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Anhedonie | chronique
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01- Origin
02- Silence Of Death
03- Walking Through Tthe Land Of Falsity
04- Anhedonie
05- Avide De Sens
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03- Walking Through Tthe Land Of Falsity
04- Anhedonie
05- Avide De Sens
Tristesse retrouvée par ArKaNe-
Pour la petite histoire, Ataraxie est un groupe Rouennais de Doom/Death particulièrement prenant, un peu dans la veine d’Evoken et de Shape Of Despair.
Ah, le Doom, c’est quand même dur à décrire de façon totalement objective. On aime où on n’aime pas point.
Déjà, rien que le titre laisse présager une musique triste et mélancolique. Et effectivement, Ataraxie livre une musique très prenante. Les ambiances se font sombres, tantôt glaciales, tantôt rageuses. Les parties Doom sont interprétées magistralement, c’est long, répétitif et surtout hypnotique. Par contre, on ne s’ennuie pas une seule seconde ; il y a ce petit quelque chose qui fait que l’attention est capturée par la musique. Vraiment plaisant à écouter. Le tout délicatement relevé de passage Death, avec ds blasts ravageurs et des guitares furieuses.
Je reviens sur les ambiances d'Anhedonie, tant elles m’ont marquées. Elles sont toujours très sombres, teintées de mélancolie et de tristesse. Chaque piste est travaillée, c’est intense, étouffant, oppressant au point d’arriver à une musique qui bouleverserait un mort avec seulement trois notes. Bien entendu la musique d’Ataraxie est bien plus profonde que ça, et difficilement apprivoisable à la première écoute.
Mais derrière cette galette, on sent vraiment une production en béton. Le son des guitares est bon, mettant parfaitement en valeurs les sublimes mélodies et les rythmiques de damnés. La basse se fait aussi la part belle, parfaitement audible. Elle accentue la lourdeur des guitares, avec son jeu en accord, notamment sur le Si grave. Le chant n’est pas en reste, le « Marquis » joue avec différents registre de manière parfaitement cohérente. Il passe d’une voix grave et caverneuse à une voix plus aiguë, chargée d’émotion. A noter aussi que le jeu de batterie est réussi, les coups sont toujours justes et toujours au service de l’ambiance.
Anhedonie est vraiment bien construit, les pistes s’enchaînent simplement. Il est aussi très long : 1h14 pour seulement 5 titres. Et comme je l’ai dis plus haut, on ne s’y ennuie pas grâce aux merveilleuses ambiances développées. J’en finirais donc avec cet Anhedonie , en disant qu’il dégage vraiment quelque chose de spécial. A écouter d’urgence pour les fans de Doom.
+ r�agir [ 7 commentaires ]
Pour la petite histoire, Ataraxie est un groupe Rouennais de Doom/Death particulièrement prenant, un peu dans la veine d’Evoken et de Shape Of Despair.
Ah, le Doom, c’est quand même dur à décrire de façon totalement objective. On aime où on n’aime pas point.
Déjà, rien que le titre laisse présager une musique triste et mélancolique. Et effectivement, Ataraxie livre une musique très prenante. Les ambiances se font sombres, tantôt glaciales, tantôt rageuses. Les parties Doom sont interprétées magistralement, c’est long, répétitif et surtout hypnotique. Par contre, on ne s’ennuie pas une seule seconde ; il y a ce petit quelque chose qui fait que l’attention est capturée par la musique. Vraiment plaisant à écouter. Le tout délicatement relevé de passage Death, avec ds blasts ravageurs et des guitares furieuses.
Je reviens sur les ambiances d'Anhedonie, tant elles m’ont marquées. Elles sont toujours très sombres, teintées de mélancolie et de tristesse. Chaque piste est travaillée, c’est intense, étouffant, oppressant au point d’arriver à une musique qui bouleverserait un mort avec seulement trois notes. Bien entendu la musique d’Ataraxie est bien plus profonde que ça, et difficilement apprivoisable à la première écoute.
Mais derrière cette galette, on sent vraiment une production en béton. Le son des guitares est bon, mettant parfaitement en valeurs les sublimes mélodies et les rythmiques de damnés. La basse se fait aussi la part belle, parfaitement audible. Elle accentue la lourdeur des guitares, avec son jeu en accord, notamment sur le Si grave. Le chant n’est pas en reste, le « Marquis » joue avec différents registre de manière parfaitement cohérente. Il passe d’une voix grave et caverneuse à une voix plus aiguë, chargée d’émotion. A noter aussi que le jeu de batterie est réussi, les coups sont toujours justes et toujours au service de l’ambiance.
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