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The Jester Race | chronique

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album  : The Jester Race
groupe : In Flames
sortie   : 1995

+ chronique In Flames

01- Moonshield
02- The Jester's Dance
03- Artifacts Of The Black Rain
04- Graveland
05- Lord Hypnos
06- Dead Eternity
07- The Jester Race
08- December Flower
09- Wayfaerer
10- Dead God In Me

La consécration  par  Nico

En 1995, In Flames publie The Jester Race, album qui les propulsera parmi les meilleurs groupes de Death mélodique du moment (notamment grâce à leur signature l'année précédente année chez Nuclear Blast). Bien que ça ne soit que leur deuxième album, la qualité est réellement au rendez-vous. Je parle bien de Death mélodique, bien que ça n'aie rien a voir avec At The Gates ou Dark Tranquility, car on a ici à faire à du death, avec une voix puissante et brutale, mais rempli de leads magnifiques, de délicieux breaks acoustiques... Bref de mélodie.

Tout d'abord, le son : la production est très bonne, tous les instruments sont parfaitements audibles et équilibrés, mais rien à voir avec les supers prods néo. Dans l'ensemble, le son est assez spécial. Les électriques sont très distordues, avec peu de basses, et la voix suprend par son ton haineux. La basse et la batterie sont quant à elles très propres, vraiment nickel. Ici, la prod n'est pas froide, elle conserve une âme. Les lead guitars sont elles aussi assez particulières, mais s'intègrent merveilleusement bien à l'ensemble. Que dire alors des acoustiques, si belles et si légères qu'elles donnent l'impression de s'envoler...

L'album débute avec Moonshield, LA piste indispensable de l'album. Après une sublime intro acoustique, la rythmique déboule, surprenant comme je l'ai dit plus haut par sa disto, avec la batterie en mid-tempo. Puis les magnifiques leads en double harmonie, et enfin la voix, vraiment très haineuse, qui contraste avec la beauté de l'ensemble. C'est peut être un des rares points négatifs de l'album, pour moi ça reste une touche d'originalité qui le différencie de la période post-Come Clarity. Attention, pas de clean vocals dans cet opus ! Moonshield se poursuit donc, nous faisant voyager à travers ses mélodies, puis on passe à The Jester's Dance, excellente instru dans la même veine que Moonshield (à conseiller à ceux que la voix dérange !). Artifatcs of the Black Rain, la 3, est assez représentative du In Flames de Clayman. Magnifique piste elle aussi, elle forme avec les deux premières, à mon goût, le concentré indispensable de l'album. Attention, je ne veux pas dire que le reste est anecdotique ! Perso j'aime beaucoup The Jester Race, le titre-album, avec encore une très jolie intro acoustique et un refrain assez accrocheur. La piste suivante, December Flower, comporte un magnifique solo (assez rares dans cet album). Ceux qui sont plus portés sur la violence pourront se tourner vers Graveland (la 4) et Dead Eternity (la 6) mais je trouve ces dernières un peu chiantes, In Flames n'excelle pas vraiment dans cet exercice. Avec Wayfaerer (la 9), on a de nouveau droit à une instru de qualité, avant de conclure par l'excellente Dead God In Me.

En clair, voici un album magnifique et impressionant de créativité, qui doit s'écouter plusieurs fois et si possible d'un bloc, car peut-être ne trouverez vous pas de piste qui sorte vraiment du lot tout de suite. Enfin, Moonshield devait quand même transcender tout métalleux normalement constitué !

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