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Road Salt One | chronique
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01- What She Means To Me (bonus)
02- No Way
03- She Likes To Hide
04- Sisters
05- Of Dust
06- Tell Me You Don't Know
07- Sleeping Under The Stars
08- Darkness Of Mine
09- Linoleum
10- Curiosity
11- Where It Hurts
12- Road Salt
13- Innocence
02- No Way
03- She Likes To Hide
04- Sisters
05- Of Dust
06- Tell Me You Don't Know
07- Sleeping Under The Stars
08- Darkness Of Mine
09- Linoleum
10- Curiosity
11- Where It Hurts
12- Road Salt
13- Innocence
Classic Swedish Rock... par Dr Cox
Pain Of Salvation est-il encore un groupe de metal ? C'est la question que l'on peut se poser suite à l'écoute de leur dernier album Road Salt I (appelé aussi Ivory), tant le groupe suédois nous propose une musique bien éloignée de celle son identité originelle. Parallèlement, POS se fend d'un graphisme très réussi, avec une jolie pochette blanche et un livret ambiance "au coin du feu".
Si l'on avait deviné, à l'écoute de l'EP Linoleum, une évolution vers un son typé seventies, Road Salt pousse encore plus loin ce retour à l'âge d'or du rock. Beaucoup de ballades, de piano, de rythmiques bluesy, pas ou peu de solos, voilà pour les changements majeurs. Habitué des parties techniques et des arrangements fournis, le groupe prend ici le parti de la simplicité avec un traitement minimal des guitares et une grande place accordée au claviériste Fredrik Hermansson. Le résultat est un son sec, âpre et très organique.
Pour autant, cet album n'est pas désagréable à écouter, bien au contraire. Après plusieurs écoutes, il devient même franchement prenant de par son ambiance particulière et grâce à quelques très bonnes chansons. Car oui, Daniel Gildenlöw a gardé sa capacité à pondre d'excellents titres, quelque soit le style abordé. Son registre vocal trouve ici le terrain idéal pour exprimer toute la sensibilité et les nuances de ses textes, encore plus que sur les albums metal précédents.
Qui dit Pain Of Salvation dit également concept. Ici, pas de trame narrative comme dans Remedy Lane ou The Perfect Element, mais une expression libre autour de l'amour, la sexualité, la solitude. Et la sodomie !
L'album débute sur des accents Queeniens avec What She Means To Me et une belle performance vocale de l'ensemble du groupe. Le reste de l'album se déroule ensuite de lui-même, dévoilant un ensemble assez homogène dans la qualité, avec quelques pics d'émotion pure, comme Sisters, une ballade qui retourne littéralement les tripes.
Les tops :
- Deuxième titre de l'album, No Way transmet une véritable énergie, entre couplets musclés et refrains piano-voix.
- Sisters justifie à lui tout seul l'achat de l'album, un titre dans lequel la sensibilité de Gildenlöw s'exprime parfaitement.
- Déjà rencontré dans l'EP éponyme, Linoleum s'exprime bien mieux dans le contexte de Road Salt. Placé au milieu de l'album, il fait office de "respiration" metal.
Le flop :
- Certains trouveront la chanson Sleeping Under The Stars amusante, voire dérangeante, c'est pour moi un ovni qui, s'il a sa place dans l'album, n'en reste pas moins inutile au final. Sorte de BO d'un film de Terry Gilliam, on cherche encore ce qu'ont voulu exprimer nos amis suédois.
Au final, Pain Of Salvation emprunte à tous les grands du rock (Queen, The Doors, Led Zeppelin,...) pour forger un univers où se mélangent le blues (Tell Me You Don't Know), le classic rock (Curiosity, Innocence) et les ballades (Sisters, Road Salt). L'ensemble est lié par la performance vocale de Daniel Gildenlöw, presque diabolique dans la maîtrise de son interprétation.
On peut établir plusieurs parallèles avec l'album BE qu'avait sorti le groupe en 2004. Totalement décalé musicalement, il avait déjà fait grincer les dents de certains fans de la première heure. Road Salt suivra sûrement le même chemin, pièce maîtresse pour les uns et semi-plantage pour les autres. A moins que la Part II de Road Salt ne vienne chambouler le nouvel ordre établi par le combo suédois...
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Pain Of Salvation est-il encore un groupe de metal ? C'est la question que l'on peut se poser suite à l'écoute de leur dernier album Road Salt I (appelé aussi Ivory), tant le groupe suédois nous propose une musique bien éloignée de celle son identité originelle. Parallèlement, POS se fend d'un graphisme très réussi, avec une jolie pochette blanche et un livret ambiance "au coin du feu".
Si l'on avait deviné, à l'écoute de l'EP Linoleum, une évolution vers un son typé seventies, Road Salt pousse encore plus loin ce retour à l'âge d'or du rock. Beaucoup de ballades, de piano, de rythmiques bluesy, pas ou peu de solos, voilà pour les changements majeurs. Habitué des parties techniques et des arrangements fournis, le groupe prend ici le parti de la simplicité avec un traitement minimal des guitares et une grande place accordée au claviériste Fredrik Hermansson. Le résultat est un son sec, âpre et très organique.
Pour autant, cet album n'est pas désagréable à écouter, bien au contraire. Après plusieurs écoutes, il devient même franchement prenant de par son ambiance particulière et grâce à quelques très bonnes chansons. Car oui, Daniel Gildenlöw a gardé sa capacité à pondre d'excellents titres, quelque soit le style abordé. Son registre vocal trouve ici le terrain idéal pour exprimer toute la sensibilité et les nuances de ses textes, encore plus que sur les albums metal précédents.
Qui dit Pain Of Salvation dit également concept. Ici, pas de trame narrative comme dans Remedy Lane ou The Perfect Element, mais une expression libre autour de l'amour, la sexualité, la solitude. Et la sodomie !
L'album débute sur des accents Queeniens avec What She Means To Me et une belle performance vocale de l'ensemble du groupe. Le reste de l'album se déroule ensuite de lui-même, dévoilant un ensemble assez homogène dans la qualité, avec quelques pics d'émotion pure, comme Sisters, une ballade qui retourne littéralement les tripes.
Les tops :
- Deuxième titre de l'album, No Way transmet une véritable énergie, entre couplets musclés et refrains piano-voix.
- Sisters justifie à lui tout seul l'achat de l'album, un titre dans lequel la sensibilité de Gildenlöw s'exprime parfaitement.
- Déjà rencontré dans l'EP éponyme, Linoleum s'exprime bien mieux dans le contexte de Road Salt. Placé au milieu de l'album, il fait office de "respiration" metal.
Le flop :
- Certains trouveront la chanson Sleeping Under The Stars amusante, voire dérangeante, c'est pour moi un ovni qui, s'il a sa place dans l'album, n'en reste pas moins inutile au final. Sorte de BO d'un film de Terry Gilliam, on cherche encore ce qu'ont voulu exprimer nos amis suédois.
Au final, Pain Of Salvation emprunte à tous les grands du rock (Queen, The Doors, Led Zeppelin,...) pour forger un univers où se mélangent le blues (Tell Me You Don't Know), le classic rock (Curiosity, Innocence) et les ballades (Sisters, Road Salt). L'ensemble est lié par la performance vocale de Daniel Gildenlöw, presque diabolique dans la maîtrise de son interprétation.
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