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Volume 4 | chronique
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01- The Straightener (Intro) / Wheels Of Confusion
02- Tomorrow's Dream
03- Changes
04- FX
05- Supernaut
06- Snowblind
07- Cornucopia
08- Laguna Sunrise
09- St- Vitus' Dance
10- Under The Sun / Every Day Comes & Goes (Outro)
02- Tomorrow's Dream
03- Changes
04- FX
05- Supernaut
06- Snowblind
07- Cornucopia
08- Laguna Sunrise
09- St- Vitus' Dance
10- Under The Sun / Every Day Comes & Goes (Outro)
Les méfaits du Sabbat Noir, volume 4 par I_Kirk_Your_Ass
Ah... Le hard rock / heavy metal des années 70, quel style particulièrement bon pour nous procurer des plaisirs auditifs, si tant soit peu qu'on s'y intéresse. Black Sabbath en est le précurseur au côté de Led Zeppelin et de Deep Purple, il est aussi le premier groupe dont le genre est orienté « Heavy Metal ». Et oui, toutes personnes écoutant cette douce musique métallique aux sonorités si controversées devrait connaître le nom du quatuor à qui l'on doit cette dernière.
Leurs premières offrandes offre un trio d'albums qui ont permis le débat sur diverses sujets, drogues, guerres, occultes... En effet, dès leurs débuts le groupe est accusé de satanisme (comme c'est originale pour un groupe de rock...), en effet le thème de l'occulte a été souvent utilisé, notamment le Sabbat faisant référence aux sombres réunions de sorcière qui avait lieu la nuit. Mais ces albums n'étaient pas seulement sujets de débats. Ils étaient et sont surtout trois bonnes bombes d'énergie impressionnante, qui commençait fort directement avec la première piste (Black Sabbath, War Pigs, Sweet Leaf). Mais entre ces trois albums, enchaînés en deux ans et toutes les tournées, le Sabbat Noir n'a pas eu le temps de se reposer.
Mais hors de question de se reposer, le dernier opus sorti, une petite tournée accompli et la bande à Ozzy repart en studio. Et c'est en septembre 1972 que sortira le quatrième opus des britanniques, sobrement appelé [u]Vol. 4[/u]. Contrairement à ses trois prédécesseur et à ses quelques successeurs, l'album ne commence pas sur un gros riff lourd. Non, Iommi nous fait rentrer dans l'album sereinement avec un doux solo de guitare. Mais au bout d'une quinzaine de seconde la bête se remet en route sur huit minutes sur un riff lourd bien Sabbatien. Black Sabbath fait du Black Sabbath, mais sur cet album il le fait différemment. Nous avons droit à des parties très mélodieuses et uniquement instrumentales. Au programme, un mélange de guitare acoustique et solo de guitare endiablé pour les parties instrumentales, un madman très en forme qui chante sur des riffs lourd lors des parties chantées. Cette première douceur, Weels of Confusion, reflète bien les couleurs de Volume 4.
La suite n'est pas pour autant sans surprise, le quatuor a mis une grande inspiration dans cet album, et je le trouve nettement plus intéressant que les trois premiers. Enfin, bien que la seconde composition soit bien moins inspirée que son prédécesseur et nous délivre ce qu'avait fait le groupe sur ces derniers disques. Ce Tomorrow's Dream est assez classique pour ce que faisait le groupe jusque là.
Là, grosse surprise car l'ambiance de cette chanson ressemble plus à du Genesis en feating avec Ozzy Osbourne qu'à du Black Sabbath. Melotron, basse et piano sont les instruments principaux de Changes. Un grand moment de détente avant de revenir dans le bon hard rock que nous aimons tant chez Black Sabbath. Mais d'abord une minute et demie d'inutilité complète, FX, c'est la grosse daube de l'opus qui ne ressemble absolument à rien, donc piste à ignorer, vous perdez votre temps.
Je disais donc, retour sur notre bon vieux hard rock, quelques coups de cymbales bien maîtrisés et ça repart. Supernaut est une sacrée claque à ne surtout pas manquer, le riff principale est juste inoubliable. Et je parle même pas du solo, il est vif et très efficace, pour moi il s'agit d'une des meilleures prestations de Tom Iommi sur Vol. 4 en matière de solos.
On enchaine sur une intro que beaucoup d'entre vous ont déjà entendus, SnowBlind cette chanson est tout simplement l'un des gros tubes du groupe (foireusement et abominablement reprise par System Of A Down). Iommi offre une fois de plus une magnifique prestation avec sa guitare, introduction magique, riffs toujours aussi lourds, solos renversants, il a mis le paquet. Ozzy a balancé un refrain accrocheur, qui après tant d'années à écouter cette chanson, ne me sort toujours pas de la tête. Au risque de passer pour un fanboy, c'est pour moi la meilleure compo du groupe. Bon ne laissons pas les autres instrumentistes à l'arrière surtout que la prestation du batteur dans ce Snowblind, et plus généralement sur l'album entier, n'est pas à négliger. Le bougre a une technique à faire pleurer certains amateurs du deuxième instrument le plus difficile à maîtriser au monde.
Cornupcopia, considérée par certain comme l'œuvre avant-gardiste du black metal à cause de son riffs extrêmement sombre et violent. Mais rassurez vous, ça reste une piste très traditionnelle et rock'n'roll à souhait. Simple, dans la continuité de l'album.
S'en suit une interlude, bien moins inutile que FX qui reste un mystère à cause de son inutilité totale, les méfaits suivant et précédant cette dernière s'enchainant très bien. Enfin bref, Laguna Sunrise nous tranquillise un peu après les quelques morceaux qu'on s'est mangés. Tout ça pour reprendre avec le bien court St. Vitus Dance. Ce titre aurait pu être une reprise des Rolling Stones tant à certains moments on n'a pas l'impression d'entendre du heavy sabbatien.
Et c'est sur Under The Sun, que se termine l'album. Une intro tout ce qu'il y a de plus Heavy, et un corps assez classique. Les solos de Iommi sont toujours aussi inspirés. Mais je pense que le réel intérêt de l'annexe de cet album est sans aucun doute le final commençant à quatre minutes de la piste et s'étalant sur deux minutes, deux minutes qui nous semblent vraiment courtes tant elles sont profondes.
Volume 4 nous fait passer un grand moment de Hard Rock, pour les amateurs de cette première vague de Heavy Metal formée entre autre de Led Zeppelin et Black Sabbath. A part l'énigmatique FX, cet album est une réussite complète. Rien n'est à jeter, tout est à garder. Au risque de me répéter, je trouve ce disque nettement plus intéressant que ces trois prédécesseurs à l'instar de beaucoup de fans du groupe. Il est inconcevable de ne pas posséder ce disque si on se dit fan de musique metal, de hard rock et même de rock en général.
+ r�agir [ 3 commentaires ]
Ah... Le hard rock / heavy metal des années 70, quel style particulièrement bon pour nous procurer des plaisirs auditifs, si tant soit peu qu'on s'y intéresse. Black Sabbath en est le précurseur au côté de Led Zeppelin et de Deep Purple, il est aussi le premier groupe dont le genre est orienté « Heavy Metal ». Et oui, toutes personnes écoutant cette douce musique métallique aux sonorités si controversées devrait connaître le nom du quatuor à qui l'on doit cette dernière.
Leurs premières offrandes offre un trio d'albums qui ont permis le débat sur diverses sujets, drogues, guerres, occultes... En effet, dès leurs débuts le groupe est accusé de satanisme (comme c'est originale pour un groupe de rock...), en effet le thème de l'occulte a été souvent utilisé, notamment le Sabbat faisant référence aux sombres réunions de sorcière qui avait lieu la nuit. Mais ces albums n'étaient pas seulement sujets de débats. Ils étaient et sont surtout trois bonnes bombes d'énergie impressionnante, qui commençait fort directement avec la première piste (Black Sabbath, War Pigs, Sweet Leaf). Mais entre ces trois albums, enchaînés en deux ans et toutes les tournées, le Sabbat Noir n'a pas eu le temps de se reposer.
Mais hors de question de se reposer, le dernier opus sorti, une petite tournée accompli et la bande à Ozzy repart en studio. Et c'est en septembre 1972 que sortira le quatrième opus des britanniques, sobrement appelé [u]Vol. 4[/u]. Contrairement à ses trois prédécesseur et à ses quelques successeurs, l'album ne commence pas sur un gros riff lourd. Non, Iommi nous fait rentrer dans l'album sereinement avec un doux solo de guitare. Mais au bout d'une quinzaine de seconde la bête se remet en route sur huit minutes sur un riff lourd bien Sabbatien. Black Sabbath fait du Black Sabbath, mais sur cet album il le fait différemment. Nous avons droit à des parties très mélodieuses et uniquement instrumentales. Au programme, un mélange de guitare acoustique et solo de guitare endiablé pour les parties instrumentales, un madman très en forme qui chante sur des riffs lourd lors des parties chantées. Cette première douceur, Weels of Confusion, reflète bien les couleurs de Volume 4.
La suite n'est pas pour autant sans surprise, le quatuor a mis une grande inspiration dans cet album, et je le trouve nettement plus intéressant que les trois premiers. Enfin, bien que la seconde composition soit bien moins inspirée que son prédécesseur et nous délivre ce qu'avait fait le groupe sur ces derniers disques. Ce Tomorrow's Dream est assez classique pour ce que faisait le groupe jusque là.
Là, grosse surprise car l'ambiance de cette chanson ressemble plus à du Genesis en feating avec Ozzy Osbourne qu'à du Black Sabbath. Melotron, basse et piano sont les instruments principaux de Changes. Un grand moment de détente avant de revenir dans le bon hard rock que nous aimons tant chez Black Sabbath. Mais d'abord une minute et demie d'inutilité complète, FX, c'est la grosse daube de l'opus qui ne ressemble absolument à rien, donc piste à ignorer, vous perdez votre temps.
Je disais donc, retour sur notre bon vieux hard rock, quelques coups de cymbales bien maîtrisés et ça repart. Supernaut est une sacrée claque à ne surtout pas manquer, le riff principale est juste inoubliable. Et je parle même pas du solo, il est vif et très efficace, pour moi il s'agit d'une des meilleures prestations de Tom Iommi sur Vol. 4 en matière de solos.
On enchaine sur une intro que beaucoup d'entre vous ont déjà entendus, SnowBlind cette chanson est tout simplement l'un des gros tubes du groupe (foireusement et abominablement reprise par System Of A Down). Iommi offre une fois de plus une magnifique prestation avec sa guitare, introduction magique, riffs toujours aussi lourds, solos renversants, il a mis le paquet. Ozzy a balancé un refrain accrocheur, qui après tant d'années à écouter cette chanson, ne me sort toujours pas de la tête. Au risque de passer pour un fanboy, c'est pour moi la meilleure compo du groupe. Bon ne laissons pas les autres instrumentistes à l'arrière surtout que la prestation du batteur dans ce Snowblind, et plus généralement sur l'album entier, n'est pas à négliger. Le bougre a une technique à faire pleurer certains amateurs du deuxième instrument le plus difficile à maîtriser au monde.
Cornupcopia, considérée par certain comme l'œuvre avant-gardiste du black metal à cause de son riffs extrêmement sombre et violent. Mais rassurez vous, ça reste une piste très traditionnelle et rock'n'roll à souhait. Simple, dans la continuité de l'album.
S'en suit une interlude, bien moins inutile que FX qui reste un mystère à cause de son inutilité totale, les méfaits suivant et précédant cette dernière s'enchainant très bien. Enfin bref, Laguna Sunrise nous tranquillise un peu après les quelques morceaux qu'on s'est mangés. Tout ça pour reprendre avec le bien court St. Vitus Dance. Ce titre aurait pu être une reprise des Rolling Stones tant à certains moments on n'a pas l'impression d'entendre du heavy sabbatien.
Et c'est sur Under The Sun, que se termine l'album. Une intro tout ce qu'il y a de plus Heavy, et un corps assez classique. Les solos de Iommi sont toujours aussi inspirés. Mais je pense que le réel intérêt de l'annexe de cet album est sans aucun doute le final commençant à quatre minutes de la piste et s'étalant sur deux minutes, deux minutes qui nous semblent vraiment courtes tant elles sont profondes.
Volume 4 nous fait passer un grand moment de Hard Rock, pour les amateurs de cette première vague de Heavy Metal formée entre autre de Led Zeppelin et Black Sabbath. A part l'énigmatique FX, cet album est une réussite complète. Rien n'est à jeter, tout est à garder. Au risque de me répéter, je trouve ce disque nettement plus intéressant que ces trois prédécesseurs à l'instar de beaucoup de fans du groupe. Il est inconcevable de ne pas posséder ce disque si on se dit fan de musique metal, de hard rock et même de rock en général.
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