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Heaven And Hell | chronique
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01- Neon Knights
02- Children Of The Sea
03- Lady Evil
04- Heaven And Hell
05- Wishing Well
06- Die Young
07- Walk Away
08- Lonely Is The Word
02- Children Of The Sea
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04- Heaven And Hell
05- Wishing Well
06- Die Young
07- Walk Away
08- Lonely Is The Word
Black Sabbath à l'ère de la NWOBHM par Mindkiller
Les années 80 pour beaucoup sont signe de renouveau. Surtout pour le heavy d’outre-manche. Et Black Sabbath, en difficulté depuis la seconde partie des 70’s ne dérogera pas à la règle.
Tout d’abord un remaniement de line-up se fait sentir. Exit Ozzy parti se réfugier dans un champ de Coca à L.A. et exit aussi Bill Ward, qui lui aussi passait plus de temps une paille dans une main et une bouteille dans l’autre. En remplacement on retrouvera le frère du batteur Carmine Appice et le célèbre Ronnie James Dio qui entrera là dans son troisième groupe célèbre et qui, avec cet album et son successeur lui ouvriront les portes de la notoriété à grande échelle.
Car il faut dire qu’avec cette nouvelle décennie, Black Sabbath va prendre une toute autre tournure. Dio ne fera pas qu’interpréter les chansons de Iommi, il participera aussi à la composition, et cela se ressentira sur bien des points. Alors certes, on retrouve le son et le grain typique de Tomi Iommi à la guitare, mais la musique se veut plus heavy, plus moderne. Ainsi, Black Sabbath entre clairement dans la vague que l’on nommera plus tard la New Wave Of British Heavy Metal. Cela se ressentira clairement dès le titre d’ouverture, le fameux Neon Knights qui ouvrira ce bal des classiques. Classiques que l’on retrouvera tout au long de ces 8 pistes d’anthologie et façonneront cet album. Ce Neon Knight est donc un titre rapide (toute proportion gardée, nous parlons tout de même de Black Sabbath), accrocheur et qui met directement dans l’ambiance de l’opus. Dans la même veine on retrouvera le merveilleux Wishing Well ou encore Lady Evil. Mais une question taraude cependant à l’écoute de ces titres. Qu’est-il advenu de la part sombre du Sabbat Noir ? La flamme aurait-elle disparue ? Il est clair que ce disque marque un fort tournant dans la carrière du groupe.
La réponse se retrouvera dans le chanteur. Dio, en effet, se veut à la fois inquiétant, sombre, magique, lyrique et poétique sur Heaven & Hell. Il sublime les merveilleux riffs de Tomi Iommi comme sur la sublime Children Of The Sea où la voix fleuve de Dio ne fait qu’un avec les riffs pachydermiques de Iommi. On pourra peut être regretter une production un peu trop légère pour le style Black Sabbath, mais trop de lourdeur n’aurait certainement pas collé avec la voix de Ronnie. Quoique… l’album Dehumanizer qui sortira douze ans plus tard nous prouvera le contraire avec ce son doomesque à souhait.
Mais le trio gagnant de cet album se trouve être les somptueusement merveilleux titres comme Die Young, avec son intro d’une émotion rare pour le Black Sabbath que nous connaissons (tout juste Planet Caravan ou la cultissime Paranoid arrivera à ce point là). Et tout en restant du Black Sabbath, on sent que le groupe se renouvelle sans perdre en saveur. Iommi y fait encore plus office de Guitar Hero que sur les disques précédents et l’on sent la flamme se raviver. La basse de Geezer Butler est vrombissante comme jamais et le jeu de Vinnie Appice colle parfaitement bien, même si la descente de tome de Bill Ward peut parfois manquer. Et ce n’est pas les somptueux Lonely Is The Word ou Heaven & Hell, titre indémodable et intemporel que tous groupe de heavy a repris ou voulu reprendre un jour, qui prouveront le contraire. Ce dernier titre d’ailleurs restera le morceau culte de cette formation, repris tant par Dio lors de sa carrière solo que par le concert de Black Sabbath donné avec Rob Halford au chant (oui oui, vous avez bien lu, ce live est d’ailleurs un bootleg aisément trouvable sur le net). Et même si cette version sera un vrai massacre (désolé pour les fans du Metal God) elle montrera l’amour que porte le groupe à cette chanson.
Alors oui, on pourra reprocher au groupe de s’être un peu écarté de ses premières amours. Mais après les échecs qualitatifs et commerciaux de Technical Ecstasy et de Never Say Die, on était en droit de demander autre chose. Et Dio, qui a réussi à imposer son univers au groupe a aussi insuffler une seconde jeunesse à un groupe en perte de vitesse. Plus heavy que jamais, Black Sabbath est revenu. Et avec ce côté épique que seul Dio savait donner (votre serviteur n’étant pas fan de ce type de chant et / ou paroles). Alors, certes les puristes trouveront à redire car l’album n’est pas avec un certain Ozzy parti enregistrer son Blizzard Of Ozz et Diary Of Madman avec l'ex Quiet Riot, Randy Rhoads, à l’époque et ayant claqué / s'étant fait claquer (rayez la mention inexacte) la porte au nez du Sabbat Noir. Mais le chant monocorde du Prince des Ténèbres aurait-il collé sur les compos présentes sur ce Heaven & Hell, et surtout, un énième album avec Ozzy n’aurait-il pas enterré la légende et le père de bon nombre de courant de Metal avec lui ?
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Les années 80 pour beaucoup sont signe de renouveau. Surtout pour le heavy d’outre-manche. Et Black Sabbath, en difficulté depuis la seconde partie des 70’s ne dérogera pas à la règle.
Tout d’abord un remaniement de line-up se fait sentir. Exit Ozzy parti se réfugier dans un champ de Coca à L.A. et exit aussi Bill Ward, qui lui aussi passait plus de temps une paille dans une main et une bouteille dans l’autre. En remplacement on retrouvera le frère du batteur Carmine Appice et le célèbre Ronnie James Dio qui entrera là dans son troisième groupe célèbre et qui, avec cet album et son successeur lui ouvriront les portes de la notoriété à grande échelle.
Car il faut dire qu’avec cette nouvelle décennie, Black Sabbath va prendre une toute autre tournure. Dio ne fera pas qu’interpréter les chansons de Iommi, il participera aussi à la composition, et cela se ressentira sur bien des points. Alors certes, on retrouve le son et le grain typique de Tomi Iommi à la guitare, mais la musique se veut plus heavy, plus moderne. Ainsi, Black Sabbath entre clairement dans la vague que l’on nommera plus tard la New Wave Of British Heavy Metal. Cela se ressentira clairement dès le titre d’ouverture, le fameux Neon Knights qui ouvrira ce bal des classiques. Classiques que l’on retrouvera tout au long de ces 8 pistes d’anthologie et façonneront cet album. Ce Neon Knight est donc un titre rapide (toute proportion gardée, nous parlons tout de même de Black Sabbath), accrocheur et qui met directement dans l’ambiance de l’opus. Dans la même veine on retrouvera le merveilleux Wishing Well ou encore Lady Evil. Mais une question taraude cependant à l’écoute de ces titres. Qu’est-il advenu de la part sombre du Sabbat Noir ? La flamme aurait-elle disparue ? Il est clair que ce disque marque un fort tournant dans la carrière du groupe.
La réponse se retrouvera dans le chanteur. Dio, en effet, se veut à la fois inquiétant, sombre, magique, lyrique et poétique sur Heaven & Hell. Il sublime les merveilleux riffs de Tomi Iommi comme sur la sublime Children Of The Sea où la voix fleuve de Dio ne fait qu’un avec les riffs pachydermiques de Iommi. On pourra peut être regretter une production un peu trop légère pour le style Black Sabbath, mais trop de lourdeur n’aurait certainement pas collé avec la voix de Ronnie. Quoique… l’album Dehumanizer qui sortira douze ans plus tard nous prouvera le contraire avec ce son doomesque à souhait.
Mais le trio gagnant de cet album se trouve être les somptueusement merveilleux titres comme Die Young, avec son intro d’une émotion rare pour le Black Sabbath que nous connaissons (tout juste Planet Caravan ou la cultissime Paranoid arrivera à ce point là). Et tout en restant du Black Sabbath, on sent que le groupe se renouvelle sans perdre en saveur. Iommi y fait encore plus office de Guitar Hero que sur les disques précédents et l’on sent la flamme se raviver. La basse de Geezer Butler est vrombissante comme jamais et le jeu de Vinnie Appice colle parfaitement bien, même si la descente de tome de Bill Ward peut parfois manquer. Et ce n’est pas les somptueux Lonely Is The Word ou Heaven & Hell, titre indémodable et intemporel que tous groupe de heavy a repris ou voulu reprendre un jour, qui prouveront le contraire. Ce dernier titre d’ailleurs restera le morceau culte de cette formation, repris tant par Dio lors de sa carrière solo que par le concert de Black Sabbath donné avec Rob Halford au chant (oui oui, vous avez bien lu, ce live est d’ailleurs un bootleg aisément trouvable sur le net). Et même si cette version sera un vrai massacre (désolé pour les fans du Metal God) elle montrera l’amour que porte le groupe à cette chanson.
Alors oui, on pourra reprocher au groupe de s’être un peu écarté de ses premières amours. Mais après les échecs qualitatifs et commerciaux de Technical Ecstasy et de Never Say Die, on était en droit de demander autre chose. Et Dio, qui a réussi à imposer son univers au groupe a aussi insuffler une seconde jeunesse à un groupe en perte de vitesse. Plus heavy que jamais, Black Sabbath est revenu. Et avec ce côté épique que seul Dio savait donner (votre serviteur n’étant pas fan de ce type de chant et / ou paroles). Alors, certes les puristes trouveront à redire car l’album n’est pas avec un certain Ozzy parti enregistrer son Blizzard Of Ozz et Diary Of Madman avec l'ex Quiet Riot, Randy Rhoads, à l’époque et ayant claqué / s'étant fait claquer (rayez la mention inexacte) la porte au nez du Sabbat Noir. Mais le chant monocorde du Prince des Ténèbres aurait-il collé sur les compos présentes sur ce Heaven & Hell, et surtout, un énième album avec Ozzy n’aurait-il pas enterré la légende et le père de bon nombre de courant de Metal avec lui ?
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