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S.C.I.E.N.C.E. | chronique
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01- Redefine
02- Vitamin
03- New Skin
04- Idiot Box
05- Glass
06- Magic Medicine
07- A Certain Shade Of Green
08- Favorite Things
09- Summer Romance (Anti-Gravity Love Song)
10- Nebula
11- Deep Inside
12- Calgone
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04- Idiot Box
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07- A Certain Shade Of Green
08- Favorite Things
09- Summer Romance (Anti-Gravity Love Song)
10- Nebula
11- Deep Inside
12- Calgone
Un OVNI musical par Sensei
Bon... Bien que je ne suis pas un scientifique, j'ai quand même envie de dire à Incubus que les OVNIs ne relèvent pas de la science mais de l'imagination, de la supercherie, bref, c'est tout sauf concret. C'est un peu comme l'astrologie quoi. Alors pourquoi SCIENCE ? OVNI ne collait pas mieux ? Il faut dire qu'en voyant la pochette, on se demande dans quelle galère on est...
Avec une introduction pareille, qui peut croire que je vais aimer cet album ? Personne, et pourtant... On a là un des plus grands albums composés, et j'ai de quoi justifier mes propos. De Redefine à Calgone, on a le droit à des mélodies accrocheuses, toutes aussi exceptionnelles les unes des autres. C'est indéniablement un monstre du fusion. La présence de riffs funks, metal, rock, pop, jazz, tout ça donne une autre dimension à SCIENCE. On a en majorité des musiques bien punchy qui permettent de fixer le groupe dans l'étiquette du rock, mais pourtant... La diversité des musiciens permet de taper dans tous les registres. Il faut dire qu'avec ces lignes de basse jazz-funk, ce chant ultra-varié et énergique, ces guitares qui varient du funk au gros son bien gras caractérisant le métal, la batterie qui tape comme il faut quand il faut, le tout saupoudré par des samples qui mettent un relief énorme au tout, on a envie de bouger du début à la fin en écoutant cet album. Il file la pèche, il fait vibrer, il fait danser, il est juste efficace pour mettre en forme et de bonne humeur. Les musiques comme Idiot Box et Deep Inside sont un peu plus retenues et assez bien placées pour reposer l'auditeur. On a même le droit à une ballade d'amour, Summer Romance, qui doit être à ce jour la meilleur musique sur le sujet que j'ai pu écouter. Comment ne pas être transporté par cette ligne de basse, ce chant, ce saxophone et cette ambiance "posante" et planante ? On se retrouve à la fin en apesanteur tout comme le suggère le titre (à essayer en présence d'une charmante créature féminine !). Magic Medicine sert de musique délirante, psychédélique, instrumentale, et donne encore plus de crédibilité à la théorie que cet album vient d'un autre monde. Calgone parachève ces tueries par un ending très bizarre. Les californiens ont dû consommer beaucoup de LSD pour faire une fin aussi psyché.
En fait, il est étonnant qu'un album aussi complet, travaillé, délirant, entraînant, ne soit pas aussi culte. Il puise son inspiration dans des groupes comme Primus ou Mr. Pringle tout en gardant son identité. Incubus a fait là son meilleur album, et de loin, et n'a jamais réussi à confirmer cet élan génial et unique. C'est l'album que tout amateur de groove doit avoir dans sa collection de disques.
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Bon... Bien que je ne suis pas un scientifique, j'ai quand même envie de dire à Incubus que les OVNIs ne relèvent pas de la science mais de l'imagination, de la supercherie, bref, c'est tout sauf concret. C'est un peu comme l'astrologie quoi. Alors pourquoi SCIENCE ? OVNI ne collait pas mieux ? Il faut dire qu'en voyant la pochette, on se demande dans quelle galère on est...
Avec une introduction pareille, qui peut croire que je vais aimer cet album ? Personne, et pourtant... On a là un des plus grands albums composés, et j'ai de quoi justifier mes propos. De Redefine à Calgone, on a le droit à des mélodies accrocheuses, toutes aussi exceptionnelles les unes des autres. C'est indéniablement un monstre du fusion. La présence de riffs funks, metal, rock, pop, jazz, tout ça donne une autre dimension à SCIENCE. On a en majorité des musiques bien punchy qui permettent de fixer le groupe dans l'étiquette du rock, mais pourtant... La diversité des musiciens permet de taper dans tous les registres. Il faut dire qu'avec ces lignes de basse jazz-funk, ce chant ultra-varié et énergique, ces guitares qui varient du funk au gros son bien gras caractérisant le métal, la batterie qui tape comme il faut quand il faut, le tout saupoudré par des samples qui mettent un relief énorme au tout, on a envie de bouger du début à la fin en écoutant cet album. Il file la pèche, il fait vibrer, il fait danser, il est juste efficace pour mettre en forme et de bonne humeur. Les musiques comme Idiot Box et Deep Inside sont un peu plus retenues et assez bien placées pour reposer l'auditeur. On a même le droit à une ballade d'amour, Summer Romance, qui doit être à ce jour la meilleur musique sur le sujet que j'ai pu écouter. Comment ne pas être transporté par cette ligne de basse, ce chant, ce saxophone et cette ambiance "posante" et planante ? On se retrouve à la fin en apesanteur tout comme le suggère le titre (à essayer en présence d'une charmante créature féminine !). Magic Medicine sert de musique délirante, psychédélique, instrumentale, et donne encore plus de crédibilité à la théorie que cet album vient d'un autre monde. Calgone parachève ces tueries par un ending très bizarre. Les californiens ont dû consommer beaucoup de LSD pour faire une fin aussi psyché.
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