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Audio Secrecy | chronique
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01- Audio Secrecy
02- Mission Statement
03- Digital (Did You Tell)
04- Say You'll Haunt Me
05- Dying
06- Let's Be Honest
07- Unfinished
08- Hesitate
09- Nylon 6/6
10- Miracles
11- Pieces
12- The Bitter End
13- Imperfect
14- Threadbare
15- Hate Not Gone
16- Anna
17- Home Again
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12- The Bitter End
13- Imperfect
14- Threadbare
15- Hate Not Gone
16- Anna
17- Home Again
Le cul entre deux chaises par Uldor
Stone Sour a toujours plus ou moins eu le cul entre deux chaises. Une volonté d'officier dans une sorte de néo-metal radiophonique, oscillant entre morceaux toniques et des ballades parfumées à la barbapapa pour Barbie et ses copines en pleine crise de rébellion adolescente. Audio Secrecy, troisième album du groupe de Corey Taylor et James Root, les deux compères de Slipknot, ne semble pas amorcer un quelconque changement de formule. A l'inverse, à l'image du dernier album du gang de l'Iowa ( désolé pour Paul Gray s'il se retourne dans sa tombe ), Audio Secrecy est un tournant vers quelque chose de plus soft encore.
La galette a en tous cas le mérite de s'ouvrir sur un enchainement Audio Secrecy/Mission Statement accrocheur et efficace. Une intro relativement courte au piano, la pression monte doucement avant de laisser exploser l'explosif Mission Statement. Riff catchy, refrain accrocheur mais solo tout à fait inutile et fade. Pourtant la piste se révèlera au final la meilleure de tout l'album (ou la moins mauvaise pour les plus méchants).
Les morceaux suivants se suivent et malheureusement, se ressemblent. Si le travail des deux guitaristes est parfois réellement intéressant, Stone Sour a cette façon de composer des refrains accrocheurs et radio-friendly qui devrait ravir les fans habituels du groupe ou énerver les mélomanes les plus pointus, au choix.
Il faut de plus avouer que Corey Taylor n'a rien d'un grand songwriter, les textes atteignant parfois des records de mièvreries adolescente qui auraient sans doute permis au groupe de décrocher un prix si seulement quelqu'un avait daigné inventer le classement des meilleurs chansons de bisounours metal (morceau choisi : « 'Cause I See You, But I Can't Feel You, Anymore... »).
Alors certes on va pas non plus cracher dans la soupe (car c'est bel et bien de soupe que l'on parle ici) : si la qualité de la scène néo-metal reste à débattre, on admettra qu'elle a apporté son lot de très bon chanteur. Et Corey Taylor, dont le timbre est toujours reconnaissable entre milles, en restera sûrement le meilleur. Alors oui, Taylor chante bien, mais là aussi on remarque une sorte de ramollissement. Ok, Stone Sour n'a jamais fait dans le death brutal, mais là, les screams se comptent sur les doigts d'une main.
Alors certes, ça sonne bien, mais il va sans dire que tout ça sonne également méchamment réchauffé (oui, une soupe réchauffée en fait). Les titres les plus rock/metal ne passent généralement pas trop mal (l'intro de Nylon 6/6 ne laissera sûrement pas tout le monde indifférent). Mais comprenons-nous bien, là où Stone Sour se plante, c'est dans cette constante envie de faire du metal, mais pas trop dur pour pouvoir passer facilement à la radio. J'en veux pour preuve les ballades creuses et mièvres au possible qui viennent ponctuer l'album, Hesitate en tête, et où Corey se révèle parfois rapidement insupportable (on en sortira éventuellement Miracles et ses guitares acoustiques plutôt sympathiques et Say You'll Haunt me, un peu plus originale et qui laisse apprécier le jeu de Shawn Economaki le temps d'un morceau...)
Alors autant qu'on se le dise tout de suite, si vous n'êtes pas (ou plus) néo-metalleux en herbe, alors vous ne louperez à priori pas grand chose sur ce troisième opus du groupe. L'album ravira sûrement les fans habituels du combo, la formule n'ayant pas beaucoup bougé si ce n'est vers quelque chose de moins dur. Les autres passeront sans aucun doute leur chemin une troisième fois.
Enjoy ! (ou pas)
+ r�agir [ 37 commentaires ]
Stone Sour a toujours plus ou moins eu le cul entre deux chaises. Une volonté d'officier dans une sorte de néo-metal radiophonique, oscillant entre morceaux toniques et des ballades parfumées à la barbapapa pour Barbie et ses copines en pleine crise de rébellion adolescente. Audio Secrecy, troisième album du groupe de Corey Taylor et James Root, les deux compères de Slipknot, ne semble pas amorcer un quelconque changement de formule. A l'inverse, à l'image du dernier album du gang de l'Iowa ( désolé pour Paul Gray s'il se retourne dans sa tombe ), Audio Secrecy est un tournant vers quelque chose de plus soft encore.
La galette a en tous cas le mérite de s'ouvrir sur un enchainement Audio Secrecy/Mission Statement accrocheur et efficace. Une intro relativement courte au piano, la pression monte doucement avant de laisser exploser l'explosif Mission Statement. Riff catchy, refrain accrocheur mais solo tout à fait inutile et fade. Pourtant la piste se révèlera au final la meilleure de tout l'album (ou la moins mauvaise pour les plus méchants).
Les morceaux suivants se suivent et malheureusement, se ressemblent. Si le travail des deux guitaristes est parfois réellement intéressant, Stone Sour a cette façon de composer des refrains accrocheurs et radio-friendly qui devrait ravir les fans habituels du groupe ou énerver les mélomanes les plus pointus, au choix.
Il faut de plus avouer que Corey Taylor n'a rien d'un grand songwriter, les textes atteignant parfois des records de mièvreries adolescente qui auraient sans doute permis au groupe de décrocher un prix si seulement quelqu'un avait daigné inventer le classement des meilleurs chansons de bisounours metal (morceau choisi : « 'Cause I See You, But I Can't Feel You, Anymore... »).
Alors certes on va pas non plus cracher dans la soupe (car c'est bel et bien de soupe que l'on parle ici) : si la qualité de la scène néo-metal reste à débattre, on admettra qu'elle a apporté son lot de très bon chanteur. Et Corey Taylor, dont le timbre est toujours reconnaissable entre milles, en restera sûrement le meilleur. Alors oui, Taylor chante bien, mais là aussi on remarque une sorte de ramollissement. Ok, Stone Sour n'a jamais fait dans le death brutal, mais là, les screams se comptent sur les doigts d'une main.
Alors certes, ça sonne bien, mais il va sans dire que tout ça sonne également méchamment réchauffé (oui, une soupe réchauffée en fait). Les titres les plus rock/metal ne passent généralement pas trop mal (l'intro de Nylon 6/6 ne laissera sûrement pas tout le monde indifférent). Mais comprenons-nous bien, là où Stone Sour se plante, c'est dans cette constante envie de faire du metal, mais pas trop dur pour pouvoir passer facilement à la radio. J'en veux pour preuve les ballades creuses et mièvres au possible qui viennent ponctuer l'album, Hesitate en tête, et où Corey se révèle parfois rapidement insupportable (on en sortira éventuellement Miracles et ses guitares acoustiques plutôt sympathiques et Say You'll Haunt me, un peu plus originale et qui laisse apprécier le jeu de Shawn Economaki le temps d'un morceau...)
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