zonemetal > chroniques > Alice Cooper > Muscle Of Love
Muscle Of Love | chronique
acheter cet album
01- Big Apple Dreamin' (Hippo)
02- Never Been Sold Before
03- Hard Hearted Alice
04- Crazy Little Child
05- Working Up A Sweat
06- Muscle Of Love
07- Man With A Golden Gun
08- Teenage Lament '74
09- Woman Machine
02- Never Been Sold Before
03- Hard Hearted Alice
04- Crazy Little Child
05- Working Up A Sweat
06- Muscle Of Love
07- Man With A Golden Gun
08- Teenage Lament '74
09- Woman Machine
Ah ? C'est pas un os ? par Schakal
Il est souvent difficile de se succéder quand on a pondu un chef d'oeuvre. Et quand ce dit chef d'oeuvre parachève une suite magique, une triplette aussi éblouissante qu'efficace (Killer, School's Out pour aboutir à Billion Dollar Babies), cela est encore plus compliqué. Ajoutez à cela des problèmes internes au sein du groupe, quand les égos de chacun se heurtaient et vous comprendrez aisément que la tache est difficile, voire impossible.
Pourtant, ce qui était encore à cette époque le Alice Cooper Group, allait donner un sérieux coup de rein pour ne pas sombrer dans l'anecdotique. Même si l'entente n'était plus cordiale, les musiciens ne perdait pas de vue l'essentiel, à savoir se donner pour livrer une bonne copie.
Si Billion Dollar Babie était varié et flirtait dangereusement avec du easy listening éhonté, Muscle Of Love se veut plus... musclé. Le mot est bon. L'approche est plus directe, le combo revient à des fondamentaux plus rock et délaisse les fioritures et - malheureusement - le côté plus aventureux des opus précédents.
On retrouve le côté fantaisiste de la formation comme dans le morceau titre ou encore Teenage Lament '74 (dont les chœurs sont assurés par Liza Minelli, excusez du peu !), enjoué et à la limite du loufoque, ayant une approche soit hard rock ou big band dégénéré. La patte du groupe est bien présente, tout glisse parfaitement, se fond dans l'ensemble pour mieux sortir du lot. Ce seront d'ailleurs les deux morceaux phares de cet album. Sans trop de contestation possible, même si Man With The Golden Gun, composé en prévision du James Bond du même nom ou Woman Machine pourraient prétendre à atteindre un statut de classique.
En fait, le problème principal de ce disque est de ne pas être sorti entre School's Out et Billion Dollar Babies, mais après ce dernier et, incapable de tenir la comparaison de cette machine à hits, il ne peut que s'affadir. Ce qui aurait pu être un grand titre reste un bon morceau ; un riff destiné à devenir légendaire ? Il restera un grand riff. Et ainsi de suite. Et c'est dommage car le potentiel est là, bien présent.
Puis dans la foulée, le Alice Cooper Group se sépare, après cet ultime album, le septième. Vincent Furnier commencera alors une carrière solo sous le nom de Alice Cooper, pour le meilleur comme pour le pire, et Muscle Of Love restera comme une œuvre mineure, produite comme pour dire que tout cela était nécessaire, voire inéluctable, afin que la suite puisse s'écrire.
Note indicative : 6/10
+ r�agir
Il est souvent difficile de se succéder quand on a pondu un chef d'oeuvre. Et quand ce dit chef d'oeuvre parachève une suite magique, une triplette aussi éblouissante qu'efficace (Killer, School's Out pour aboutir à Billion Dollar Babies), cela est encore plus compliqué. Ajoutez à cela des problèmes internes au sein du groupe, quand les égos de chacun se heurtaient et vous comprendrez aisément que la tache est difficile, voire impossible.
Pourtant, ce qui était encore à cette époque le Alice Cooper Group, allait donner un sérieux coup de rein pour ne pas sombrer dans l'anecdotique. Même si l'entente n'était plus cordiale, les musiciens ne perdait pas de vue l'essentiel, à savoir se donner pour livrer une bonne copie.
Si Billion Dollar Babie était varié et flirtait dangereusement avec du easy listening éhonté, Muscle Of Love se veut plus... musclé. Le mot est bon. L'approche est plus directe, le combo revient à des fondamentaux plus rock et délaisse les fioritures et - malheureusement - le côté plus aventureux des opus précédents.
On retrouve le côté fantaisiste de la formation comme dans le morceau titre ou encore Teenage Lament '74 (dont les chœurs sont assurés par Liza Minelli, excusez du peu !), enjoué et à la limite du loufoque, ayant une approche soit hard rock ou big band dégénéré. La patte du groupe est bien présente, tout glisse parfaitement, se fond dans l'ensemble pour mieux sortir du lot. Ce seront d'ailleurs les deux morceaux phares de cet album. Sans trop de contestation possible, même si Man With The Golden Gun, composé en prévision du James Bond du même nom ou Woman Machine pourraient prétendre à atteindre un statut de classique.
En fait, le problème principal de ce disque est de ne pas être sorti entre School's Out et Billion Dollar Babies, mais après ce dernier et, incapable de tenir la comparaison de cette machine à hits, il ne peut que s'affadir. Ce qui aurait pu être un grand titre reste un bon morceau ; un riff destiné à devenir légendaire ? Il restera un grand riff. Et ainsi de suite. Et c'est dommage car le potentiel est là, bien présent.
Puis dans la foulée, le Alice Cooper Group se sépare, après cet ultime album, le septième. Vincent Furnier commencera alors une carrière solo sous le nom de Alice Cooper, pour le meilleur comme pour le pire, et Muscle Of Love restera comme une œuvre mineure, produite comme pour dire que tout cela était nécessaire, voire inéluctable, afin que la suite puisse s'écrire.
Note indicative : 6/10
+ r�agir
NOUVEAUTÉS
RECHERCHE
Moonspell
[ paroles ]
1755
Korn [ paroles ]
The Serenity Of Suffering
Metallica [ paroles ]
Hardwired...To Self-Destruct
Gojira [ paroles ]
Magma
Motorhead [ paroles ]
Bad Magic
Behemoth [ paroles ]
The Satanist
Paradise Lost [ paroles ]
The Plague Within
1755
Korn [ paroles ]
The Serenity Of Suffering
Metallica [ paroles ]
Hardwired...To Self-Destruct
Gojira [ paroles ]
Magma
Motorhead [ paroles ]
Bad Magic
Behemoth [ paroles ]
The Satanist
Paradise Lost [ paroles ]
The Plague Within
________________
RECHERCHE