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Slow Motion Disease | chronique
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01- All night long
02- Don't need you
03- Using people as one of the fine art
04- Fires of hell
05- Should be runnin'
06- Dusty dreams
07- The life of a ...
08- ... drifter
09- Spain summer sun
10- Xiiixii
11- Annoyin'n'noisy
12- Slow motion disease
02- Don't need you
03- Using people as one of the fine art
04- Fires of hell
05- Should be runnin'
06- Dusty dreams
07- The life of a ...
08- ... drifter
09- Spain summer sun
10- Xiiixii
11- Annoyin'n'noisy
12- Slow motion disease
Sur la route poussiéreuse du succès par Uldor
Les Normands de Headcharger ont parcouru leur petit bonhomme de chemin depuis la sortie de l'excellent The End Starts Here (il y a à peine deux ans) qui avait mis tout le monde d'accord. Le groupe avait notamment eu la chance de jouer au Sonisphère de Madrid, puis, ayant tapé dans l’œil des organisateurs, celui de Knebworth. Exploit assez énorme pour des français qui ne s'appellent pas Gojira !
Il y en a effectivement un paquet qui ne seraient pas contre l'idée de se tirer de ce pays tout sauf rock'n'roll qu'est l'hexagone. Et à ce titre Headcharger, comme tant d'autres, avait ouvert la voie d'un rock/metal totalement typé redneck (à l'image de cette magnifique nouvelle pochette !) mais se démarquait néanmoins de toute la scène stoner locale grâce à cette touche bien hardcore qui venait rajouter encore un peu (beaucoup) de sueur dans la mixture et par la qualité et l'efficacité de ses compos.
C'est maintenant l'heure pour eux de confirmer ou non leur suprématie sur la scène française aux cotés d'un certain Bukowski qui a lui eu la chance de se produire sur la grande scène du Sonisphère d'Amnéville.
Et le constat est clair, tout comme leurs collègues franciliens, les normands ont décidé de jouer la carte de la radiophonisation, ben ouais, y parait que ça aide pour le succès.
Slow Motion Disease se voudra ainsi bien plus rock'n'roll... et bien moins hardcore, à l'image de All Night Long qui ouvre de la façon la plus Old School possible. Le groupe a préféré délaisser les growls épiques et les grosses guitares pour miser sur des refrains plus accrocheurs (ils en demandaient pas tant !) et une approche plus directe, mélodique, rock'n'roll voire carrément blues. C'est plutôt fun dans l'esprit, comme sur Fires of Hell qui fait bien taper du pied, et dont le refrain évoque des images de stades remplis de mains levant leurs bières au ciel. Le groupe atteint même un bon niveau de classe comme sur ce superbe interlude de guitare façon Led Zeppelin et le morceau éponyme qui clôture l'album dans le même esprit qu'un Landing The Mountain of Meggido de Down.
Cependant on ressent comme une certaine frustration tant on imagine ce qu'auraient put donné certaines parties si elles avaient été plus abouties ou plus nuancées, plus travaillées, moins timides, comme le final de Dusty Dreams qui aurait put être un morceau aussi épique qu'un Stone The Crow, ou le break de Don't Need You. Ce n'est donc pas tant la disparition de la hargne originelle du groupe qui pose souci ici, mais tout simplement le fait que le trip blues/road 66 aurait put être carrément plus prononcés, plus poussés dans la recherche des sonorités et des ambiances. Du coup, même si on a droit a une piste un peu plus énervée avec Using People As One Of The Fine Arts et son feeling à la Motorhead, on regrette un peu les roquettes de l'album précédent, ça fonctionnait mieux !
A vouloir trop aguicher les radios (Annoyin'n'Noisy), ou peut être simplement par manque d'audace, Headcharger est peut être passé à côté de la substance même dont cet album avait besoin pour ne pas vivre dans l'ombre de son prédécesseur, qui lui, s'il était brut de décoffrage, savait où il allait et tapait dans le mille. Néanmoins l'album permettra peut être au normand de faire parler un peu plus d'eux et de leur donner un coup d’accélérateur sur cette route poussiéreuse et a mon avis parfois stérile, qu'est celle du succès. D'ailleurs les fans des Bukowski, Foo Fighters et autre formation rock FM bien en vogue seront peut être moins difficiles que moi.
En tous cas c'est tout le mal qu'on leur souhaite car ils ont le potentiel d'aller plus loin, de faire plus grand, ça s'entend clairement en arrière-plan. Peut être oseront-ils y aller pour de bon la prochaine fois, tout comme Down (encore eux je sais, désolé !) l'avait superbement réussit sur son deuxième album.
Un coup pour rien.
En revanche, ils se sont pas foutu de notre gueule au niveau packaging : un artwork d'une grande classe renfermant, en plus du cd, le DVD de leur live au Hellfest en 2011!
Enjoy!
+ r�agir [ 3 commentaires ]
Les Normands de Headcharger ont parcouru leur petit bonhomme de chemin depuis la sortie de l'excellent The End Starts Here (il y a à peine deux ans) qui avait mis tout le monde d'accord. Le groupe avait notamment eu la chance de jouer au Sonisphère de Madrid, puis, ayant tapé dans l’œil des organisateurs, celui de Knebworth. Exploit assez énorme pour des français qui ne s'appellent pas Gojira !
Il y en a effectivement un paquet qui ne seraient pas contre l'idée de se tirer de ce pays tout sauf rock'n'roll qu'est l'hexagone. Et à ce titre Headcharger, comme tant d'autres, avait ouvert la voie d'un rock/metal totalement typé redneck (à l'image de cette magnifique nouvelle pochette !) mais se démarquait néanmoins de toute la scène stoner locale grâce à cette touche bien hardcore qui venait rajouter encore un peu (beaucoup) de sueur dans la mixture et par la qualité et l'efficacité de ses compos.
C'est maintenant l'heure pour eux de confirmer ou non leur suprématie sur la scène française aux cotés d'un certain Bukowski qui a lui eu la chance de se produire sur la grande scène du Sonisphère d'Amnéville.
Et le constat est clair, tout comme leurs collègues franciliens, les normands ont décidé de jouer la carte de la radiophonisation, ben ouais, y parait que ça aide pour le succès.
Slow Motion Disease se voudra ainsi bien plus rock'n'roll... et bien moins hardcore, à l'image de All Night Long qui ouvre de la façon la plus Old School possible. Le groupe a préféré délaisser les growls épiques et les grosses guitares pour miser sur des refrains plus accrocheurs (ils en demandaient pas tant !) et une approche plus directe, mélodique, rock'n'roll voire carrément blues. C'est plutôt fun dans l'esprit, comme sur Fires of Hell qui fait bien taper du pied, et dont le refrain évoque des images de stades remplis de mains levant leurs bières au ciel. Le groupe atteint même un bon niveau de classe comme sur ce superbe interlude de guitare façon Led Zeppelin et le morceau éponyme qui clôture l'album dans le même esprit qu'un Landing The Mountain of Meggido de Down.
Cependant on ressent comme une certaine frustration tant on imagine ce qu'auraient put donné certaines parties si elles avaient été plus abouties ou plus nuancées, plus travaillées, moins timides, comme le final de Dusty Dreams qui aurait put être un morceau aussi épique qu'un Stone The Crow, ou le break de Don't Need You. Ce n'est donc pas tant la disparition de la hargne originelle du groupe qui pose souci ici, mais tout simplement le fait que le trip blues/road 66 aurait put être carrément plus prononcés, plus poussés dans la recherche des sonorités et des ambiances. Du coup, même si on a droit a une piste un peu plus énervée avec Using People As One Of The Fine Arts et son feeling à la Motorhead, on regrette un peu les roquettes de l'album précédent, ça fonctionnait mieux !
A vouloir trop aguicher les radios (Annoyin'n'Noisy), ou peut être simplement par manque d'audace, Headcharger est peut être passé à côté de la substance même dont cet album avait besoin pour ne pas vivre dans l'ombre de son prédécesseur, qui lui, s'il était brut de décoffrage, savait où il allait et tapait dans le mille. Néanmoins l'album permettra peut être au normand de faire parler un peu plus d'eux et de leur donner un coup d’accélérateur sur cette route poussiéreuse et a mon avis parfois stérile, qu'est celle du succès. D'ailleurs les fans des Bukowski, Foo Fighters et autre formation rock FM bien en vogue seront peut être moins difficiles que moi.
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