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In Distortion We Trust | chronique

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album  : In Distortion We Trust
groupe : Crucified Barbara
sortie   : 2005

+ chronique Crucified Barbara

01- Play Me Hard (The Bachelor's Guitar)
02- In Distortion We Trust
03- Losing The Game
04- Motorfucker
05- I Need A Cowboy From Hell
06- My Heart is Black
07- Hide 'em All
08- Going Down
09- I Wet Myself
10- Rock 'n' Roll Bachelor
11- Bad Hangover

La bonne découverte suédoise...  par  ArKaNe-

Cet après-midi, en me promenant dans les rayons d’un disquaire spécialisé metal, je suis tombé sur un album de Crucified Barbara. Ne connaissant pas du tout ce groupe, je me dis que ça peut être intéressant de l’écouter. Après quelques clics, j’apprends que ce groupe est exclusivement composé de femmes, « TILT » ah ouais c’est donc elles sur la pochette.

Bon, je le dis, je l’ai écouté en boucle et j’ai bien accroché dessus. Les demoiselles livrant là une galette bien prenante, d’ailleurs je ne sais même pas quelle étiquette lui coller tant les influences présentes sont diverses voire parfois à la limite du plagiat. La piste My Heart is Black, par exemple, m’a immédiatement fait penser à Paranoid de Black Sabbath. Les titres s’enchaînent assez vite, 11 pistes pour un peu plus de 35 minutes. Seulement, on ne s’y ennuie pas, la musique est suffisamment variée pour maintenir l’attention de l'auditeur. J’avoue que reconnaître les différents clins d’oeils à d’autres groupe m’a bien amusé, notamment pour Motörhead, présents un peu partout. Ou même du Pantera sur I Need a Cowboy From Hell, même si je ne l’ai pas saisi, mais la coïncidence du titre ne m’a pas convaincu.

D’autres parts, les guitares assurent d’excellentes rythmiques, parfois heavy, parfois très hard-rock. C’est très agréable d’écouter ce genre de riffs, taillé pour le live. Les solos sont à tomber, pas forcement pour leur technicité, mais pour leurs feelings. La basse est elle aussi très présente et mixé comme j’aime : parfaitement audible, rajoutant de la lourdeur aux rythmiques rapides. La voix, quant à elle, est agréable à écouter, pour ma part. La chanteuse joue bien avec son timbre de voix, parfois crunchy, parfois clean et même un bon grawl pendant le refrain et la clôture d’In Distortion We Trust.

En revanche, certains passages d’un riff à l’autre sont vraiment brut, voir assez désagréable. Erreur de jeunesse certainement. Heureusement, l’album reste quand même très plaisant à écouter.

En conclusion, ce fut une bonne découverte pour moi. Bon, même si l’album est sorti en 2005, il m’a donné envie d’aller acheter le second opus du groupe, sorti en 2009.

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