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The Ends Starts Here | chronique
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01- Intoxicated
02- The end starts here
03- Without a nation
04- Breathe in
05- Breathe out
06- Down my neck
07- Harvey Keitel's syndrom
08- Would you
09- 1000 tides
10- The invention of solitude
11- The gambler
12- Be my Betty Page
13- I hate myself and I want you back
14- Something someone
02- The end starts here
03- Without a nation
04- Breathe in
05- Breathe out
06- Down my neck
07- Harvey Keitel's syndrom
08- Would you
09- 1000 tides
10- The invention of solitude
11- The gambler
12- Be my Betty Page
13- I hate myself and I want you back
14- Something someone
Et ce n'est que le début par Uldor
Avec leur troisième opus, les normands d'Headcharger viennent sans aucun doute de se faire une place parmi les fleurons du rock hexagonal en allant explorer de nouveaux horizons peu communs par chez nous. Le groupe cavale plus que jamais en plein désert du Nevada à bord d'une machine décidément très bien huilée. Et plus que jamais il s'affirme dans un savant mélange de stoner graisseux et de Rock/Metal péchu à très forte tendance sudiste.
Headcharger s'engage donc vers une nouvelle voie, et expérimente, avec une énergie toujours aussi présente si ce n'est plus. Autant le dire tout de suite, techniquement le combo a sortit la grosse artillerie : le son est costaud, propre, rien à redire côté prod. Les riffs sont gras et heavy, délicieusement efficaces. Le chant lui aussi a évolué, les vocalises en clair sont bien plus présentes et promettent des refrains accrocheurs qui vous resteront en tête pour le reste de la semaine.
Non-content d'enchaîner mid-tempos ultra-groovy (Intoxicated, l'éponyme, A Thousand Tides et son refrain imparable) - digne des meilleurs morceaux de Corrosion Of Conformity - et grosses cavalcades stoner (Without a Nation) toujours avec brio et efficacité, le groupe a également décidé de dévoiler sa facette acoustique qui renvoie cette fois carrément à Alice In Chains ou Kyuss voire même à Led Zeppelin (le couple Breathe In/Breathe Out ainsi que le magnifique Harvey's Keitel's Syndrome !). On ne fera par ailleurs pas l'impasse sur les morceaux les plus "hardcore", diableries d'énergie et d'efficacité qui finissent de donner au mustang normand son coté sauvage (The Invention Of Solitude où la section rythmique du groupe fait un joli bordel, Down My Neck, dont le titre parle de lui-même...). Le chant clair de Seb' est lui aussi très réussi et fait parfaitement la balance avec les vocalises Hardcore, les rendant du même coup plus remarquables et plus frappantes.
Et comme si cela ne suffisait pas, on aura également droit à de superbes solos tout aussi rock'n'roll et très groovy, plus efficaces que techniques sans doute, qui servent une composition plus ambitieuse et très réussie. L'album possède du coup une véritable consistance et une ambiance tout ce qu'il y a de plus western, on aura même droit a un superbe harmonica sur le très sautillant Would You.
On ne s'ennuie jamais à l'écoute de ces 14 titres ravageurs et variés dont aucun n'est d'ailleurs à jeter. Ce troisième album d'Headcharger marque par son originalité et sa maîtrise et indéniablement une fois encore par son énergie contagieuse et communicative. Le groupe a trouvé sa véritable identité en explorant les univers d'Every Time I Die, C.O.C, Down, Fu Manchu, ou même Clutch et s'impose ainsi comme l'une des valeurs sûres de ce nouveau Metal français qui promet le meilleur pour l'avenir et qui est de plus en plus reconnu a l'étranger.
Et ce n'est que le début.
Enjoy !
+ r�agir [ 12 commentaires ]
Avec leur troisième opus, les normands d'Headcharger viennent sans aucun doute de se faire une place parmi les fleurons du rock hexagonal en allant explorer de nouveaux horizons peu communs par chez nous. Le groupe cavale plus que jamais en plein désert du Nevada à bord d'une machine décidément très bien huilée. Et plus que jamais il s'affirme dans un savant mélange de stoner graisseux et de Rock/Metal péchu à très forte tendance sudiste.
Headcharger s'engage donc vers une nouvelle voie, et expérimente, avec une énergie toujours aussi présente si ce n'est plus. Autant le dire tout de suite, techniquement le combo a sortit la grosse artillerie : le son est costaud, propre, rien à redire côté prod. Les riffs sont gras et heavy, délicieusement efficaces. Le chant lui aussi a évolué, les vocalises en clair sont bien plus présentes et promettent des refrains accrocheurs qui vous resteront en tête pour le reste de la semaine.
Non-content d'enchaîner mid-tempos ultra-groovy (Intoxicated, l'éponyme, A Thousand Tides et son refrain imparable) - digne des meilleurs morceaux de Corrosion Of Conformity - et grosses cavalcades stoner (Without a Nation) toujours avec brio et efficacité, le groupe a également décidé de dévoiler sa facette acoustique qui renvoie cette fois carrément à Alice In Chains ou Kyuss voire même à Led Zeppelin (le couple Breathe In/Breathe Out ainsi que le magnifique Harvey's Keitel's Syndrome !). On ne fera par ailleurs pas l'impasse sur les morceaux les plus "hardcore", diableries d'énergie et d'efficacité qui finissent de donner au mustang normand son coté sauvage (The Invention Of Solitude où la section rythmique du groupe fait un joli bordel, Down My Neck, dont le titre parle de lui-même...). Le chant clair de Seb' est lui aussi très réussi et fait parfaitement la balance avec les vocalises Hardcore, les rendant du même coup plus remarquables et plus frappantes.
Et comme si cela ne suffisait pas, on aura également droit à de superbes solos tout aussi rock'n'roll et très groovy, plus efficaces que techniques sans doute, qui servent une composition plus ambitieuse et très réussie. L'album possède du coup une véritable consistance et une ambiance tout ce qu'il y a de plus western, on aura même droit a un superbe harmonica sur le très sautillant Would You.
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