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Reroute To Remain | chronique
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01- Reroute To Remain
02- System
03- Drifter
04- Trigger
05- Cloud Connected
06- Transparent
07- Dawn Of A New Day
08- Egonomic
09- Minus
10- Dismiss The Cynic
11- Free Fall
12- Dark Signs
13- Metaphor
14- Black & White
02- System
03- Drifter
04- Trigger
05- Cloud Connected
06- Transparent
07- Dawn Of A New Day
08- Egonomic
09- Minus
10- Dismiss The Cynic
11- Free Fall
12- Dark Signs
13- Metaphor
14- Black & White
Nouvelle ère par Doc
Ce n’est pas de l’avis général, forcément le meilleur album, mais c’est par lui que j’ai connu In Flames. C’est aussi un album qui a marqué beaucoup de gens de ma génération et qui me tient particulièrement à cœur.
Oubliez le métal anglo-américain. Plongée directe en Suède : imaginez la brume, la mer gelée, le froid et la tempête. Quelque part des chevelus, descendants des Vikings, jouent torse nu dans le vent et sous la neige.
Ils jouent les morceaux de Reroute To Remain dans le désordre (c’est moi qui chronique, c’est moi qui choisit)
Ils commencent le show avec Free Fall dont la petite intro laisse immédiatement prévoir les grosses guitares qui suivent.
Le mystère In Flames commence à faire effet : dans le public le sang se déglace, le cœur accélère, les muscles se dérouillent.
Free Fall dégage une puissance incomparable, on se laisse tantôt bercer par la mélodie, tantôt on se fait envahir par la violence. La lourdeur du morceau est génialement aéré par les passages en son clair et le solo. On respire.
Les méchants d’In Flames enchaînent aussitôt sur une autre musique, pour ne pas laisser le froid gagner le public. System. Cette fois l’alternance lourdeur / aération se fait par le chant d’Anders. Hurlement / chant. La fin du morceau est violente, oppressante, suffocante.
Dans le public, les gens sont tétanisés. D’un coup tout se calme et le chant de fin est presque un chuchotement.
Et puis quelque chose de fort vient envahir la scène. L’émotion. Metaphor est une sorte de ballade où Anders montre tout le potentiel de sa voix. Construite sur un plan plutôt rock, le morceau dévoile petit à petit des sons folkloriques. On est transporté, transcendé par Metaphor. Guitares en son clair et violons. C’est une véritable cassure au milieu des autres morceaux.
Les musiques s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. Reroute To Remain ; Drifter ; Transparent ; Trigger.
La terre tremble, In Flames renoue avec son agressivité qui fait son identité. Les fans de longue date sont heureux, les Suédois n’ont pas rogner leurs racines. Ils ont évolués, mais ça sonne toujours In Flames.
Leur style est enrichit amélioré.
Encore une petite musique, Dark Signs (avec des chœurs qui donnent une intensité grandiose au morceau) et puis s’en vont.
Acclamations du public, soufflé par ce qu’il vient déjà d’entendre.
Premier rappel : Cloud Connected. Les claviers. Au début on est un peu surpris par l’apparition de l’électronique mais ça passe très bien. Le morceau fait effet. Les gens extasiés dansent dans tout les sens.
Puis suivent Minus ; Ergonomic et Dawn Of A New Day le deuxième très beau morceau acoustique.
Si on ferme les yeux on s’imagine à cheval chassant le bison ou combattant de gigantesques Vikings.
En transe.
Deuxième et dernier rappel, les gars d’In Flames reviennent le sourire aux lèvres « on n’a pas encore tout joué »
Ils balancent Dismiss the cynic puis Black And White qui clot superbement et violemment le show. Ce morceau en jète.
Un petit signe « à la prochaine » et ils s’en vont.
A la sortie, le public est loin d’être mécontent. Avec ces quatorze morceaux, les gars d’In Flames ne se sont pas foutus d’eux. La musique est plus mélodique qu’auparavant, mais conserve toujours ces énormes riffs rouleau-compresseur.
Reroute To Remain annonce une ère plus polyvalente chez les Suédois. Alliant death progressif et heavy metal, désormais, In Flames est un 4x4 toutes options.
Le public visé est plus large que pour les albums précédent, c'est un des albums le plus accessible, et c'est le plus vendu de leur discographie.
Pour cela les musiques ont été rendues plus attrayantes, moins repoussantes. Ce qui a probablement entraîné cette rareté regrettable de solos...
Il n'en reste pas moins un album courageux, différent des précédents et suivants.
D'ailleurs ils étaient attendus au tournant. Allaient-ils faire encore plus "commercial" ?
Non, Soundtrack to your escape continue d'explorer la même veine.
+ r�agir [ 6 commentaires ]
Ce n’est pas de l’avis général, forcément le meilleur album, mais c’est par lui que j’ai connu In Flames. C’est aussi un album qui a marqué beaucoup de gens de ma génération et qui me tient particulièrement à cœur.
Oubliez le métal anglo-américain. Plongée directe en Suède : imaginez la brume, la mer gelée, le froid et la tempête. Quelque part des chevelus, descendants des Vikings, jouent torse nu dans le vent et sous la neige.
Ils jouent les morceaux de Reroute To Remain dans le désordre (c’est moi qui chronique, c’est moi qui choisit)
Ils commencent le show avec Free Fall dont la petite intro laisse immédiatement prévoir les grosses guitares qui suivent.
Le mystère In Flames commence à faire effet : dans le public le sang se déglace, le cœur accélère, les muscles se dérouillent.
Free Fall dégage une puissance incomparable, on se laisse tantôt bercer par la mélodie, tantôt on se fait envahir par la violence. La lourdeur du morceau est génialement aéré par les passages en son clair et le solo. On respire.
Les méchants d’In Flames enchaînent aussitôt sur une autre musique, pour ne pas laisser le froid gagner le public. System. Cette fois l’alternance lourdeur / aération se fait par le chant d’Anders. Hurlement / chant. La fin du morceau est violente, oppressante, suffocante.
Dans le public, les gens sont tétanisés. D’un coup tout se calme et le chant de fin est presque un chuchotement.
Et puis quelque chose de fort vient envahir la scène. L’émotion. Metaphor est une sorte de ballade où Anders montre tout le potentiel de sa voix. Construite sur un plan plutôt rock, le morceau dévoile petit à petit des sons folkloriques. On est transporté, transcendé par Metaphor. Guitares en son clair et violons. C’est une véritable cassure au milieu des autres morceaux.
Les musiques s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. Reroute To Remain ; Drifter ; Transparent ; Trigger.
La terre tremble, In Flames renoue avec son agressivité qui fait son identité. Les fans de longue date sont heureux, les Suédois n’ont pas rogner leurs racines. Ils ont évolués, mais ça sonne toujours In Flames.
Leur style est enrichit amélioré.
Encore une petite musique, Dark Signs (avec des chœurs qui donnent une intensité grandiose au morceau) et puis s’en vont.
Acclamations du public, soufflé par ce qu’il vient déjà d’entendre.
Premier rappel : Cloud Connected. Les claviers. Au début on est un peu surpris par l’apparition de l’électronique mais ça passe très bien. Le morceau fait effet. Les gens extasiés dansent dans tout les sens.
Puis suivent Minus ; Ergonomic et Dawn Of A New Day le deuxième très beau morceau acoustique.
Si on ferme les yeux on s’imagine à cheval chassant le bison ou combattant de gigantesques Vikings.
En transe.
Deuxième et dernier rappel, les gars d’In Flames reviennent le sourire aux lèvres « on n’a pas encore tout joué »
Ils balancent Dismiss the cynic puis Black And White qui clot superbement et violemment le show. Ce morceau en jète.
Un petit signe « à la prochaine » et ils s’en vont.
A la sortie, le public est loin d’être mécontent. Avec ces quatorze morceaux, les gars d’In Flames ne se sont pas foutus d’eux. La musique est plus mélodique qu’auparavant, mais conserve toujours ces énormes riffs rouleau-compresseur.
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D'ailleurs ils étaient attendus au tournant. Allaient-ils faire encore plus "commercial" ?
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