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Diamond Eyes | chronique
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01- Diamond Eyes
02- Royal
03- CMND/CTRL
04- You've Seen The Butcher
05- Beauty School
06- Prince
07- Rocket Skates
08- Sextape
09- Risk
10- 976-evil
11- This Place Is Death
02- Royal
03- CMND/CTRL
04- You've Seen The Butcher
05- Beauty School
06- Prince
07- Rocket Skates
08- Sextape
09- Risk
10- 976-evil
11- This Place Is Death
La réconciliation... par PoC
Deftones ou l'un des groupes emblématiques d'une génération de skateurs et autres porteurs de baggys.
Fer de lance de la première vague Neo Metal, le combo de Sacramento devient rapidement l'une des références incontournables avec ses trois premiers opus. Sur White Pony, en 2000, le groupe atteint sans doute son apogée. La chute est d'autant plus rude avec la sortie trois ans plus tard d'un éponyme pour le moins médiocre suivi d'un Saturday Night Wrist sans grande prétention...
Et voilà qu'en 2010 les cinq compères décident de remettre le couvert ! Diamond Eyes est né.
Et quel bébé ! Onze pistes d'une intensité et d'une émotion folle. Le Deftones de la belle époque est de retour avec un son fourni, travaillé, sublimé par une production impeccable.
Peu d'exutoires sur cet album qui joue plutôt sur la corde sensible. Chaque morceau se veut ambiant, avec des riffs planants, une basse légère et des touches électro parfaitement maîtrisées.
La distorsion de Carpenter est ainsi mise en retrait pour laisser la part belle au chant de Chino. Et là aussi quelle performance !
Lorsqu'un Jared Leto se contente de couiner derrière son micro, Moreno nous transporte de sa voix claire et enivrante. Son talent prend tout son sens sur des pistes comme la frissonnante Risk ou This Place Is Death qui clôture d'une bien belle manière ce Diamond Eyes.
Mais le monsieur sait également donner de la voix et nous bousculer par son flow énergique, à l'image de l'efficace Rocket Skates, de Royal - l'une des pistes les plus aboutie, avec un final hallucinant - ou encore de CMND/CTRL qui transpire la fougue de leurs jeunes années.
Les effets sur la voix de Chino accentuent également cette profondeur ressenti tout au long d'un disque déjà très ambiant (You've Seen The Butcher, Prince).
Homogène dans sa qualité, Diamond Eyes ne recense à mes yeux, aucun déchet si ce n'est quelques transitions un peu brutales qui auraient mérité des passerelles plus élaborées pour achever parfaitement le travail atmosphérique de l'album.
Difficile en tous cas de rester insensible aux charmes de Diamond Eyes. Cet opus réconciliera sans nul doute les fans perdus après White Pony.
Deftones retrouve à mon sens toute sa stature et son charisme sur ce disque. A savourer sans modération...
+ r�agir [ 3 commentaires ]
Deftones ou l'un des groupes emblématiques d'une génération de skateurs et autres porteurs de baggys.
Fer de lance de la première vague Neo Metal, le combo de Sacramento devient rapidement l'une des références incontournables avec ses trois premiers opus. Sur White Pony, en 2000, le groupe atteint sans doute son apogée. La chute est d'autant plus rude avec la sortie trois ans plus tard d'un éponyme pour le moins médiocre suivi d'un Saturday Night Wrist sans grande prétention...
Et voilà qu'en 2010 les cinq compères décident de remettre le couvert ! Diamond Eyes est né.
Et quel bébé ! Onze pistes d'une intensité et d'une émotion folle. Le Deftones de la belle époque est de retour avec un son fourni, travaillé, sublimé par une production impeccable.
Peu d'exutoires sur cet album qui joue plutôt sur la corde sensible. Chaque morceau se veut ambiant, avec des riffs planants, une basse légère et des touches électro parfaitement maîtrisées.
La distorsion de Carpenter est ainsi mise en retrait pour laisser la part belle au chant de Chino. Et là aussi quelle performance !
Lorsqu'un Jared Leto se contente de couiner derrière son micro, Moreno nous transporte de sa voix claire et enivrante. Son talent prend tout son sens sur des pistes comme la frissonnante Risk ou This Place Is Death qui clôture d'une bien belle manière ce Diamond Eyes.
Mais le monsieur sait également donner de la voix et nous bousculer par son flow énergique, à l'image de l'efficace Rocket Skates, de Royal - l'une des pistes les plus aboutie, avec un final hallucinant - ou encore de CMND/CTRL qui transpire la fougue de leurs jeunes années.
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