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Enthrone Darkness Triumphant | chronique
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01- Mourning Palace
02- Spellbound (By The Devil)
03- In Death's Embrace
04- Relinquishment Of Spirit And Flesh
05- The Night Masquerade
06- Tormentor Of Christian Souls
07- Entrance
08- Master Of Disharmony
09- Prudence's Fall
10- A Succubus In Rapture
11- Raabjorn Speiler Draugheimens Skodde
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L'album de la consécration par Sirius
Concurrent direct de Cradle of Filth, Dimmu Borgir n'a été exposé au yeux du grand public qu'à partir de ce troisième album, Enthrone Darkness Triumphant (1997). Après deux albums de black mélodique assez underground et relativement calmes, le groupe décida de passer à la vitesse supérieure. Et il s'en donna les moyens. Déjà, Nuclear Blast (un des plus gros labels metal) les prit sous son aile. Ils purent ainsi faire appel au service du très connu Peter Tägtgren (Hypocrisy, Pain) et enregistrer aux studios Abyss, ce qui confère à cet opus une force de frappe bien supérieure à ses prédécesseurs. Cette volonté de conquérir le monde passe également par la langue: exit le norvégien, bonjour l'anglais.
Et la musique alors? Et bien, Dimmu s'inscrit un peu dans la lignée du In the nightside eclipse d'Emperor: un black-metal aux tempos variés et capable de produire des atmosphères appuyé par des claviers. On passe donc d'un mid-tempo lourd à une cavalcade presque épique toute double-pédale devant puis à un passage plus lent et mélodique où les synthés prennent toute leur ampleur. On est loin d'un Darkthrone surtout axé mid-tempo ou d'un Dark Funeral genre"j'ai été flashé à 350km/h". Non, ici c'est plus subtil. Il y a même (planquez les enfants) des solos (planquez les vieux) mélodiques voire même (fuyez tous) des morceaux entièrement mélodiques, tel que "A succubus in rapture". Les claviers se taillent la part des intros ("Mourning Palace", le monstrueux "Spellbound","Reinquishment of spirit and flesh") et aèrent les morceaux qui deviennent plus accessibles (ce qui ne plaît pas à certains). Ils sont loins de donner dans la surenchère et s'avèrent réellement envoûtants (bordel, l'intro de "Spellbound") Mais n'oublions pas que nous avons affaire à des black-métalleux peinturlurés et méchants, donc quand on les énervé, ça donne des riffs bourrins, une batterie en mode marteau-piqueur et des claviers qui se font alors plus discrets ("Relinquishment of spirit and flesh", "Tormentor of christian souls", donc les paroles ne figurent d'ailleurs pas dans le livret, Nuclear Blast ayant sûrement jugé le titre assez explicite). Le groupe chasse parfois sur les mêmes plates-bandes que Cradle of Filth (justement) comme sur "The night masquerade" avec ses cœurs féminins et sa voix de gros monstre (et ses textes, accessoirement) ou "A succubus in rapture" (plutôt au niveau des textes).
A noter la présence d'une piste cachée après le dernier morceau, qui sera réeditée sur le EP Godless Savage Garden (1998)
Dimmu Borgir est un peu l'équivalent de Korn ou Linkin Park: une passerelle pour un style de metal plus violent. Un groupe de "black FM" qui peut faire qu'on se tournera ensuite vers Emperor ou Satyricon, puis Darkthrone, Burzum, Mayhem… Mais réduire cet album à cette utilité serait bien restrictif: Enthrone Darkness Triumphant est un vrai bon disque avec des qualités indéniables.
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Concurrent direct de Cradle of Filth, Dimmu Borgir n'a été exposé au yeux du grand public qu'à partir de ce troisième album, Enthrone Darkness Triumphant (1997). Après deux albums de black mélodique assez underground et relativement calmes, le groupe décida de passer à la vitesse supérieure. Et il s'en donna les moyens. Déjà, Nuclear Blast (un des plus gros labels metal) les prit sous son aile. Ils purent ainsi faire appel au service du très connu Peter Tägtgren (Hypocrisy, Pain) et enregistrer aux studios Abyss, ce qui confère à cet opus une force de frappe bien supérieure à ses prédécesseurs. Cette volonté de conquérir le monde passe également par la langue: exit le norvégien, bonjour l'anglais.
Et la musique alors? Et bien, Dimmu s'inscrit un peu dans la lignée du In the nightside eclipse d'Emperor: un black-metal aux tempos variés et capable de produire des atmosphères appuyé par des claviers. On passe donc d'un mid-tempo lourd à une cavalcade presque épique toute double-pédale devant puis à un passage plus lent et mélodique où les synthés prennent toute leur ampleur. On est loin d'un Darkthrone surtout axé mid-tempo ou d'un Dark Funeral genre"j'ai été flashé à 350km/h". Non, ici c'est plus subtil. Il y a même (planquez les enfants) des solos (planquez les vieux) mélodiques voire même (fuyez tous) des morceaux entièrement mélodiques, tel que "A succubus in rapture". Les claviers se taillent la part des intros ("Mourning Palace", le monstrueux "Spellbound","Reinquishment of spirit and flesh") et aèrent les morceaux qui deviennent plus accessibles (ce qui ne plaît pas à certains). Ils sont loins de donner dans la surenchère et s'avèrent réellement envoûtants (bordel, l'intro de "Spellbound") Mais n'oublions pas que nous avons affaire à des black-métalleux peinturlurés et méchants, donc quand on les énervé, ça donne des riffs bourrins, une batterie en mode marteau-piqueur et des claviers qui se font alors plus discrets ("Relinquishment of spirit and flesh", "Tormentor of christian souls", donc les paroles ne figurent d'ailleurs pas dans le livret, Nuclear Blast ayant sûrement jugé le titre assez explicite). Le groupe chasse parfois sur les mêmes plates-bandes que Cradle of Filth (justement) comme sur "The night masquerade" avec ses cœurs féminins et sa voix de gros monstre (et ses textes, accessoirement) ou "A succubus in rapture" (plutôt au niveau des textes).
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