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The Wörld Is Yours | chronique
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01- Born To Lose
02- I Know How To Die
03- Get Back In Line
04- Devils In My Head
05- Rock 'N' Roll Music
06- Waiting For The Snake
07- Brotherhood Of Man
08- Outlaw
09- I Know What You Need
10- Bye Bye Bitch Bye Bye
02- I Know How To Die
03- Get Back In Line
04- Devils In My Head
05- Rock 'N' Roll Music
06- Waiting For The Snake
07- Brotherhood Of Man
08- Outlaw
09- I Know What You Need
10- Bye Bye Bitch Bye Bye
Pas Avant 2048 par Uldor
« Un Nouvel Album de Motörhead ? Déjà ?... Encore ? » sera sûrement la réaction des éternels gérontophobes allergiques à la musique routinière délivrée par la bande à Lemmy depuis maintenant quarante ans, avec un rythme de parution - lui aussi bien régulier - d'un méfait tout les deux ans. Pour ceux-là, va falloir s'accrocher : Lemmy ne compte pas s'arrêter avant 2048. D'ici là, le monde aura sombré dans le chaos depuis un bon moment, et Lemmy, dernier survivant, apprendra le rock'n'roll aux asticots qui boufferont nos cadavres...
Parce qu'en effet, pour tous les autres, Motörhead est une force de la nature : Lemmy a toujours été là, a toujours été vieux, et a toujours fait du rock'n'roll. Et on se plait à croire qu'il sera toujours là, toujours vieux... Et en tous cas, il fera toujours du rock.
C'est ainsi que The World Is Yours débarque tout naturellement à la suite de la discographie du groupe, telle une perle sur un collier (je sais c'est un peu trop mignon comme image pour une chronique sur Motörhead mais bon...). Mais dans un contexte un peu particulier, puisque le groupe profite d'une actualité chaude avec la sortie du film Lemmy, qui comme son nom l'indique, n'est pas un documentaire sur Jean-Luc Delarue. Sans oublier le contexte économique qui a visiblement ici inspiré à Lemmy des paroles bien croustillantes sur le système financier, les politiques, les banquiers et le rock'n'roll qui face à tout ce bordel ne laisse jamais tomber personne et s'avère être encore et toujours une valeur sûre...
Bref, pas de surprise, pour le plaisir des uns et le malheur des autres (ceux là on s'en fout) : Motörhead fait du Motörhead. Et du bon Motörhead, à savoir celui partiellement relancé sur le précèdent album : on met quelque peu de coté le gros metal pour laisser la place au gros rock crasseux et gueulard des débuts (l'excellentissime I Know How To Die, la très groovy Get Back In Line, un Bye Bye Bitch Bye Bye bluesy à mort).
Persistent tout de même quelques roquettes plus heavy comme Born to Loose, dans la veine d'un Overkill avec le bon vieux matraquage de double pédale, ou Outlaw, qui là fait méchamment penser à du Metallica (ce qui est toujours plutôt scandaleux chez Motörhead et qui ne fonctionne pas forcément très bien...).
Niveau son, on aurait put s'attendre à du très lourd avec le retour Cameron Webb à la prod', le même qui avait déjà bossé sur Inferno. Mais la dispersion du groupe pendant l'enregistrement (Phil Campbell, au chevet de son père mourant, n'a pas enregistré au studio de Las Vegas comme à l'accoutumée tandis que Mickey Dee s'est réservé le studio de Dave Grohl...) à sans doute rendu difficile le boulot. Du coup, ça sonne un peu "copié / collé" (c'est flagrant sur la première piste)... Dommage.
Mais on reste dans du gros son bien sec et gras et on notera que la basse de Lemmy a repris ses droits au niveau du mix, sans pour autant mettre au placard la gratte de Campbell. Campbell qui démontre une fois de plus une créativité à toute épreuve lors de solos bien inspirés. Mickey Dee n'est bien sûr pas en reste, imposant encore et toujours une frappe de bucheron et des grooves bien sympathiques...
Rien de Neuf ? Non, rien du tout... c'est ça qu'est bon.
Ok, ma chronique n'a pas vraiment d'autre utilité que de vous dire que les britanniques ont refait un nouvel album dans la veine des précédents, qu'il n'y a pour ainsi dire aucune nouveautés et que c'est comme ça tout les deux ans depuis déjà un bon bout de temps... Figurez-vous que des groupes qui ne déçoivent jamais avec des sorties aussi régulières, c'est rare.
Ok, le groupe est en mode pépère, il fait ce qu'il aime, et nous (enfin pas tout le monde mais encore une fois ceux-là on s'en fout) on aime ce qu'il fait... Il reste encore un groupe de rock'n'roll pur et dur en 2010, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, tant que ça durera... au moins jusqu'en 2048...
Enjoy !
+ r�agir [ 18 commentaires ]
« Un Nouvel Album de Motörhead ? Déjà ?... Encore ? » sera sûrement la réaction des éternels gérontophobes allergiques à la musique routinière délivrée par la bande à Lemmy depuis maintenant quarante ans, avec un rythme de parution - lui aussi bien régulier - d'un méfait tout les deux ans. Pour ceux-là, va falloir s'accrocher : Lemmy ne compte pas s'arrêter avant 2048. D'ici là, le monde aura sombré dans le chaos depuis un bon moment, et Lemmy, dernier survivant, apprendra le rock'n'roll aux asticots qui boufferont nos cadavres...
Parce qu'en effet, pour tous les autres, Motörhead est une force de la nature : Lemmy a toujours été là, a toujours été vieux, et a toujours fait du rock'n'roll. Et on se plait à croire qu'il sera toujours là, toujours vieux... Et en tous cas, il fera toujours du rock.
C'est ainsi que The World Is Yours débarque tout naturellement à la suite de la discographie du groupe, telle une perle sur un collier (je sais c'est un peu trop mignon comme image pour une chronique sur Motörhead mais bon...). Mais dans un contexte un peu particulier, puisque le groupe profite d'une actualité chaude avec la sortie du film Lemmy, qui comme son nom l'indique, n'est pas un documentaire sur Jean-Luc Delarue. Sans oublier le contexte économique qui a visiblement ici inspiré à Lemmy des paroles bien croustillantes sur le système financier, les politiques, les banquiers et le rock'n'roll qui face à tout ce bordel ne laisse jamais tomber personne et s'avère être encore et toujours une valeur sûre...
Bref, pas de surprise, pour le plaisir des uns et le malheur des autres (ceux là on s'en fout) : Motörhead fait du Motörhead. Et du bon Motörhead, à savoir celui partiellement relancé sur le précèdent album : on met quelque peu de coté le gros metal pour laisser la place au gros rock crasseux et gueulard des débuts (l'excellentissime I Know How To Die, la très groovy Get Back In Line, un Bye Bye Bitch Bye Bye bluesy à mort).
Persistent tout de même quelques roquettes plus heavy comme Born to Loose, dans la veine d'un Overkill avec le bon vieux matraquage de double pédale, ou Outlaw, qui là fait méchamment penser à du Metallica (ce qui est toujours plutôt scandaleux chez Motörhead et qui ne fonctionne pas forcément très bien...).
Niveau son, on aurait put s'attendre à du très lourd avec le retour Cameron Webb à la prod', le même qui avait déjà bossé sur Inferno. Mais la dispersion du groupe pendant l'enregistrement (Phil Campbell, au chevet de son père mourant, n'a pas enregistré au studio de Las Vegas comme à l'accoutumée tandis que Mickey Dee s'est réservé le studio de Dave Grohl...) à sans doute rendu difficile le boulot. Du coup, ça sonne un peu "copié / collé" (c'est flagrant sur la première piste)... Dommage.
Mais on reste dans du gros son bien sec et gras et on notera que la basse de Lemmy a repris ses droits au niveau du mix, sans pour autant mettre au placard la gratte de Campbell. Campbell qui démontre une fois de plus une créativité à toute épreuve lors de solos bien inspirés. Mickey Dee n'est bien sûr pas en reste, imposant encore et toujours une frappe de bucheron et des grooves bien sympathiques...
Rien de Neuf ? Non, rien du tout... c'est ça qu'est bon.
Ok, ma chronique n'a pas vraiment d'autre utilité que de vous dire que les britanniques ont refait un nouvel album dans la veine des précédents, qu'il n'y a pour ainsi dire aucune nouveautés et que c'est comme ça tout les deux ans depuis déjà un bon bout de temps... Figurez-vous que des groupes qui ne déçoivent jamais avec des sorties aussi régulières, c'est rare.
Ok, le groupe est en mode pépère, il fait ce qu'il aime, et nous (enfin pas tout le monde mais encore une fois ceux-là on s'en fout) on aime ce qu'il fait... Il reste encore un groupe de rock'n'roll pur et dur en 2010, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, tant que ça durera... au moins jusqu'en 2048...
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