zonemetal > chroniques > Pain Of Salvation > Linoleum [EP]
Linoleum [EP] | chronique
acheter cet album
01- Linoleum
02- Mortar Grind
03- If You Wait
04- Gone
05- Bonus Track B
06- Yellow Raven [reprise de Scorpions]
02- Mortar Grind
03- If You Wait
04- Gone
05- Bonus Track B
06- Yellow Raven [reprise de Scorpions]
Vers un nouveau chapitre par Dr Cox
On avait laissé Pain Of Salvation avec Scarsick et le souvenir d’un son moderne et parfois audacieux. Et bien à l’écoute de Linoleum, on se dit que le groupe venu de Suède n’a rien perdu de sa qualité d’innovation et de recherche musicale. Car si on ne peut pas parler de révolution à l’écoute de cet EP, on ne peut que constater des changements radicaux par rapport à l’histoire récente du groupe.
Le récent jeu de chaises musicales (batteurs et bassistes) a certainement poussé Daniel Gildenlöw et ses acolytes vers un nouveau son, plus seventies et rock n’ roll que jamais. Les guitares et la basse semblent tout droit sorties d’un vieil album de rock progressif, rejointes par l’orgue électronique typique de cette période. Bref, un changement total qui passe pourtant parfaitement grâce au chant toujours inspiré de Gildenlöw, qui ancre profondément chaque chanson dans l’univers de Pain Of Salvation.
La chanson éponyme de l’EP ouvre les hostilités avec une entrée très énergique et un refrain accrocheur, à grands coups de riffs crasseux. C’est la pièce maîtresse de Linoleum, et elle remplit ce rôle à la perfection, mélangeant la nouvelle identité sonore des Suédois avec ce qui fait leur particularité depuis toujours : un break rempli d’émotion où les guitares et le piano s’entremêlent autour de la voix. Arrive alors Mortar Grind, beaucoup plus mid-tempo et renouant avec les riffs metal et les voix hurlées. Après cette entrée en matière plutôt musclée, on se retrouve en terrain connu avec If You Wait, courte ballade soutenue par ses guitares réverbérées à l’extrême. On reconnaît par la même occasion ce qui fait la « patte » Pain Of Salvation, cette sensibilité exacerbée contenue dans la voix de Daniel Gildenlöw. Gone reprend l’énergie de Mortar Grind, dans un style un peu plus posé, où les refrains rock et mélodiques répondent à la tension des couplets. Après un court intermède (une discussion absurde entre les membres du groupe en studio), les Suédois s’essayent, une fois n’est pas coutume, à l’art de la reprise : Yellow Raven, de Scorpions. Le résultat, sans être transcendant, est plutôt réussi et se fond bien dans l’esprit de cet EP.
On notera pour finir que le groupe semble avoir (re)trouvé une stabilité musicale qui contraste avec le patchwork qu’était leur dernier album, Scarsick. L’arrivée du français Léo Margarit derrière les fûts est également une réussite : le remplaçant de « l’historique » Johan Langell alternant le solide (Linoleum) et le franchement génial (If You Wait).
Difficile au final de donner un avis tranché sur cet EP, qui fait office à la fois de transition et d’introduction vers un nouveau chapitre musical. Plusieurs écoutes seront nécessaires pour s’approprier le son et l’esprit du « nouveau » Pain Of Salvation mais le groupe a d’ores et déjà promis un double-album pour 2010. Gageons que le coup d’essai de Linoleum se transformera bientôt en coup de maître.
+ r�agir [ 7 commentaires ]
On avait laissé Pain Of Salvation avec Scarsick et le souvenir d’un son moderne et parfois audacieux. Et bien à l’écoute de Linoleum, on se dit que le groupe venu de Suède n’a rien perdu de sa qualité d’innovation et de recherche musicale. Car si on ne peut pas parler de révolution à l’écoute de cet EP, on ne peut que constater des changements radicaux par rapport à l’histoire récente du groupe.
Le récent jeu de chaises musicales (batteurs et bassistes) a certainement poussé Daniel Gildenlöw et ses acolytes vers un nouveau son, plus seventies et rock n’ roll que jamais. Les guitares et la basse semblent tout droit sorties d’un vieil album de rock progressif, rejointes par l’orgue électronique typique de cette période. Bref, un changement total qui passe pourtant parfaitement grâce au chant toujours inspiré de Gildenlöw, qui ancre profondément chaque chanson dans l’univers de Pain Of Salvation.
La chanson éponyme de l’EP ouvre les hostilités avec une entrée très énergique et un refrain accrocheur, à grands coups de riffs crasseux. C’est la pièce maîtresse de Linoleum, et elle remplit ce rôle à la perfection, mélangeant la nouvelle identité sonore des Suédois avec ce qui fait leur particularité depuis toujours : un break rempli d’émotion où les guitares et le piano s’entremêlent autour de la voix. Arrive alors Mortar Grind, beaucoup plus mid-tempo et renouant avec les riffs metal et les voix hurlées. Après cette entrée en matière plutôt musclée, on se retrouve en terrain connu avec If You Wait, courte ballade soutenue par ses guitares réverbérées à l’extrême. On reconnaît par la même occasion ce qui fait la « patte » Pain Of Salvation, cette sensibilité exacerbée contenue dans la voix de Daniel Gildenlöw. Gone reprend l’énergie de Mortar Grind, dans un style un peu plus posé, où les refrains rock et mélodiques répondent à la tension des couplets. Après un court intermède (une discussion absurde entre les membres du groupe en studio), les Suédois s’essayent, une fois n’est pas coutume, à l’art de la reprise : Yellow Raven, de Scorpions. Le résultat, sans être transcendant, est plutôt réussi et se fond bien dans l’esprit de cet EP.
On notera pour finir que le groupe semble avoir (re)trouvé une stabilité musicale qui contraste avec le patchwork qu’était leur dernier album, Scarsick. L’arrivée du français Léo Margarit derrière les fûts est également une réussite : le remplaçant de « l’historique » Johan Langell alternant le solide (Linoleum) et le franchement génial (If You Wait).
Difficile au final de donner un avis tranché sur cet EP, qui fait office à la fois de transition et d’introduction vers un nouveau chapitre musical. Plusieurs écoutes seront nécessaires pour s’approprier le son et l’esprit du « nouveau » Pain Of Salvation mais le groupe a d’ores et déjà promis un double-album pour 2010. Gageons que le coup d’essai de Linoleum se transformera bientôt en coup de maître.
+ r�agir [ 7 commentaires ]
NOUVEAUTÉS
RECHERCHE
Moonspell
[ paroles ]
1755
Korn [ paroles ]
The Serenity Of Suffering
Metallica [ paroles ]
Hardwired...To Self-Destruct
Gojira [ paroles ]
Magma
Motorhead [ paroles ]
Bad Magic
Behemoth [ paroles ]
The Satanist
Paradise Lost [ paroles ]
The Plague Within
1755
Korn [ paroles ]
The Serenity Of Suffering
Metallica [ paroles ]
Hardwired...To Self-Destruct
Gojira [ paroles ]
Magma
Motorhead [ paroles ]
Bad Magic
Behemoth [ paroles ]
The Satanist
Paradise Lost [ paroles ]
The Plague Within
________________
RECHERCHE