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Three Dollar Bill Yall's | chronique
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01- Intro
02- Pollution
03- Counterfeit
04- Stuck
05- Nobody Loves Me
06- Sour
07- Stalemate
08- Clunk
09- Faith
10- Stink Finger
11- Indigo Flow
12- Leech
13- Everything
02- Pollution
03- Counterfeit
04- Stuck
05- Nobody Loves Me
06- Sour
07- Stalemate
08- Clunk
09- Faith
10- Stink Finger
11- Indigo Flow
12- Leech
13- Everything
Jamais égalé par PoC
Premier opus du groupe, Three Dollar Bill Yall's n'en restera pas moins l'un des joyaux du Neo Fusion, jamais égalé.
Après la montée en puissance de groupes comme RATM, ou plus directement KoRn et Deftones, Limp Bizkit fait son apparition et veut s'imposer dans le trio de tête de la nouvelle scène.
Certes influencé par les formations citées plus haut, LB n'en possède pas moins un style certain, reconnaissable de tous.
Du haut de ses 13 pistes, Three Dollar Bill Yall's est une tuerie sans déchet aucun. La recette du cocktail est à l'époque novatrice : un mélange affirmé de rap et de metal, un mix de deux grandes familles bien distinctes pour un résultat des plus explosif.
Pour décrire cet album, il faut d'abord s'attarder sur les membres de la formation.
Limp Bizkit c'est tout d'abord un chanteur, Fred Durst, véritable moteur du groupe. A l'époque inconnu du grand public, Fred impose dès cet opus un flow parfaitement calé et maîtrisé, une rage sincère qui prend aux tripes et un ton déjà quelque peu arrogant, future marque de fabrique du groupe. Le bonhomme donne de sa personne lorqu'il crache sa verve et c'est bien là tout son talent. D'ailleurs, du talent, le p'tit gars de Jacksonville en a à revendre (quoiqu'en disent certains), que ce soit dans sa façon de raper/chanter - intéressante par sa théatralité - ou encore dans ses textes aux thèmes variés (racisme, amour, hypocrisie, etc.) et plutôt bien foutus (jeux de mots, références).
Vient ensuite Wes Borland, l'excentrique de la bande, l'artiste comme on aime l'imaginer... Il déclarera quelques temps après la sortie de l'album, ne pas savoir ce qu'il fait au sein de LB. Dieu sait pourtant qu'il le fait bien ! Accro d'effets guitaristiques en tous genres, Borland est générateur d'ambiances. Ces dernières donnent une vraie profondeur aux morceaux (on pense à Stalemate, Stink Finger ou encore Indigo Flow) et se mêlent à la perfection aux samples et mix de DJ Lethal, qui excelle dans son style.
A cela viennent s'ajouter des riffs assassins distordus, devenus cultes pour les amateurs du groupe (Pollution, Stuck). La distorsion se veut tantôt crade - proche d'un son d'ampli sans retouche au mixage - tantôt dopée aux effets (notamment pas mal de fuzz), forçant la cohérence avec les parties clean.
La basse tient elle aussi une place de choix sur cet opus, en s'autorisant même quelques moments de gloire avec des lignes de référence pour les fans (Stuck, Clunk). Les phrasés de Fred reposant sur des tempos lents, Sam Rivers peut s'en donner à coeur joie en jouant un son lourd, surpassant la 7 cordes de Borland (Sour).
John Otto vient ensuite clarifier l'ensemble avec des parties de batteries bien calées et un son très travaillé, s'adaptant aux différents univers des morceaux.
La production globale est au poil pour un premier effort. Les mixes sont propres, aucun instruments ne vient manger l'autre, la symbiose est parfaite, bref : un régal.
Three Dollar Bill Yall's est un album d'une maturité saisissante. Limp Bizkit fait ici un sans faute et se permet, tel un groupe ayant roulé sa bosse, des interludes, des dédicaces (à KoRn, Deftones, etc.), une reprise de George Michael (Faith), une piste finale de 16 minutes (magnifique d'ailleurs) et des extras complètement barrés (la fin de Pollution, le morceau Leech).
Tout fan de Fusion se doit de posséder ce disque.
+ r�agir [ 25 commentaires ]
Premier opus du groupe, Three Dollar Bill Yall's n'en restera pas moins l'un des joyaux du Neo Fusion, jamais égalé.
Après la montée en puissance de groupes comme RATM, ou plus directement KoRn et Deftones, Limp Bizkit fait son apparition et veut s'imposer dans le trio de tête de la nouvelle scène.
Certes influencé par les formations citées plus haut, LB n'en possède pas moins un style certain, reconnaissable de tous.
Du haut de ses 13 pistes, Three Dollar Bill Yall's est une tuerie sans déchet aucun. La recette du cocktail est à l'époque novatrice : un mélange affirmé de rap et de metal, un mix de deux grandes familles bien distinctes pour un résultat des plus explosif.
Pour décrire cet album, il faut d'abord s'attarder sur les membres de la formation.
Limp Bizkit c'est tout d'abord un chanteur, Fred Durst, véritable moteur du groupe. A l'époque inconnu du grand public, Fred impose dès cet opus un flow parfaitement calé et maîtrisé, une rage sincère qui prend aux tripes et un ton déjà quelque peu arrogant, future marque de fabrique du groupe. Le bonhomme donne de sa personne lorqu'il crache sa verve et c'est bien là tout son talent. D'ailleurs, du talent, le p'tit gars de Jacksonville en a à revendre (quoiqu'en disent certains), que ce soit dans sa façon de raper/chanter - intéressante par sa théatralité - ou encore dans ses textes aux thèmes variés (racisme, amour, hypocrisie, etc.) et plutôt bien foutus (jeux de mots, références).
Vient ensuite Wes Borland, l'excentrique de la bande, l'artiste comme on aime l'imaginer... Il déclarera quelques temps après la sortie de l'album, ne pas savoir ce qu'il fait au sein de LB. Dieu sait pourtant qu'il le fait bien ! Accro d'effets guitaristiques en tous genres, Borland est générateur d'ambiances. Ces dernières donnent une vraie profondeur aux morceaux (on pense à Stalemate, Stink Finger ou encore Indigo Flow) et se mêlent à la perfection aux samples et mix de DJ Lethal, qui excelle dans son style.
A cela viennent s'ajouter des riffs assassins distordus, devenus cultes pour les amateurs du groupe (Pollution, Stuck). La distorsion se veut tantôt crade - proche d'un son d'ampli sans retouche au mixage - tantôt dopée aux effets (notamment pas mal de fuzz), forçant la cohérence avec les parties clean.
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