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Konkurs | chronique
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01- Shallow
02- Mental Central Dialog
03- Brand
04- Cancertid
05- Konvulsion
06- Twitch
07- Narcotic Devotion
08- Alltid - Aldrig
09- Stängt p.g.a. Semester
10- Original
11- Bitter Reflektion
12- Mitt Annexia
13- Spiken I Kistan
14- En Tyst Minut
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11- Bitter Reflektion
12- Mitt Annexia
13- Spiken I Kistan
14- En Tyst Minut
Psychotéraphie par ArKaNe-
Allez, aujourd’hui j’enchaîne avec la chronique d’un groupe de rock / black dépressif : Lifelover, venant tout droit de Suède.
Konkurs débute avec Shallow et l’ambiance est donnée. Le son est typiquement Black-Metal, un peu crade avec des accords dissonants tandis que le rythme est plutôt rock.
L’ambiance - principal intérêt du disque - est donnée par la profondeur des titres, mais surtout grâce à la tessiture du chanteur. En effet, j’ai rarement entendu un chant aussi torturé que celui de Kim alias "()". Il est capable de passer du chuchotement stressé à un chant hurlé comme sur Mental Central Dialog ou Brand.
Le chant, justement, est parfait de bout en bout. On sent vraiment que () vit ses paroles. On est transporté le long de l'album au grès de ses humeurs, tantôt calmes, tantôt déchaînées. On sent vraiment que c’est la folie qui a engendré cette musique.
Mais que serait le chant s’il n’était pas porté par une musique traduisant parfaitement cet état d’esprit ? La plupart des titres sont en mid-tempo, avec un son des plus jouissifs. Les riffs sont lancinants, répétitifs et opaques sans être lassant.
Après plusieurs écoutes, on imagine parfaitement () dans une cellule capitonnée. Konkurs n’est rien d’autre que la thérapie d’un homme conscient de son malaise. Certaines pistes sont terminées par des samples totalement hors de propos illustrant bien la folie de l’auteur (Konvulsion).
L’agencement des pistes est bien pensé, l’album démarre très fort, très sombre et rageur, avant de sombrer dans une léthargie assez cathartique. Puis c’est de nouveaux la grande explosion avec, cette fois, des titres bien plus lumineux comme Spiken I Kistan.
Côté production, rien à signaler. C’est sale juste ce qu’il faut. La basse est audible et apporte une lourdeur appréciable.
En conclusion, Konkurs est assez facile d’accès de prime abord mais qui révèle un bon nombre de nuances et de subtilités. Je le conseille à tous les amateurs de BSDM.
+ r�agir [ 3 commentaires ]
Allez, aujourd’hui j’enchaîne avec la chronique d’un groupe de rock / black dépressif : Lifelover, venant tout droit de Suède.
Konkurs débute avec Shallow et l’ambiance est donnée. Le son est typiquement Black-Metal, un peu crade avec des accords dissonants tandis que le rythme est plutôt rock.
L’ambiance - principal intérêt du disque - est donnée par la profondeur des titres, mais surtout grâce à la tessiture du chanteur. En effet, j’ai rarement entendu un chant aussi torturé que celui de Kim alias "()". Il est capable de passer du chuchotement stressé à un chant hurlé comme sur Mental Central Dialog ou Brand.
Le chant, justement, est parfait de bout en bout. On sent vraiment que () vit ses paroles. On est transporté le long de l'album au grès de ses humeurs, tantôt calmes, tantôt déchaînées. On sent vraiment que c’est la folie qui a engendré cette musique.
Mais que serait le chant s’il n’était pas porté par une musique traduisant parfaitement cet état d’esprit ? La plupart des titres sont en mid-tempo, avec un son des plus jouissifs. Les riffs sont lancinants, répétitifs et opaques sans être lassant.
Après plusieurs écoutes, on imagine parfaitement () dans une cellule capitonnée. Konkurs n’est rien d’autre que la thérapie d’un homme conscient de son malaise. Certaines pistes sont terminées par des samples totalement hors de propos illustrant bien la folie de l’auteur (Konvulsion).
L’agencement des pistes est bien pensé, l’album démarre très fort, très sombre et rageur, avant de sombrer dans une léthargie assez cathartique. Puis c’est de nouveaux la grande explosion avec, cette fois, des titres bien plus lumineux comme Spiken I Kistan.
Côté production, rien à signaler. C’est sale juste ce qu’il faut. La basse est audible et apporte une lourdeur appréciable.
En conclusion, Konkurs est assez facile d’accès de prime abord mais qui révèle un bon nombre de nuances et de subtilités. Je le conseille à tous les amateurs de BSDM.
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