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We're Here Because We're Here | chronique
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01- Thin Air
02- Summernight Horizon
03- Dreaming Light
04- Everything
05- Angels Walk Among Us
06- Presence
07- A Simple Mistake
08- Get Off Get Out
09- Universal
10- Hindsight
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04- Everything
05- Angels Walk Among Us
06- Presence
07- A Simple Mistake
08- Get Off Get Out
09- Universal
10- Hindsight
Walking in the Air... par Dr Cox
2003. C’est l’année de sortie de l’album A Natural Disaster, petit bijou de rock atmosphérique signé par Anathema. Depuis, plus rien. Sept ans à peine comblés par les rares dates françaises du combo britannique, un album de reprises semi-acoustique et trois titres en avant-première. Sept ans de reports concernant l’enregistrement et la sortie d’un nouvel album. A se demander si Anathema n’était pas atteint du syndrome «Chinese Democracy » et n’allait pas définitivement disparaître des écrans radar.
Dès lors, à l’annonce de la sortie de We’re Here Because We’re Here (titre très énigmatique au passage), la surprise a bien vite laissé place à la curiosité. Première impression : l’artwork du groupe est toujours aussi soigné, dans la droite lignée de A Natural Disaster, à la fois sobre, poétique et mélancolique.
Du point de vue musical, Anathema a tout de même évolué en sept ans : le son est encore plus aérien, les textes ont pris le virage de l’optimisme et la voix de Vinny Cavanagh n’a jamais été aussi éthérée. Pourtant, on reconnait aisément la patte du groupe de Liverpool, qui sait si bien alterner entre passages doux et purs moments d’énergie. Alors au final, quel verdict ? Au premier abord, c’est un vrai bon album, bien produit et qui bénéficie de titres de qualité égale. Pourtant, certains auditeurs resteront peut-être sur leur faim en posant leurs oreilles sur le travail des Anglais : à force de la surcharger d’effets, la voix de Vinny a perdu une partie de sa rage et de sa proximité, ce qui constituait auparavant une grande force d’Anathema. Mais la cohérence de l’ensemble efface rapidement ce petit désagrément et au bout de plusieurs écoutes, on doit se rendre à l’évidence : ce groupe est vraiment grand. Ce qui semblait au départ un album un peu linéaire se transforme en un crescendo de 58 minutes parfaitement exécuté, faisant ressortir la richesse de chaque titre.
On passera sur les trois chansons déjà connues, elles n’ont pas trop bougé par rapport aux démos, ce qui montre rétrospectivement que la nouvelle direction artistique du groupe était affirmée depuis longtemps. A noter également la présence accrue de la chanteuse Lee Douglas, très bien utilisée en contrepoint de la voix de Vinny.
Les tops :
- Thin Air : chanson d’ouverture, elle remplit parfaitement son office avec un pont final époustouflant du point de vue mélodique
- A Simple Mistake : d’abord doux et aérien, le titre se transforme en un instrumental rock hypnotisant, amenant le groupe dans le giron post-rock
- Universal : très orchestral, un vrai moment de grâce de la part des Anglais
Les flops : à vrai dire une impression qui se confirme concernant le titre Everything. Agréable à écouter mais sans grand relief émotionnel, surtout comparé au reste de l’album.
Anathema a encore mûri, cet album en est la preuve indéniable. La qualité de composition et d’interprétation fait d’eux de grands professionnels. Leur talent mis au service de l’émotion pure fait d’eux de grands artistes. Il ne reste plus qu’à espérer ne pas devoir attendre encore sept autres années pour découvrir la prochaine étape de leur évolution. Mais gardons nous d’exiger quelque chose d’eux, Anathema aime à être en marge, et prendre des chemins de traverse qui les mènent toujours plus loin. Après tout, ils n’ont pas à se justifier : they’re here because they’re here.
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2003. C’est l’année de sortie de l’album A Natural Disaster, petit bijou de rock atmosphérique signé par Anathema. Depuis, plus rien. Sept ans à peine comblés par les rares dates françaises du combo britannique, un album de reprises semi-acoustique et trois titres en avant-première. Sept ans de reports concernant l’enregistrement et la sortie d’un nouvel album. A se demander si Anathema n’était pas atteint du syndrome «Chinese Democracy » et n’allait pas définitivement disparaître des écrans radar.
Dès lors, à l’annonce de la sortie de We’re Here Because We’re Here (titre très énigmatique au passage), la surprise a bien vite laissé place à la curiosité. Première impression : l’artwork du groupe est toujours aussi soigné, dans la droite lignée de A Natural Disaster, à la fois sobre, poétique et mélancolique.
Du point de vue musical, Anathema a tout de même évolué en sept ans : le son est encore plus aérien, les textes ont pris le virage de l’optimisme et la voix de Vinny Cavanagh n’a jamais été aussi éthérée. Pourtant, on reconnait aisément la patte du groupe de Liverpool, qui sait si bien alterner entre passages doux et purs moments d’énergie. Alors au final, quel verdict ? Au premier abord, c’est un vrai bon album, bien produit et qui bénéficie de titres de qualité égale. Pourtant, certains auditeurs resteront peut-être sur leur faim en posant leurs oreilles sur le travail des Anglais : à force de la surcharger d’effets, la voix de Vinny a perdu une partie de sa rage et de sa proximité, ce qui constituait auparavant une grande force d’Anathema. Mais la cohérence de l’ensemble efface rapidement ce petit désagrément et au bout de plusieurs écoutes, on doit se rendre à l’évidence : ce groupe est vraiment grand. Ce qui semblait au départ un album un peu linéaire se transforme en un crescendo de 58 minutes parfaitement exécuté, faisant ressortir la richesse de chaque titre.
On passera sur les trois chansons déjà connues, elles n’ont pas trop bougé par rapport aux démos, ce qui montre rétrospectivement que la nouvelle direction artistique du groupe était affirmée depuis longtemps. A noter également la présence accrue de la chanteuse Lee Douglas, très bien utilisée en contrepoint de la voix de Vinny.
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- Thin Air : chanson d’ouverture, elle remplit parfaitement son office avec un pont final époustouflant du point de vue mélodique
- A Simple Mistake : d’abord doux et aérien, le titre se transforme en un instrumental rock hypnotisant, amenant le groupe dans le giron post-rock
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Les flops : à vrai dire une impression qui se confirme concernant le titre Everything. Agréable à écouter mais sans grand relief émotionnel, surtout comparé au reste de l’album.
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