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Poseidon | chronique
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01- 43 17'n / 5 22'e
02- Dead Lion Reef
03- Columnae
04- The Devil's Triangle
05- Degree Zero
06- The Horn Cape
07- Black Smokers (752 Farenheit)
08- Ha Long
09- Shen Lung
10- I Sea Red
11- Theres Blood Offshore
12- Waves Of Doom
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09- Shen Lung
10- I Sea Red
11- Theres Blood Offshore
12- Waves Of Doom
Patchwork maritime par Nawak
C'est au rythme d'un album tous les deux ans que Dagoba, groupe marseillais, revient sur le devant de la scène pour nous proposer son quatrième opus et récit maritime, Poseidon. Après un premier disque éponyme (2005) qui marquait la puissance du combo, un second, What Hell Is About... (2006/2007), plus maitrisé, plus sombre et accrocheur puis un troisième essai, Face The Colossus (2008), moins concluant à cause d'une production et d'un mixage surdosé qui ne correspondait pas trop à la musique de Dagoba. C'est donc avec interrogations et perplexité que les fans découvrent ce Poseidon : réussi ou raté ? Retour aux sources ou évolution ? Puissant ou mélodique ?
Nos français de Dagoba nous avaient laissés en 2008 avec un arrière goût amer en bouche suite à la sortie de Face The Colossus, produit et mixé par Monsieur Tue - gros son - Madsen. La faute à un album surproduit, qui sonne trop lisse, avec un dosage abusif d'éléments symphoniques à la place des samples... Bref, tout pour tromper un fan de la première heure. Mais, en cette année 2010, le quatuor a décidé de remettre les pendules à l'heure avec ce Poseidon. Exit Season Of Mist, bonjour XIIIbis Records (Headcharger, Lyzanxia), le groupe choisi la sobriété et accueille le retour de Dave Chang aux manettes, qui s'est occupé du premier album de Dagoba. C'est donc un vrai retour aux sources qui se met en place mais avec un son plus moderne, plus massif et une qualité de composition plus aboutie. L'homogénéité de l'album est agréable, aucun titre ne fait perdre le fil en cours de route. La rythmique est bodybuildée et c'est Franky Costanza qui mène tout cela à la baguette. La double pédale du batteur va de plus en plus vite dans les Bpm (Dead Lion Reef) tout en continuant son jeu puissant sur le reste de sa batterie et ce n'est pas pour nous déplaire. La mélodie, qui était plutôt travaillée sur le précédent album, est toujours d'actualité. Certains morceaux comme Shen Lung (où l'on peut entendre le fameux sample final de Die Tomorrow de What Hell Is About...), Degree Zero ou encore l'imparable single Black Smokers (752° Fahrenheit) plairont aux nouveaux fans du groupe comme aux amateurs de refrains entêtants. A noter que la voix de Shawter est de plus en plus agréable, surtout dans le chant clair qui se veut plus maitrisé. Mais les fans de la première heure trouveront aussi leur bonheur dans des titres plus violent comme le très bon I Sea Red qui fera des ravages en live, l'imposant et groovy Columnae, le métallique Devil's Triangle ou encore le surpuissant et incisif Waves Of Doom qui clôture l'album en beauté. L'ombre de Fear Factory rôde toujours autant dans les compositions, surtout dans les riffs saccadés, les ambiances et les samples... et cela montre que la formation marseillaise n'a pas perdu la main. Comme sur les précédents albums, Dagoba n'a pas hésité à placer des petites "pauses" entre deux chansons. Il y a tout d'abord l'explosive et mélodique The Horn Cape, qui a servi pour le teaser de Dagoba, qui fait respirer l'auditeur avant de replonger dans les profondeurs océaniques. Puis Ha Long est la petite interlude inattendue aux accents asiatiques, une petite ballade instrumentale et reposante qui nous transporte quelques instants dans la plus belle baie du monde.
Poseidon est un peu la mixture de cinq années de travail, de recherche artistique et metallique. Dagoba a pioché un peu partout dans leur discographie pour en faire un disque clairement réussi, qui ravira les vieux matelots mais aussi les moussaillons qui découvrent ce qu'il se fait de bien en France. Certes Dagoba fait du Dagoba, mais ils ont au moins le mérite d'évoluer un peu leur propre musique et de créer un univers à chaque album. Bravo !
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C'est au rythme d'un album tous les deux ans que Dagoba, groupe marseillais, revient sur le devant de la scène pour nous proposer son quatrième opus et récit maritime, Poseidon. Après un premier disque éponyme (2005) qui marquait la puissance du combo, un second, What Hell Is About... (2006/2007), plus maitrisé, plus sombre et accrocheur puis un troisième essai, Face The Colossus (2008), moins concluant à cause d'une production et d'un mixage surdosé qui ne correspondait pas trop à la musique de Dagoba. C'est donc avec interrogations et perplexité que les fans découvrent ce Poseidon : réussi ou raté ? Retour aux sources ou évolution ? Puissant ou mélodique ?
Nos français de Dagoba nous avaient laissés en 2008 avec un arrière goût amer en bouche suite à la sortie de Face The Colossus, produit et mixé par Monsieur Tue - gros son - Madsen. La faute à un album surproduit, qui sonne trop lisse, avec un dosage abusif d'éléments symphoniques à la place des samples... Bref, tout pour tromper un fan de la première heure. Mais, en cette année 2010, le quatuor a décidé de remettre les pendules à l'heure avec ce Poseidon. Exit Season Of Mist, bonjour XIIIbis Records (Headcharger, Lyzanxia), le groupe choisi la sobriété et accueille le retour de Dave Chang aux manettes, qui s'est occupé du premier album de Dagoba. C'est donc un vrai retour aux sources qui se met en place mais avec un son plus moderne, plus massif et une qualité de composition plus aboutie. L'homogénéité de l'album est agréable, aucun titre ne fait perdre le fil en cours de route. La rythmique est bodybuildée et c'est Franky Costanza qui mène tout cela à la baguette. La double pédale du batteur va de plus en plus vite dans les Bpm (Dead Lion Reef) tout en continuant son jeu puissant sur le reste de sa batterie et ce n'est pas pour nous déplaire. La mélodie, qui était plutôt travaillée sur le précédent album, est toujours d'actualité. Certains morceaux comme Shen Lung (où l'on peut entendre le fameux sample final de Die Tomorrow de What Hell Is About...), Degree Zero ou encore l'imparable single Black Smokers (752° Fahrenheit) plairont aux nouveaux fans du groupe comme aux amateurs de refrains entêtants. A noter que la voix de Shawter est de plus en plus agréable, surtout dans le chant clair qui se veut plus maitrisé. Mais les fans de la première heure trouveront aussi leur bonheur dans des titres plus violent comme le très bon I Sea Red qui fera des ravages en live, l'imposant et groovy Columnae, le métallique Devil's Triangle ou encore le surpuissant et incisif Waves Of Doom qui clôture l'album en beauté. L'ombre de Fear Factory rôde toujours autant dans les compositions, surtout dans les riffs saccadés, les ambiances et les samples... et cela montre que la formation marseillaise n'a pas perdu la main. Comme sur les précédents albums, Dagoba n'a pas hésité à placer des petites "pauses" entre deux chansons. Il y a tout d'abord l'explosive et mélodique The Horn Cape, qui a servi pour le teaser de Dagoba, qui fait respirer l'auditeur avant de replonger dans les profondeurs océaniques. Puis Ha Long est la petite interlude inattendue aux accents asiatiques, une petite ballade instrumentale et reposante qui nous transporte quelques instants dans la plus belle baie du monde.
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