythme, et pas la batterie.
Ensuite passons à Why do you do things like that ? un morceau qui commence par un vigoureux riff et qui se cloture par un solo jazz/heavy au piano de Petrucciani. Ce solo est vraiment unique, la rapidité d'une guitare, mais au piano ; un son général heavy mais avec des relants jazz continuels : EXCEPTIONNEL !!!
On y trouve aussi une version accoustique de sa célèbre piste Burn Out. C'est assez particulier d'entendre Rondat jouer sur une folk, lui qui nous a habitué aux guitares électriques saturées. Je préférai la première version mais celle ci est aussi intéressante.
Je vais finir sur ma piste préférée : Cloudy Montains où officie Didier Lockwood qui laisse complètement tomber le jazz un instant pour faire un énorme solo heavy au... violon ! Et avec une pédale dans le genre de nos pédale de disto, bref un solo superbe, mélodique, dont je ne pensais pas l'ami violiste capable. Ne passez pas à côté de cette musique envoûtante, quel que soit votre style de musique. Elle ressemble à certaines musiques célestes d'Opeth, en dix mille fois mieux.
Sinon je suis toujours sidéré par la technique et la rapidité de Patrick Rondat, par ses compositions par cette musique universelle, tellement différente de tout le reste. J'ai pas d'adjectifs pour décrire cet album, ce serait qualifier l'inqualifiable.
Je sais je sais, je le dis souvent " cet album est exceptionnel ". Je peux comprendre qu'on aime pas Motörhead ou Metallica, mais Patrick Rondat, j'aurais du mal à comprendre.
Encore faut-il l'écouter...

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