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Fake | chronique

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album  : Fake
groupe : Furykane
sortie   : 2011

+ chronique Furykane

01- Bliss
02- Kick ass
03- Altering Faces
04- Kick and Play
05- Absolute Disgrace
06- Fake
07- STFU
08- Interlude
09- Boogie
10- Staind
11- Soft
12- Holy Mary
13- AOSD
14- Over
15- Boogie (remix)

Fusion is back !  par  Nawak

Sur les rails depuis quelques années, Furykane débarque enfin avec son tout premier album FaKe qui succède à leur EP éponyme. Sortez vos baggy, mettez vos casquettes à l'envers, la Fusion est remis au goût du jour sur ce skeud.

Il leur en a fallut du temps pour voir ce premier album sortir. Après pas mal d'années d'expérience scénique, le groupe est reparti en 2010 sur de nouvelles bases avec l'arrivée de Romain à la batterie. Leur EP éponyme et auto-distribué leur a permis de mettre en avant de nouvelles compositions et de retravailler les anciennes compositions comme STFU ou encore Absolute Disgrace. C'est donc en Juillet dernier que le groupe s'est enfermé en studio avec William Bastiani (plus connu son le pseudo "Bill" du groupe Enhancer) pour accoucher leurs nouvelles compositions sur CD. Qu'on se le dise, Furykane est un groupe pétillant d'énergie, cela se ressent dans toutes leur compo' et leur style de prédilection, la Fusion, aide beaucoup pour développer cette énergie. Bliss, titre qui ouvre l'album, confirme cela avec un parfait mélange entre mélodies accrocheuses et parties rageuses, tel un parfait single. Les titre qui suivent (Kick-Ass et Altering Faces) restent dans la continuité de ce morceaux en lorgnant plus vers un coté Rock fun & énervé. Maîtrisant leur musique, les parisiens n'hésitent pas à varier leur compositions en mettant en avant les capacités de leur chanteuse, Jen. Car oui, l'arme principal du groupe est l’impressionnante maîtrise vocale et hybride de leur blondinette qui se veut sensuelle et suave (Absolute Disgrace, Staind ou encore l’impressionnante Kick and Play)... mais pas que ; Quand les guitares deviennent plus tranchantes et que Furykane montre un visage plus "vénér", cela donne des bombes comme Fake (où l'influence d'Otep est palpable), Holy Mary ou encore l’imperturbable STFU et cela permet à Jen de lâcher des cris stridents et bien agressifs. Bien que le style et la structure des morceaux soient classiques, d'autres morceaux prennent une apparence plus progressive sans pour autant perdre en efficacité (Soft, AOSD et l'addictive Over). Pour ceux qui veulent se dandiner les fesses sur une rythmique dansante, l'écoute de Boogie est conseillée malgré un son assez crado (ndlr : L'écoute du remix de Bill est encore plus conseillé pour ceux qui ont une âme crunk/hip-hop ou qui ont simplement était insatisfait par le titre original.) Mais, y a t il des défauts sur cet album ?? Et bien oui, il y en a malheureusement. Même si les morceaux sont très bons, le travail effectué dessus est plutôt décevant et certains passages brouillons viendront entacher certains titres comme par exemple le pont de Soft et de Boogie, qui deviennent très vite indigestes à cause de l’excès d'effets sur la voix. Les titres de l'EP quant à eux, sont en dessous des originaux (trop de travail et d'effets également!) à l'exception de STFU et Holy Mary qui ont été reboostés de manière plus percutante.

Au final, FaKe est un premier album plus ou moins réussi. Les compositions sont accrocheuses, nerveuses et bien équilibrées mais la production laisse un peu à désirer et certaines parties restent encore à travers la gorge... et les oreilles, c'est dommage. Cependant, Furykane montre un visage très intéressant et prometteur avec des titres addictif et mélodiques comme Bliss, Fake et Kick and Play et plairont aux fans des groupes américains comme Limp Bizkit, Guano Apes ou bien Otep. Une chose est sûre, Furykane trouve ça force en live et avec des compositions efficaces comme celles-ci, la claque est assurée !

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